lundi 11 mai 2009

Citrix revisite toute son offre virtualisation

Même superbe, l'annonce du support de l'iPhone comme client léger n'est que la cerise sur le gâteau de nouveautés que Citrix a présenté à sa conférence Synergy à Las Vegas

L'éditeur a aussi pré annoncé d'autres évolutions de son offre, toutes orientées vers la virtualisation, comme il se doit. Citrix a ainsi fait la démonstration technologique d'une version virtualisée de NetScaler, son cache/accélérateur d'applications Web. L'actuel NetScaler MPX, qui utilise du matériel dédié, continuera d'être proposé dans le cadre de déploiements d'envergure. L'appliance virtualisée VPX visera les configurations moins exigeantes. MPX et VPX pourront cohabiter dans une même infrastructure. VPX est promis d'ici la fin de l'année.

XenServer 5.5 se voit enrichi d'un répartiteur de charge (load balancing) et de l'intégration d'Active Directory de Microsoft. Citrix promet la mise à disposition d'ici la fin de l'année d'un switch virtuel, probablement comparable à celui présent dans vSphere, l'offre de son concurrent VMware.

Citrix fait aussi passer sa suite d'administration Essentials en version 5.5. Le fournisseur revendique plus d'une vingtaine de participants à Storage Link, son programme de certification des solutions de stockage avec la suite d'administration Citrix Essentials. Tous les grands noms y figurent, à l'exception, semble-t-il, de Sun, de Cisco et d'IBM. A noter que les efforts d'administration de Citrix excluent les environnements VMware. L'éditeur se concentre exclusivement sur le sien et celui de Microsoft. Citrix a aussi pris langue avec Amazon pour interfacer C3 (Citrix Cloud Center) - suite pour la suite qui intègre XenServer, NetScaler, XenApp et XenDesktop- avec les API d'Amazon Web Services.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-citrix-revisite-toute-son-offre-virtualisation-28566.html

mardi 21 avril 2009

VMware : VSphere 4, 'le 1er OS construisant des offres de nuage 'Saas'

La filiale d'EMC dévoile une nouvelle plate-forme permettant de réaliser du 'cloud computing' et d'opérer, en interne, ses propres prestations 'Software as a service'

Longtemps considéré comme un concept intéressant mais peu facilement accessible et concrétisable, le "traitement des données en nuage" - ou 'cloud computing', lié à la virtualisation des ressources (informatique, réseau...) - commence tout juste à se matérialiser dans les offres.
Jusqu'ici, il faut bien le dire, il a suscité plus de questions que de réponses crédibles. En particulier, la question de savoir quels avantages les entreprises peuvent avoir à laisser leurs données circuler sur des "nuages" de serveurs ou "fermes de serveurs" virtuellement dispersées et externes, donc ouvertes à quantité de risques - pertes ou piratage - et pour quels gains financiers...

VMware, l'un des pionniers de la virtualisation des traitements informatiques, prend délibéremment l'option d'une offre de gestion interne du "cloud computing". L'annonce, ce 21 avril, de VSphere 4 mentionne clairement qu'il s'agit d'un système d'exploitation ou plate-forme de traitement IT permettant aux entreprises utilisatrices elles-mêmes ou à leurs prestataires de construire "leur propre "nuage" en interne, pour construire et opérer des prestations du type 'SaaS' ou "Software as a service".

La filiale d'EMC écrit qu'il s'agit du "premier système d'exploitation pour construire "le" nuage interne" de traitement informatique"... A propos de ce VSphere 4, l'éditeur champion de la virtualisation parle également de "plate-forme de virtualisation de nouvelle génération" permettant aux entreprises et aux fournisseurs de services de délivrer de "l'IT flexible et fiable en tant que service". "Avec la promesse du 'cloud computing', les clients utilisateurs sont pressés d'en réaliser les bénéfices, mais luttent pour trouver la bonne voie et y accéder" (...), explique le communiqué de ce 21 avril. "Avec VSphere 4, ces clients utilisateurs peuvent prendre des étapes concrètes pour réaliser du "cloud computing" au sein de leur propre environnents IT"

