jeudi 23 octobre 2008

VMware Workstation 6.5 : le test

Cette version apporte quelques nouveautés essentielles pour les professionnels et les développeurs

La version 6.5 de VMware Workstation est sortie fin septembre. Cet outil de virtualisation desktop est un des seuls du marché à demeurer payant. Toutefois, contrairement aux offres concurrentes, ce logiciel est une véritable boite à outils permettant de créer et tester des machines virtuelles que d’autres personnes pourront utiliser gratuitement avec VMware Player. En fait, une machine virtuelle créée sous VMware Workstation fonctionnera avec presque tous les autres produits de la firme.

ACE (Assured Computing Environment) permet d’aller encore plus loin, en favorisant la création d’images virtuelles avancées. Il offre un contrôle précis des ressources accessibles, un chiffrement optionnel des données et la possibilité d’utiliser l’appliance à partir d’une clé USB. Des fonctions particulières permettent de faciliter le travail des formateurs (comme l’enregistrement vidéo) ou des programmeurs (via l’intégration avec les outils de développement externes). Fonction intéressante de cette nouvelle mouture, il est possible de télécharger une image virtuelle directement depuis Internet. Dans ce cas, le lancement de la machine virtuelle est possible, même si le téléchargement n’est pas encore achevé. Là encore, le but est de faciliter le déploiement de la solution.

Universel, mais pas toujours rapide

Nous avons testé ce logiciel sous Windows (il existe également en version Linux). Premier constat, l’interface utilisateur ne change pas. Assez complexe, elle déroutera le néophyte. Le mode plein écran est toutefois très confortable. Il est même possible de basculer d’un clic la machine virtuelle en mode mono ou multi-écrans. La compatibilité de VMware Workstation est bonne : la plupart des systèmes d’exploitation fonctionneront sans problèmes. Les options de configuration sont très fines ; une bonne chose. Effectivement, certains OS refuseront de démarrer avec plusieurs processeurs ou certaines techniques de virtualisation. C’est le cas de la CentOS, qui ne fonctionne qu’avec un seul processeur émulé.

Petit regret, sur un système monoprocesseur multicœur, VMware émule autant de processeurs virtuels que le système hôte dispose de cœurs. En conséquence, Windows XP Édition Familiale n’utilisera qu’une seule unité de calcul (il reconnaît les cœurs multiples, mais se limite aux configurations monocœurs). La vitesse des systèmes d’exploitation hôtes est en retrait par rapport au concurrent direct de VMware Workstation, Sun VirtualBox. L’installation d’un système d’exploitation est ainsi assez longue. Les VMware Tools changent cependant la donne. En plus d’activer l’intégration du pointeur, le partage des dossiers et le changement de résolution à la volée, ils fournissent des pilotes optimisés ainsi qu’un module accélérant les accès mémoire effectués depuis la machine virtuelle. Une fois ces outils installés, les performances sont excellentes.

Les VMware Tools sont disponibles pour Windows (depuis la version 98, en 32 bits et 64 bits), Linux x86 (32 bits ou 64 bits), Solaris x86 (depuis la version 8) et Netware. Pour améliorer encore les performances, il est possible de défragmenter les images disque, mais aussi de récupérer l’espace inutilisé sur les disques de taille dynamique. Cette fonction est également disponible sur les systèmes d’exploitation hôtes Linux. VMware devra toutefois revoir sa copie, le compactage des disques étant impossible si vous avez créé des instantanés.

3D et environnement unifié

Unity permet de faire fonctionner les applications de votre environnement virtuel directement sur votre bureau classique. Quoiqu’un peu lent, ce module est efficace. L’intégration d’une application virtualisée au sein du système hôte est alors parfaite. Bon point, Unity fonctionne avec les hôtes Windows et Linux. VMware Workstation 6.5 supporte aussi DirectX 9.0c. Le système d’exploitation Windows XP – en mode virtualisé – offre ainsi des performances 3D en large hausse. Espérons qu’une future mouture de VMware proposera la même fonction pour Linux et les autres systèmes Microsoft.

L’outil ultime du développeur ?

L’intégration avec les outils de développement tiers (comme VisualStudio ou Eclipse) est plus efficace. Le logiciel peut ainsi enregistrer une séance, au plus bas niveau, ce qui permet ensuite d’effectuer des opérations de débogage. Seule limite, la machine virtuelle doit utiliser un unique processeur. Cet outil permet néanmoins de faire de VMware une application indispensable pour les développeurs système.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/22/vmware_workstation_6_5___le_test

mardi 21 octobre 2008

La virtualisation ne progresse plus que de... 53% !

Le ralentissement d'une croissance jusque-là vertigineuse et, dans une moindre mesure, l'arrivée d'Hyper-V de Microsoft ont eu un léger impact sur la domination de VMWare

L'étude du marché de la virtualisation au deuxième trimestre par IDC souligne des signes de maturation sur un secteur qui demeure largement dominé par VMWare malgré l'irruption de Microsoft. IDC estime que la phase de consolidation des grands parcs de serveurs grâce à la virtualisation tire à sa fin. Le marché aborde une période qui se caractérisera par des ventes de moindre ampleur et par une extension au secteur des PME.

Au cours de ce deuxième trimestre, VMWare a livré 44% des logiciels de virtualisation, contre 51% il y a un an. Ce tassement ne profite que partiellement à Microsoft puisque l'éditeur voit sa part de marché en volume passer de 20% l'an dernier à 25%. IDC indique que « pour son premier trimestre depuis son lancement, Hyper-V a eu une forte présence ». Toutefois, ce chiffre est calculé à partir de la somme des livraisons d'Hyper-V et de son ancêtre Virtual Server 2005. Et la progression des ventes d'Hyper-V est liée à celles de Windows Server 2008. Or celles-ci, au deuxième trimestre, étaient encore inférieures à celle de Windows Server 2005.

