jeudi 19 juin 2008

Red Hat Summit 2008 : de nouvelles solutions de virtualisation

La compagnie dévoile trois outils liés à la virtualisation. Ils se placent tous sous licence GPL

Boston. - Paul Cormier, vice président exécutif et président produits et technologies chez Red Hat, a présenté les nouvelles solutions de virtualisation de la compagnie. Les deux premiers projets sont disponibles dès aujourd'hui en bêta sur le site www.ovirt.org. Les moutures finales de ces produits sont attendues pour le quatrième trimestre de cette année.

La société fournit tout d'abord un hyperviseur embarqué qui peut tenir aisément sur une clé USB, puisqu'il ne pèse qu'une quarantaine de mégaoctets. Il comprend un noyau Linux et la solution KVM. Les systèmes d'exploitation hôtes seront soit la Red Hat Enterprise Linux, soit Windows (soit un autre OS compatible avec KVM ou Xen). Les fonctions avancées, telle la migration « live » sont supportées.

Quoique les représentants de la compagnie nient souhaiter abandonner Xen, KVM prend une importance de plus en plus stratégique pour Red Hat. Rappelons ainsi que la Fedora 9 l'intègre en standard : vous n'aurez donc pas à changer de kernel ou à ajouter un module tiers pour accéder aux fonctions de virtualisation.

Gérer les environnements virtualisés

Le site de ce projet comprend également un outil d'administration web, lui aussi disponible en version bêta. Utilisant libvirt, il sera compatible avec un grand nombre de plates-formes et d'hyperviseurs. Il gère aussi bien les ressources virtuelles que les machines physiques ou les périphériques de stockage. Il permet enfin de surveiller un pool de serveurs et d'effectuer des audits complets.

Cette solution open source profitera de la sortie en version finale de l'outil infrastructure permettant la gestion centralisée des opérations de sécurité, Free IPA (Identity, Policy et Audit). Il s'appuie sur des technologies standardisées et ouvertes, et supporte sans problème les machines virtuelles.

Cet intérêt croissant de la part des concepteurs de systèmes d'exploitation pour la virtualisation peut sembler surprenant. Pour Paul Cormier, « la virtualisation permet de créer une nouvelle génération de systèmes d'exploitation. Elle peut avoir des applications pratiques aussi bien dans le monde des serveurs que celui du desktop, tout en rendant le système d'exploitation totalement indépendant de la machine ».

Au final, cette vision est assez proche de celle de VMware, qui voit aussi dans les outils de virtualisation le futur des OS actuels.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/18/red_hat_summit_2008_de_nouvelles_solutions_de_virtualisation_

lundi 9 juin 2008

La virtualisation comme moteur pour Vista

L'un des gros problèmes de Vista pour convaincre des utilisateurs potentiels est l'absence de compatibilité avec certaines applications

Pour Microsoft, la solution passe par la virtualisation. La société va donc lancer un nouveau produit Microsoft Entreprise Desktop Virtualisation. Basé sur les technologies de l'éditeur Kidaro, dont le rachat a été finalisé fin mai, il permettra d'installer dans une machine virtuelle tout un environnement de travail, applications comprises, et donc de ne pas être contraint par le système d'exploitation installé sur la machine.

Une façon de passer en douceur à Vista espère Microsoft. Il faudra pourtant attendre la première moitié de 2009 pour bénéficier de ce nouveau logiciel.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-virtualisation-comme-moteur-pour-vista-2180.html

vendredi 6 juin 2008

Pour IDC, XenDesktop est une bonne nouvelle malgré quelques défauts

Avec XenDesktop, Citrix propose, selon IDC, une solution intéressante pour virtualiser les postes clients

IDC regarde d'un bon oeil l'arrivée de la solution de virtualisation des postes clients XenDesktop de Citrix. Associé à XenApp (virtualisation des applications), ce concurrent direct de Virtual Desktop Infrastructure (VDI) de VMWare devient un élément clé de l'offre de Citrix. XenDesktop illustre l'intégration réussie des technologies Xen de l'éditeur. Il trouve dans la virtualisation le second souffle qui pourrait le sortir de la niche des clients légers multiplateformes.

XenDesktop se fait remarquer par son système de provisionnement qui permet de lancer jusqu'à 1000 machines virtuelles à partir d'une seule image disque. Un moyen d'e un gain d'espace de stockage et des réductions évidentes des coûts de maintenance applicative. De plus, XenDesktop et XenApp permettent un panachage des technologies pour virtualiser plus ou moins les postes clients. On appelle cela de la flexibilité.

Les difficultés derrière les avantages économiques

IDC, qui considère donc l'approche de Citrix attrayante, énumère toutefois les principales difficultés à surmonter. La première sera celle de la montée en puissance des compétences dans le domaine, tant du côté des revendeurs que des utilisateurs. Ensuite, les avantages économiques de XenDesktop ont un revers : la complexité. Son déploiement ajoute une couche supplémentaire à l'infrastructure des systèmes d'information. Cela peut à tout le moins susciter de l'appréhension chez les DSI et les pousser à différer leur décision.

XenDesktop n'est pas non plus la panacée. On connaît les difficultés à transmettre à distance le graphique et la vidéo. Ces domaines d'applications lourdes sont d'ailleurs hors du champ de la virtualisation. Autrement dit, si les communications unifiées prennent leur essor dans des entreprises qui choisissent des postes multimédia, XenDesktop n'est pas pour elles

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-pour-idc-xendesktop-est-une-bonne-nouvelle-malgre-quelques-defauts-26260.html

mardi 3 juin 2008

5 millions de téléchargements pour VirtualBox

En un an et demi, VirtualBox a été téléchargé plus de cinq millions de fois. Le logiciel commence à marquer des points face à VMware

Sun xVM VirtualBox vient de passer le cap des cinq millions de téléchargements. C'est une bonne nouvelle pour Sun Microsystems, qui a beaucoup investi dans le développement de ce logiciel de virtualisation.

La version 1.6 de VirtualBox intègre ainsi plus de 2.000 modifications. Elle existe en mouture commerciale, ou open source (quelques fonctions sont alors retirées du logiciel), pour Windows, Mac OS X, Linux et Solaris. VirtualBox supporte un grand nombre de systèmes d'exploitation cibles : Windows, Linux, Solaris, BSD (FreeBSD, NetBSD, OpenBSD), OS/2, etc.

La compagnie met l'accent sur l'intérêt de créer des appliances qui pourront fonctionner sous VirtualBox. La technique ne consiste plus à fournir un logiciel, mais à le livrer préinstallé au sein d'un système d'exploitation, le tout prenant place dans une machine virtuelle VirtualBox. La maintenance du produit est alors simplifiée.

VirtualBox peut également être contrôlé au plus bas niveau (ligne de commande ou services web), ce qui facilite son intégration en sein d'ensembles plus complexes. C'est une des raisons qui a convaincu la société Zenith Infotech de choisir ce logiciel pour son offre. Pour Akash Saraf, CEO de Zenith Infotech, "nous avons examiné tous les concurrents de VirtualBox, dont VMware. Après cette évaluation, nous avons constaté que VirtualBox présentait le meilleur niveau de fonctionnalités, de performances et d'extensibilité".

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/02/5_millions_de_telechargements_pour_virtualbox