VSphere 4 "agrégera et administrera de façon holistique de larges pans d'infrastructure - processeurs, stockage et réseau - en tant qu'environnement de traitement sans couture, flexible et dynamique". Il s'agit de "faire fonctionner toute application, existante ou de nouvelle génération, plus efficacement et avec des niveaux de service garantis". Le système apportera, "sans rupture", la puissance du 'cloud computing' au datacenter, en diminuant les coûts IT et en augmentant la capacité de réponse des services IT. Ultérieurement, VMware supportera une "fédération dynamique entre nuages internes et externes", permettant des environnements de nuages privés à travers de multiples 'datacenters' et/ou des fournisseurs de 'ruages'.

VSphere 4 est également défini comme "une extension de la précédente génération VMware Infrastructure 3" , une extension selon trois dimensions :
  • il délivre "l'efficacité et les performances requises pour opérer des applications métiers critiques dans des environnements à large échelle";
  • il apporte un "contrôle sans faille sur les niveaux de service des applications"
  • il "préserve les choix du clients en matière de hardware, de système d'exploitation, d'architecture applicative et d'hébergement sur place ou à l'extérieur".
Les gains par rapport à la précédente génération seraient de 30% sur les ratios de consolidation ; de 50% sur les économies en matière de stockage de données, et de 20% en économie d'énergie additionnelle pour la puissance de calcul et le refroidissement (en étant combiné à VMware Distributed Power Management).

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/21/vmware___vsphere_4___le_1er_os_construisant_des_offres_de_nuage___saas_

vendredi 10 avril 2009

OVF 1.0 promet la portabilité totale des machines virtuelles

Le conteneur XML d'OVF permet de transporter une machine virtuelle avec ses attributs d'un environnement à un autre

Le format OVF 1.0 (Open Virtual Machine) vient de voir le jour. Ce conteneur XML, qui assure la portabilité des machines virtuelles (VM), est un pas intéressant vers une véritable virtualisation des applications. OVF est l'indispensable sésame pour que le terme "appliance virtuelle" prenne tout son sens. L'empaquetage d'une machine virtuelle dans une enveloppe OVF est supposé garantir sa portabilité entre différents environnements en assurant son intégrité et l'automatisation de sa manipulation.

Le conteneur OVF emballe les formats de machines virtuelles propres aux hyperviseurs de VMware (VMDK), de Citrix, Microsoft et Virtual Iron (VHD) ainsi que celui de KVM, choisi par Red Hat (QCOW pour QEMU Copy-On-Write). OVF y ajoute la description des paramètres nécessaires à l'allocation de ressources pour leur fonctionnement.

Le projet Kensho de Citrix repose sur l'exploitation d'OVF

Pour l'instant, Citrix est le seul éditeur à avoir fait un usage marketing d'OVF. En juillet dernier, il avait pré-annoncé le projet Kensho, outil de portage des machines virtuelles qui repose sur l'exploitation d'OVF. On notera que Kinsho privilégie les environnements Citrix, Microsoft et Linux (version 1.1 du projet) et qu'il semble exclure celui de VMware. Du côté du libre, depuis l'automne dernier, IBM soutien le projet Open-OVF qui vise à créer une boite à outils sous licence Eclipse. Open-OVF se focalise sur les hyperviseurs Open Source Xen et KVM.

Lancé en 2007, le projet OVF a été mené à bien sous la houlette de la DMTF (Distributed Management Task Force), association professionnelle fondée en 1992 qui regroupe les plus grands noms de l'industrie qui y collaborent autour de la standardisation des outils d'administration. Le schéma CIM (Common Information Model) est le standard le plus connu de la DMTF. C'est à travers lui que tous les équipements informatiques transmettent les informations qui les concernent. OVF s'inscrit dans le cadre plus général de VMAN (Virtualisation Management Initiative).