Nette domination de VMware en valeur

Au cours de ce trimestre, les livraisons de logiciels de virtualisation ont progressé de 53% (+72% il y a un an). Avec 60% de livraisons en plus, c'est l'architecture x86 qui tire le marché. Les livraisons pour les systèmes à base d'Itanium (EPIC - Explicitly Parallel Instruction Computing) augmentent de 18% tandis que celles pour les autres diminuent (-15% sur les processeurs Cisc et -7% sur les Risc).

En valeur, le marché mondial de la virtualisation a augmenté de 15%. Le segment x86 progresse plus vite que tous les autres. Il enregistre +39% alors que celui des processeurs Epic ne fait que + 9%. VMware, dont les ventes augmentent de 27%, s'octroie une part de marché en valeur de 78% grâce à ESX et VMware Server. Elle était de 86% l'an dernier. Virtuozzo arrive en deuxième position avec une part de marché qui se maintient à 16%. Microsoft, qui considère l'hyperviseur comme « un utilitaire devant être gratuit », ne récolte que 1,1% de la valeur de ce marché.

HP et Dell livrent 66% des serveurs virtualisés

Les livraisons de serveurs destinés à la virtualisation ont progressé de 52%. Avec une croissance équivalente à celle du marché, Hewlett-Packard obtient une part de marché de 34%. Dell, qui progresse de 110%, réduit l'écart avec une part de 29% (25% il y a un an). IBM arrive troisième avec 16%. IDC note une progression de 32% de ses livraisons de machines, en particulier grâce à la bonne santé de sa gamme de serveurs à base de processeurs Power.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-virtualisation-ne-progresse-plus-que-de-53-27201.html

mardi 7 octobre 2008

Novell présente sa solution de virtualisation des applications

La virtualisation des applications, tous les éditeurs de ce secteur travaillent dessus, mais peu d’offres concrètes sont aujourd’hui disponibles

Sébastien Marchadier, ingénieur avant vente de la gamme ZENworks chez Novell France, nous a présenté la solution ZENworks Application Virtualization (ZAV), créée en association avec Xenocode. Le but est ici de transformer une application afin de permettre son utilisation sur une vaste gamme de systèmes d’exploitation Microsoft (de Windows 2000 à Vista), sans aucune installation préalable. Le logiciel peut ainsi être lancé sur n’importe quelle machine : aucune librairie ne sera installée et aucune modification ne sera effectuée dans la base de registre.

La couche de virtualisation intégrée ouvre d'autres possibilités : faire fonctionner un ancien programme, comme Internet Explorer 6, sous Vista ou différentes versions d’une application sur une seule et même machine. La solution proposée par Novell permet également de diffuser des applications Java ou .Net sans installation préalable de l’environnement d’exécution correspondant sur la machine cible. Par extension, un éditeur peut tout à fait packager Firefox, Apache, MySQL et son application web sous la forme d’un unique exécutable. Pratique.

Un outil simple d’emploi

La compagnie fournit le logiciel Application Studio, qui permet de virtualiser des applications existantes. La procédure est simple : lancez Application Studio, installez l’application, et le logiciel se chargera de trouver tous les fichiers écrits sur le disque, qu’il assemblera sous la forme d’un unique fichier exécutable. Au besoin, la compagnie offre déjà un lot d’applications « prêtes à assembler ». Il suffit alors de saisir votre numéro de licence (si besoin est) et le tour est joué.

Nous avons tout particulièrement apprécié la simplicité de fonctionnement de cette solution. La possibilité de lancer des scripts lorsque l’application est lancée ou fermée est également très pratique. Dans le cas de Firefox, il devient ainsi envisageable de copier des fichiers utilisateur depuis une clé USB puis de les effacer de la machine après usage. En bref, nous retrouvons là la simplicité des « applications portables », avec une couche d’abstraction permettant un haut niveau d’indépendance face au système d’exploitation, et la possibilité de virtualiser un grand nombre d’applications (open source ou pas).

Une technologie transparente

Bon point, la couche de virtualisation qui est intégrée dans les applications ne pèse que 400 Ko. Son impact en termes de performances est peu important (le cahier des charges de Novell imposait 98 % des performances natives). Notez que les applications virtualisées avec cette technique peuvent tout à fait fonctionner dans un OS lui-même virtualisé. Les processus sont également entièrement cachés. "Cette technique est tellement efficace que l’agent de ZENworks Asset Management (ZAM) ne peut même plus détecter quelle application est effectivement lancée sur la machine de l’utilisateur. Une mise à jour future sera nécessaire pour permettre une meilleure interaction entre ZAM et ZAV", précise Sébastien Marchadier.

Plus d’informations sur cette solution sont disponibles sur cette page. Notez qu’une version d’évaluation sera disponible prochainement sur le site de Novell.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/06/novell_presente_sa_solution_de_virtualisation_des_applications

jeudi 2 octobre 2008

VMware Workstation 6.5 améliore principalement l'affichage

VMware rend disponible la version 6.5 de son offre VMware Workstation

Les nouveautés de cette mouture concerne principalement l'affichage. Elle supporte ainsi DirectX 9 3D graphics et le "Unity mode" qui permet de ne montrer, sous un OS donné, que la fenêtre de l'application active et non l'ensemble de l'interface. Une fonction intéressante par exemple avec un poste sous Linux qui utilise Microsoft Outlook. VMware Workstation 6.5 commence aussi à intégrer la gestion des versions 64 bits des OS déjà supportés précédemment.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-workstation-65-ameliore-principalement-l-affichage-27053.html