jeudi 31 janvier 2008

Wall Street déçu par les excellents résultats de VMware

Résultats 4e trimestre 2007 (clôture le 31 décembre)
Chiffre d'affaires : 412 M$ (+ 80%)
Bénéfices nets : 78 M$ (+152%)

Résultats exercice 2007
Chiffre d'affaires : 1,325 Md$ (+88,5%)
Bénéfices nets : 218 M$ (+ 154%)

Irrationnels, les espoirs des boursiers ont été déçus par les résultats pourtant excellents de VMware, qui montrent que l'éditeur occupe bien le terrain de la virtualisation en attendant l'arrivée de Microsoft.

"L'orgasme VMware a pris officiellement fin lundi dernier". Aussi pertinent qu'abrupt, ce commentaire de notre confrère The Register résume bien le retournement de l'opinion des boursiers à propos de VMware, numéro un de la virtualisation des serveurs. Aussi déçus par des résultats trimestriels pourtant excellents que leurs espoirs étaient irréalistes, ils ont fait chuter le cours de son action de plus de 25% sur le marché gris.

Tout au dépit de voir leur fantasme se volatiliser (ce qui est normal par définition), ils n'ont pas noté que les outils d'administration ont atteint 62% du CA de VMware en 2007 alors qu'ils ne pesaient que 43% en 2006. Cela revient à dire que les ventes générées par les hyperviseurs, qui représentaient 57% du CA 2006, ne pèsent plus que 38% en 2007. Autrement dit, VMware semble montrer que la phase "gestion de la virtualisation" est déjà bien entamée et qu'elle risque moins dans le conflit avec Hyper-V de Microsoft qui s'annonce.

Il semblerait aussi qu'une prévision d'augmentation du CA pour 2008 de 50% avec une part croissante du service n'a pas eu l'heur de plaire aux spéculateurs. C'est pourtant le signe d'un ancrage de VMware dans les datacenters, d'où il sera plus difficilement délogeable par IBM, Sun, Microsoft et consorts.

Chez VMWare, on déclare commencer 2008 "avec plus de 100 000 clients, 5000 salariés, 500 partenaires et que 10 000 suivront prochainement... Alors que d'autres (Microsoft, NDLR) commencent à entrer sur le marché, VMware et ses partenaires continuent d'élargir et d'approfondir nos solutions hautement fiables de virtualisation de bout en bout."

On compte consacrer d'importants efforts en 2008 à la mise au point de produits pour la sécurité et le poste client virtuel. "Une nouvelle suite d'infrastructure virtuelle" figure aussi parmi les projets.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-wall-street-decu-par-les-excellents-resultats-de-vmware-25192.html

mercredi 30 janvier 2008

Citrix clôt 2007 en beauté

4e trimestre 2007 (clôture)
Chiffre d'affaires : 400 M$ (+24%)
Bénéfices nets : 62,7 M$ (+ 18,5%)

Exercice 2007
Chiffre d'affaires : 1,39 Md$ (+23 %)
Bénéfices nets : 214 M$ (+ 17,6%)


Citrix finit en beauté une excellente année. Poussée par l'engouement autour des technologies de virtualisation - qu'il s'agisse de celle des serveurs ou de celle du poste client, Citrix a été une des sociétés phares de 2007.

A la suite de son rachat de Xen Source et de l'intégration de Xen, la technologie de virtualisation Open Source des serveurs, à son offre, la société vient de s'offrir le luxe de devenir le principal partenaire de Microsoft dans le cadre de sa contre-offensive pour tenter de supplanter VMware comme référence de la virtualisation.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-citrix-clot-2007-en-beaute-25181.html

Quest prend le contrôle de Vizioncore

Quest, spécialiste des outils d'administration, étoffe ses compétences dans le domaine de la virtualisation avec Vizioncore, troisième acquisition dans le domaine en quelques mois


Quest, bien connu des administrateurs systèmes, a mis la main sur le reste du capital de Vizioncore, spécialiste des PRA en environnement virtuel avec vRanger Pro et, de manière plus générale, de l'administration des infrastructures virtualisées avec, entre autres produits, vCharter qui permet de scruter ce qui se passe au sein même d'une machine virtuelle.

Quest détenait une participation dans Vizioncore depuis 2005 et contrôlait la majorité de son capital depuis l'été dernier.

Cette acquisition s'inscrit dans une vaste opération de croissance externe. L'an dernier, Quest avait mis la main sur Invirtus, qui s'intéresse à l'optimisation, à la conversion et à l'automatisation des MV (machines virtuelles), ainsi que sur Provision Networks qui est centré sur les clients virtuels et la gestion des postes clients.

Quest se dote de toute évidence d'une logithèque spéciale pour la virtualisation. La responsabilité de cette activité a été confiée à Matt Dircks. Quant à Scott Herold, il a été nommé architecte en chef de cette activité. Scott Herold a co-publié un ouvrage sur VMwareESX Server.