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ovf-10-promet-la-portabilite-totale-des-machines-virtuelles-28417.html

mardi 7 avril 2009

Parallels et Nvidia virtualisent les ressources graphiques de stations de travail

Intéressant saut technologique dans le monde de la virtualisation des postes de travail

Parallels, en collaboration avec Nvidia, ouvre la voie de la virtualisation des ressources graphiques des stations de travail. Une intéressante réponse aux "power users" tels que les architectes, les graphistes et les financiers qui survivent encore dans les salles de marché.

La configuration se présente ainsi : installé sur une station de travail à base de Xeon 5500 (Nehalem), Parallels Workstation Extreme, nouvel hyperviseur de type 2 qui peut être hébergé sur les versions 64 bit de XP et de Vista ou sur RHEL, exploite la couche logicielle SLI Multi OS implantée par Nvidia sur ses dernières cartes graphiques multi-écrans Quadro FX (3800, 4800 et 5800). L'ensemble, qui tire profit de l'extension VT-d (pour Directed I/O) du jeu d'instruction des Xeon 5500, permet d'obtenir des performances graphiques à peine dégradées par rapport à une configuration non virtualisée. La première station de travail à embarquer le tandem Workstation Extreme /LSI-Multi OS sera la HP Z800, attendue pour la fin du mois.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-parallels-et-nvidia-virtualisent-les-ressources-graphiques-de-stations-de-travail-28389.html

vendredi 6 mars 2009

Le stockage au coeur des problèmes de la virtualisation, selon Forrester

Le cabinet Forrester s'est penché sur les problèmes de stockage engendrés par la virtualisation des serveurs

Pour ce faire, le cabinet a tout d'abord demandé aux 124 entreprises de son panel un état des lieux de la virtualisation dans leur système d'information à base de serveurs x86 : 78% ont déjà des environnements virtualisés en production et 20% sur leurs plateformes de développement. Les applications les plus "virtualisées" sont les serveurs Web et les serveurs d'applications (dans 81% des entreprises), les applications génériques (celles utilisées sans d'importants paramétrages, dans 65% des entreprises) et les serveurs d'infrastructures (65% des entreprises).

Du côté des applications plus lourdes, 53% des utilisateurs ont déjà virtualisé Microsoft SQLServer dans leur système d'information. On trouve aussi un taux assez élevé de virtualisation de serveurs mail (29%), de SGBD Oracle (28%) et d'applicatifs d'entreprise de cet éditeur (15%). Sans surprise, c'est VMware qui règne en maître sur la virtualisation avec 98% des déploiements pris en compte dans l'étude. Néanmoins, Microsoft (avec Virtual Server 2005 et Hyper-V) et Citrix XenServer commencent à compter. Les outils Microsoft sont utilisés chez 17% des sondés et le second chez 10%. Les utilisateurs font donc le choix de plusieurs fournisseurs pour leurs projets de virtualisation.

La solution est dans le thin provisioning

Côté stockage, la principale préoccupation est la performance des sous-systèmes. Ce point arrive en tête chez 23% des entreprises et en deuxième position dans 16%. Forrester conseille de prendre le taureau par les cornes et de réaliser une configuration test avec le fournisseur pour estimer les performances.

Le deuxième point noir est la sauvegarde. La multiplication des machines virtuelles se traduit par la difficulté de les sauvegarder dans des délais raisonnables. C'est le casse-tête majeur chez 19% des sondés. Enfin, le dernier écueil majeur auquel sont confrontées les entreprises réside dans la lourdeur de la gestion de l'allocation des ressources de stockage. Faute d'autre solution efficiente, les directions informatiques ont tendance à reproduire la même configuration sur toutes les VM. D'où un manque d'optimisation des ressources. Pour Forrester, la solution réside dans le thin provisioning. Cette technologie réserve aux applications un espace de stockage le plus proche possible de leur besoin évitant ainsi la réservation de ressources trop importantes.

