jeudi 20 décembre 2007

La virtualisation se heurte à la résistance passive des éditeurs

La virtualisation des datacenters est en marche, mais elle risque de s'embourber dans les ornières créées par les passages obligés sous les fourches caudines des éditeurs

Si elle permet d'optimiser les ressources matérielles et, éventuellement, d'apporter une sécurisation en cas de panne, la virtualisation rajoute aussi une couche de complexité. Elle s'affirme en particulier lorsque l'on s'intéresse aux applications.

En effet, dans les écueils à éviter, nombreux sont ceux qui dénoncent l'attitude des éditeurs et la part de responsabilité qu'ils veulent bien assumer. La présence d'un hyperviseur est l'excuse idéale pour se défausser sur les autres d'un bogue.

Le dernier exemple en date est celui d'Oracle. Mécontent de voir VMware prendre de l'envergure, le spécialiste des SGBD n'a pas hésité à affirmer qu'il ne garantissait pas le fonctionnement de ses logiciels dans un environnement virtualisé par VMware.

Microsoft a annoncé fin novembre un support sur Windows Server ouvert à tous les hyperviseurs, mais en se gardant bien d'entrer dans les détails. On sait pourtant bien que c'est là que se cache le diable.

Ce n'est que la semaine dernière que SAP a annoncé qu'il allait supporter ses applications sous Windows et Linux au dessus de VMware.

Il semblerait bien que l'ensemble des fournisseurs soit surpris de la vitesse à laquelle s'étend le succès de la virtualisation. Désormais, IDC parle d'un taux de croissance annuelle de 27% jusqu'à 2011.

Dans ce contexte, c'est le manque de compétence qui freine les processus d'adaptation et d'adoption. Couplé avec le jeu de poker menteur de tous les fournisseurs, cela contribue à ralentir la diffusion de la virtualisation dans les datacenters. Manquerait plus que les utilisateurs gagnent aussi en autonomie.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-virtualisation-se-heurte-a-la-resistance-passive-des-editeurs-24891.html

mardi 18 décembre 2007

SWSoft sacrifie son nom et celui de Virtuozzo pour Parallels

SWSoft, connu pour être éditeur de Parallels, hyperviseur pour Macintosh, a décidé d'endosser le nom de ce produit à la place du sien

Il s'agit d'un choix purement marketing, puisque ex-SWSoft est aussi connu dans les datacenters pour Virtuozzo, outil de virtualisation qui exploite des containers au dessus d'un OS unique.

En pleine préparation d'une offre pour 2008 qui couvrira tous les besoins, du client au serveur, Parallels prévoit de rebaptiser ce produit Parallels Virtuozzo Containers, puis Parallels Containers.

Le nouvel ensemble sera chapeauté à la fin de l'an prochain par les outils d'administration Parallels Infrastructure Manager et Parallels System Automation. Et Parallels d'entonner le refrain habituel : "la virtualisation n'est rien, les outils d'administration sont tout".

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-swsoft-sacrifie-son-nom-et-celui-de-virtuozzo-pour-parallels-24865.html

Sun administrera la virtualisation avec xVM Ops Center

A la suite de l'annonce de xVM, son propre hyperviseur fondé sur Xen pour architecture x64(*), Sun promet pour le début de l'an prochain xVM Ops Center 1.0, sa suite d'outils d'administration. Tous les grands acteurs du marché des serveurs ont bien compris que c'est au niveau de l'administration que se joue le gain de la nouvelle donne que constitue la virtualisation.
Sur le papier, xVM Ops Center identifie et répertorie les serveurs, met à jour les firmwares, alloue des ressources matérielles, gère les hyperviseurs, attribue des ressources aux applications et supervise l'ensemble pour assurer une traçabilité des interventions.
Cette suite est l'agrégation de différents outils qui existaient déjà chez Sun, avec une nouvelle interface écrite en Ajax.

Si Sun propose xVM gratuitement sous licence GPL3, xVM Ops Center est lui payant.

(*) L'architecture x64 est l'évolution en 64 bits de l'architecture x86 32 bits avec, en prime, des ajouts successifs dans les jeux de commandes des processeurs. Ajouts qu'AMD avait commencé à faire lorsqu'il fut le premier à proposer des processeurs x64. A l'époque, Intel prônait une rupture de comptabilité et la voie Itanium pour passer aux 64 bits.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sun-administrera-la-virtualisation-avec-xvm-ops-center-24796.html

jeudi 6 décembre 2007

La virtualisation menacerait de saturer les entrées-sorties

A peine la virtualisation s'installe-t-elle sur les serveurs que la profusion des VM menacent de saturer les entrées-sorties, prévient Xsigo

La virtualisation des serveurs commence à peine à se répandre que l'on découvre ses limites. La concentration des machines virtuelles sur un nombre restreint de serveurs physiques accroît fortement les besoins d'entrées-sorties. Le risque de saturation à ce niveau risquerait de limiter le niveau de performances.

Xsigo, qui tente d'imposer sa solution de mappage virtuel des ressources de stockage, vient de produire une étude centrée sur les entrées-sorties en environnement virtualisé.

Conduite auprès d'une centaine d'informaticiens employés dans autant de grands comptes américains, cette étude montre que pour 75% d'entre eux, un serveur qui héberge des machines virtuelles requiert sept ou plus E/S, alors qu'elles ne sont que deux à quatre sur des machines traditionnelles.

De ce constat découlent les suivants :
  • 58% des informaticiens interrogés ont dû augmenter les E/S sur leurs serveurs virtualisés ;
  • 65% considèrent la simplification du câblage comme une priorité ;
  • 35% ont dû reconfigurer les connexions d'E/S au moins une demi-douzaine de fois au cours des douze derniers mois.
Selon Xsigo, qui prêche bien sûr pour sa chapelle, l'ensemble de ces contraintes a d'importantes répercussions. Cela peut conduire à la mise en place de serveurs avec une taille de 4U, les 1U ne pouvant pas accueillir un nombre suffisant d'adaptateurs d'E/S. De plus, Xsigo affirme que "la connectivité limitée" des serveurs lames s'avère être un véritable handicap. A moins d'opter, bien évidemment, pour une virtualisation des E/S dont se chargerait à merveille le VP 780 I/O Director qui exploite Infiniband et ses 10 ou 20 Gigabit.

Rappelons que, de leur côté, tant HP qu'IBM, les deux fournisseurs qui se partagent l'essentiel du marché des serveurs lames, proposent soit Virtual Connect (HP), soit Open Fabric Manager (AFM) qui permettent de virtualiser les E/S de leurs serveurs lames.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-virtualisation-menacerait-de-saturer-les-entrees-sorties-24774.html