Pragmatique, Quest s'étoffe pour répondre à la demande de l'écosystème VMware, mais n'en garde pas moins un oeil sur celui qui se constitue autour de Microsoft. L'éditeur est d'ailleurs très actif sur les outils d'administration pour les infrastructures Microsoft et il fut parmi les premiers, il y a presque un an, à supporter son VHD (Virtual Hard Disk, des machines virtuelles préconfigurées).

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-virtualisation-quest-prend-le-controle-de-vizioncore-25175.html

jeudi 24 janvier 2008

Rachat de Calista : l’armure Microsoft pour la guerre du virtuel

Mais aussi accords avec Citrix, baisse des tarifs, compatibilité d’Office System… Microsoft veut devenir l’incontournable de la virtualisation. VMWare, attention !

Dans un communiqué du 21 janvier annonçant sa vision de la virtualisation, l’éditeur de Windows annonce l’acquisition de la société Calista technologies afin de l’aider à mener à bien sa stratégie en la matière. Cette société californienne de 35 personnes est spécialisée dans la virtualisation des postes de travail incluant une expertise en technologies graphiques et de présentation 3D et multimédia de l’espace de travail.

Et cela concerne autant la virtualisation sur le poste de travail que la centralisation de postes de travail virtualisés sur un serveur et déployés à distance (sur architecture blade par exemple). Microsoft annonce que Calista, basée à San Jose est désormais sa filiale à 100 %. Le montant de la transaction n'a pas été communiqué.

Encore plus près de Citrix

L’éditeur complète ainsi son arsenal pour proposer un environnement plus évolué et sophistiqué avec un choix d’architecture plus large. Le concurrent est bien ciblé : VMWare !

D’ailleurs, dans son arsenal, la firme de Redmond annonce un partenariat plus étroit avec Citrix, avec lequel ils proposeront une gamme de solutions de clients informatiques, reposant sur Windows Server 2008 et les offres Windows Optimized Desktop, et étendue aux produits XenDesktop et Presentation Server de Citrix. Enfin, l’ensemble sera bien entendu administré depuis une console unique : Microsoft Office System Center. Bien entendu, les accords portent aussi sur l’intégration de l’hyperviseur Microsoft et à ses fonctions d’administration globales : autre front de la bataille de la guerre du virtuel.

Accompagner et simplifier la virtualisation

Autre dispositif, Microsoft Virtualization Solution Accelerators regroupe des assistants et des logiciels pour accompagner les utilisateurs afin qu’ils évaluent, assurent et déploiement simplement la virtualisation maison sur les postes de travail, les serveurs ou les datacenters. Quatre nouveaux Accelerators seront disponibles avec Windows Server 2008 lors de son lancement en février. Des ressources disponibles pour Windows Server 2008 Hyper-V, Windows Server 2008 Terminal Services et Microsoft Application Virtualization.

Vista virtuel moins de trois fois moins cher

Dans sa grande bonté, l’éditeur a décidé d’abaisser le montant de la redevance acquittée par les entreprises pour des postes de travail virtuels sous Vista, de 78 dollars à 23 dollars par poste (à condition d’avoir souscrit à la Software Assurance, bien entendu). Une opération qui peut s’effectuer à ce tarif via Windows Vista Enterprise Centralized Desktop. Côté grand public, Windows Vista Home Basic et Premium incluent maintenant l’utilisation dans un environnement virtuel (voir ici).

Microsoft avait également racheté (et propose toujours) Softgrid qui permet de faire tourner une application en mode virtuel (avec un package complet) sur le poste client. Désormais, l’éditeur annonce que les versions 2007 et 2003 d’Office System sont compatibles avec Microsoft Application Virtualization 4.5 et avec SoftGrid Application Virtualization 4.2.

Bref, Microsoft sort toutes les armes et prévient qu’il ne souhaite nullement arriver dans la cour de la virtualisation à l’ombre de plus en plus gênante de VMWare. Combien de temps le spécialiste et pionnier de la virtualisation pourra-t-il encore résister ?

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/22/rachat_de_calista___l_armure_microsoft_pour_la_guerre_du_virtuel_

vendredi 18 janvier 2008

VMware achète Thinstall, spécialiste du client ultra-léger

VMware vient de mettre la main sur Thinstall, un éditeur qui a mis au point une façon originale de déporter les applications personnelles

Son produit Virtualization Suite permet de créer un exécutable/runtime d'une application qui tourne sur un poste sans que l'installation d'un client soit nécessaire. C'est un pas plus loin que ce que peut faire, par exemple, SoftGrid (racheté par Microsoft) qui nécessite l'installation d'un client.