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-stockage-au-coeur-des-problemes-de-la-virtualisation-selon-forrester-28191.html

jeudi 26 février 2009

VMworld Europe 2009 : le cloud passera par la virtualisation

Le contraire eut été étonnant : pour VMware, le cloud doit s'appuyer sur la virtualisation

Paul Maritz, président et CEO de l'éditeur depuis juillet dernier, a présenté la stratégie globale de l'entreprise en la matière à l'ouverture du VMworld Europe 2009 qui se tient à Cannes jusqu'au 26 février. Pour les détails techniques, il faudra néanmoins attendre quelques heures et les présentations de la deuxième journée.

Pour commencer, VMware propose de s'appuyer sur la virtualisation complète du datacenter annoncée à l'occasion de VMworld à Las Vegas cet été avec VDC-OS (Virtual data center operating system), sur les extensions de celui-ci et sa couche d'administration ainsi que sur la virtualisation du poste de travail présentée fin 2008. Pour Paul Maritz, l'objectif est de permettre aux entreprises de disposer de leur infrastructure comme d'un service ('IT as a service' par analogie avec 'Software as a service'). « J'ai expliqué à des ingénieurs de plus de 45 ans que nous voulions bâtir un mainframe logiciel, s'est amusé le CEO lors de son introduction. Et des larmes ont coulé au coin de leurs yeux. Ils étaient d'accord sur le fait que toutes ces histoires d'informatique distribuée n'étaient qu'une sorte de maladie juvénile... »

Aucune frontière entre l'infrastructure interne et le cloud

Pour entrer dans l'ère du cloud, les nouveaux outils que VMware proposera autour de ces environnements seront sous une ombrelle appelée vSphere où les rejoindront également les produits de virtualisation existants. Difficile de s'y retrouver sans connaître toutes les implications techniques de l'annonce, mais la promesse de VMware est alléchante. Paul Maritz évoque ainsi une couche basse qui devrait s'occuper de l'allocation de ressources pour l'ensemble du cloud. Un rêve qu'ont effleuré en leur temps les adeptes du grid computing... Mais c'était avant l'explosion de la virtualisation.

Une entreprise devrait donc pouvoir définir un cloud privé qui ferait fi de la frontière entre sa propre infrastructure et celle empruntée à un cloud externe. La réservation de ressources en serveurs, stockage ou réseau serait la plus simple du monde. Les applications existantes devraient tourner en toute transparence sur des infrastructures étendues, qu'elles se situent à l'intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise. La virtualisation étant utilisée pour isoler et protéger l'application et son environnement.

Aucun portage d'application

Non seulement les applications n'auront pas à être portées, réécrites, comme pour la plupart des offres cloud existantes, mais elles seront suivies à la trace. « Nous voulons un modèle d'administration qui permette de définir des niveaux de service (SLA service level agreement) précis pour les applications existantes aussi bien que pour les nouvelles. Or, l'environnement de virtualisation fournit des informations détaillées sur leur comportement. »

Paul Maritz : « Il faut prendre Microsoft au sérieux »

L'éditeur proposera aussi une API pour son vCloud, annoncé l'été dernier, afin de faciliter l'intégration de clouds internes et externes aux entreprises. Et pour VMware, les concepts de clouds étendus ne se répandront que si les acteurs du marché travaillent à la standardisation de ce genre d'API. Aussi travaille-t-il déjà sur OVF (Open virtualization format) avec d'autres éditeurs d'une part, et sur l'administration avec le DMTF (Distributed management task force).

Enfin, VMware et Intel ont profité de la matinée pour proposer une intégration plus étroite entre la Client virtualization platform du premier et la virtualisation vPro au niveau du processeur du deuxième. Un rapprochement qui permettra entre autres des mises à jour de sécurité du poste client alors même que celui-ci est éteint, ou la vérification de l'identité d'une machine virtuelle cliente.

Pas d'inquiétude par rapport à l'accord entre Microsoft et Citrix

Quant à l'annonce conjointe faite hier par Microsoft et Citrix, Paul Maritz l'a balayée d'un revers de la main. « Ca ne change rien. Microsoft est très concentré sur hyper-V et ils veulent simplement rester polis avec tout le monde. Cela ne me trompe pas un seul instant. » Mais qu'on ne s'y méprenne pas. L'ancien de Microsoft ne sous-estime en rien son ancienne entreprise. « J'ai une longue expérience de Microsoft. Vu de l'intérieur comme de l'extérieur. Et je les prends très au sérieux. Ils ont les ressources qu'il faut et ils peuvent travailler sur la virtualisation aussi longtemps qu'ils en ont envie ! Quand on est en concurrence avec Microsoft, il faut être très clair sur sa stratégie. Et c'est ce que nous faisons. Nous avons un objectif très clair. »

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmworld-europe-2009-le-cloud-passera-par-la-virtualisation-28133.html

mardi 24 février 2009

Microsoft adopte l'administration de Citrix pour sa virtualisation

La meilleure défense, c'est l'attaque

Ainsi, Microsoft a-t-il fort judicieusement choisi la date d'aujourd'hui, 23 février, avec son compère Citrix, pour annoncer une nouvelle étape de leur partenariat. Et ainsi occuper le terrain alors que commence, le 24 février, sur la Croisette à Cannes, VMworld Europe 2009, grand messe de la virtualisation made in VMware sur le Vieux Continent.

Pauvre en outils d'administration pour son tout jeune Hyper-V, le géant de Redmond a décidé d'adopter ceux de son partenaire de 20 ans, Citrix. L'éditeur de XenServer annonce que ses offres d'administration, promises pour avril, seront aussi disponibles pour Hyper-V et System Center sous le nom Citrix Essentials. « Il faut pouvoir administrer à la fois les serveurs et les postes de travail, à la fois les machines virtuelles et les machines physiques, » a insisté David Greschler, directeur du marketing pour System Center au sein de la division Windows Enterprise Management Division de Microsoft.

Jusqu'à 1000 machines virtuelles à partir d'une seule image maître

Le partenariat inclut ainsi les quatre produits d'administration de Citrix. Advanced Storage Integration qui s'appuie sur la technologie Storagelink. Celle-ci détecte automatiquement l'ensemble des équipements de stockage connectés et les gère directement, y compris pour le déploiement de machines virtuelles converties de Hyper-V vers Xen Server, ou l'inverse. La fonction Dynamic Provisioning Services gère quant à elle un ensemble d'images maîtres qui peuvent être utilisées à la demande pour installer des machines virtuelles Hyper-V ou des serveurs physiques. Si l'on en croit les deux partenaires, il devrait être possible de générer un millier de machines virtuelles à partir d'une seule image maître.

Hypervisor Interoperability assure l'administration de machines virtuelles dans des environnements qui mixent Hyper-V et XenServer. « Cela assurera une très grande agilité entre les machines virtuelles 'jumelles' Xen Server et Hyper-V, insiste Simon Crosby, directeur technique (CTO) pour la division virtualisation at administration de Citrix. Un simple redémarrage suffira pour rendre les deux environnements compatibles.» Enfin, Automated Lab Management est un environnement de développement, de test et de déploiement d'applications qui automatise la gestion du cycle de vie de la machine virtuelle, y compris lorsqu'elle doit migrer entre différentes plateformes systèmes.

Pour Microsoft, les utilisateurs abandonneront un VMware, jugé trop propriétaire...