ThinInstall a porté ses efforts de développements sur les applications bureautiques de Microsoft. Cela a eu au moins l'heur de plaire à VMware. Thinstall travaillait depuis la mi-2006 en partenariat avec Citrix. Ces relations devraient sans doute changer d'esprit suite au rachat par VMware qui cherche de toute évidence à être de plus en plus en concurrence directe avec Citrix au niveau de la virtualisation du poste client.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-achete-thinstall-specialiste-du-client-ultra-leger-25085.html

mardi 15 janvier 2008

Virtualisation : Accord marketing entre Virtual Iron et Falconstor

L'accord entre Virtual Iron, spécialiste de virtualisation des serveurs, et FalconStor, très impliqué dans la virtualisation du stockage indique la voie : Même si, pour des raisons pratiques, il vaut mieux commencer par virtualiser les serveurs, le stockage doit suivre.

D'ailleurs, si la virtualisation du stockage intervient dans un second temps, l'étape préalable à la virtualisation des serveurs est bien celle de la mise en place d'un SAN en remplacement de ressources de stockage attachées.

L'accord entre Virtual Iron et FalconStor porte sur un partenariat pour la commercialisation de leurs produits respectifs. Notons qu'IpStore de FalconsStor est un grand méconnu. Il est utilisé en OEM par IBM, Hewlett-Packard, Sun Microsystems, MPC et EMC.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-virtualisation-accord-marketing-entre-virtual-iron-et-falconstor-25054.html

vendredi 11 janvier 2008

OpenVZ virtualise Ubuntu

Le projet de virtualisation open source OpenVZ, soutenu par l'éditeur spécialisé Parallels (ex-SWsoft), vient d'annoncer que son logiciel est désormais compatible avec Ubuntu 7.10. Il permet d'installer une machine virtuelle contenant Ubuntu 7.10 en moins d'une minute.

Outre l'hyperviseur, le projet OpenVZ comprend en effet des outils pour automatiser la gestion des serveurs virtuels.Comme il sert de base au logiciel commercial Virtuozzo, cette nouvelle fonctionnalité devrait être prochainement disponible pour les clients. En attendant, elle est téléchargeable sur le site d'OpenVZ.
A télécharger : OpenVZ pour Ubuntu

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-openvz-virtualise-ubuntu-25000.html

Virtualisation : le top 10 des outils d'administration de CIO

La virtualisation réclame une palanquée d'outils pour bien administrer des environnements complexes

L'écosystème autour de la virtualisation s'étoffe. Notre confrère américain CIO (du groupe IDG, actionnaire d'IT News Info) a dressé la liste des dix acteurs qu'ils jugent clés pour 2008. Une fois l'hyperviseur installé et les machines virtuelles (VM) opérationnelles, commencent les difficiles missions de l'administration.

Certes VMWare et Citrix proposent des outils pour cela ; Microsoft, IBM, HP et tous les grands acteurs en font de même. Mais, sur un marché naissant, c'est l'innovation qui prime.

Voici les sociétés retenues par CIO, dont peu sont connues ici :

- Cirba propose un logiciel d'administration qui permet d'analyser et de visualiser comment faire migrer et consolider des machines virtuelles. L'outil permettrait d'évaluer les conditions de cohabitation de VM en fonction de paramètres comme le type de middleware, la configuration du SGBD, le niveau de service requis et la charge.

- Vizioncore, connu pour son outil de sauvegarde de machine virtuelle vRanger Pro, propose aussi vCharter qui permet de scruter ce qui se passe au sein même d'une machine virtuelle.

- Akorri commercialise la suite BalancePoint. Utilisé par le site de recrutement Monster.com, cet outil permet de simuler de bout en bout le besoin de ressources qu'entraîne l'installation d'une VM : du serveur au stockage en passant par le logiciel.

- Platform Computing, très connu du monde bancaire, est un des pionniers dans les domaines du grid et des systèmes de calcul. Appliquée à la virtualisation, cette expertise en matière de systèmes répartis lui permet de proposer VM Orchestrator et Enterprise Grid Orchestrator dont les noms parlent d'eux-mêmes.

- Embotics se présente comme un spécialiste de la gestion du cycle de vie des VM. Son logiciel V-Commander (qui s'intègre à la suite VirtualCenter de VMWare) permet de prendre en compte à partir d'un seul écran l'ensemble des VM d'un centre sur toute leur durée de vie.

- EqualLogic ne se présente plus depuis son rachat par Dell. Ce spécialiste du stockage est à la pointe de la virtualisation du stockage à base de iSCSI.

- PlateSpin est connu pour ses outils de conversion qui facilitent le passage d'environnements réels à du virtuel. PowerConvert permet de revenir à des configurations non virtuelles et dispose de fonctionnalités de reprise d'activités après sinistre. PowerRecon permet, quant à lui, de facturer les VM aux unités opérationnelles.

- Marathontechnologies propose everRun HA (high availability) et everRun FT (fault tolerant) pour assurer la haute disponibilité de VM qui tournent sur l'hyperviseur Xen.

- Blue Lane aide à la gestion des rustines sur les VM avec VirtualShield.

- Quant au logiciel Virtual Security Appliance (VSA) de Reflex Security, il confère une couche de sécurité supplémentaire qui pourrait protéger des attaques contre les hyperviseurs.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-virtualisation-le-top-10-des-outils-d-administration-de-cio-25031.html