Quant à leur concurrent majeur, VMware, les deux partenaires ont affiché la même certitude. Pour eux, « le numéro un de la virtualisation reste propriétaire et manque de partenaires. Et comme les clients vont désormais avoir le choix d'aller vers des solutions ouvertes, ils vont y aller. » On notera l'habituelle confusion entre logiciel libre et logiciel gratuit qu'induit immanquablement le vocable anglo-saxon 'free'... Hyper-V a beau être gratuit, il n'en reste pas moins la propriété de Microsoft. Il est vrai cependant que VMware et sa maison mère EMC, ne pourront pas demeurer éternellement passifs face à l'arrivée de Microsoft sur ce marché. Avec un hyperviseur gratuit (Xen Server deviendra gratuit lui aussi en avril). Et désormais plus simple à administrer.

David Greschler prévient : « Le temps de la V1 des hyperviseurs est révolu. Désormais, ils sont gratuits. Et la valeur n'est plus dans l'hyperviseur, mais dans tout ce que l'on va bâtir autour. » L'édition Platinum de Citrix Essentials, sans la fonction destinée aux développeurs Automated Lab Management, coutera environ 1 500 dollars par serveur physique. Avec cette fonction, il reviendra à 3 000 dollars par machine.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-adopte-l-administration-de-citrix-pour-sa-virtualisation-28119.html

jeudi 5 février 2009

Dell choisit Xsigo pour virtualiser les entrées/sorties

La start-up Xsigo, spécialiste de la virtualisation des I/O, accède à la reconnaissance avec Dell

Dell va commercialiser la technologie de virtualisation des entrées/sorties de Xsigo, un spécialiste du domaine depuis 2007, avec ses serveurs PowerEdge et des baies de stockage PowerVault et EqualLogic. En commercialisant l'appliance en rack Xsigo VP780 I/O Director, Dell fait plus que combler son retard vis-à-vis de HP et d'IBM. Ces deux-là ont, chacun, leur propre technologie de virtualisation des I/O pour leurs serveurs lames : VirtualConnect I/O sur les BladeSystem de HP et Open Fabric Manager sur les BladeCenter d'IBM.

La semaine dernière, Blade Network Technologies (BNT), essaimage de Nortel, a annoncé VMready, technologie pour virtualiser l'accès à ses routeurs en rack. Méconnu, BNT fournit pourtant IBM et HP.

Vendu 30 000 $, le Xsigo VP780 accepte 24 ports en provenance de serveurs interfacés en Infiniband, et peut recevoir jusqu'à 15 modules d'I/O, chacun avec quatre ports gigabit Ethernet iSCSI, un 10 gigabit iSCSI et deux ports FC 4 Gbits. Dell fait miroiter des économies de l'ordre de 50% sur trois ans en remplaçant les équipements d'I/O physiques par la solution de virtualisation de Xsigo.

Xsigo, qu'aucun accord d'exclusivité ne lie avec Dell, a déjà signé un accord similaire avec Verari, spécialiste des serveurs lames, en octobre dernier. A voir tous ces fabricants de serveurs s'intéresser de très près aux commutateurs d'entrées/sorties de leurs machines, Cisco fait donc bien de préparer son arrivée sur le marché des serveurs.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-dell-choisit-xsigo-pour-virtualiser-les-entrees-sorties-27995.html

XenDesktop 3 de Citrix devrait gérer deux fois plus de clients

Citrix va livrer ce mois-ci la version 3 de XenDesktop, sa solution de virtualisation pour les postes clients

Par rapport à la précédente mouture, elle devrait gérer deux fois plus de clients, dans un environnement comparable. Ce progrès s'explique, selon l'éditeur, par l'exploitation des images systèmes centralisées et dédupliquées qui sont, soit activées sur le serveur, soit envoyées en streaming vers les clients capables de faire tourner en local l'OS et les applications.

A cela s'ajoute HDX MediaStream pour l'optimisation de la gestion des fichiers multimédia. D'une part, cette technologie optimise la bande passante réseau pour les fichiers multimédias (HDX Broadcast) et, d'autre part, elle exploite les composants multimédias en local tels que les lecteurs MP3, les appareils photo numériques, les smartphones, les scanners etc. (HDX Plug-and-Play).
HDX rappelle les protocoles RDP enhancements et RGS (Remote Graphic Software) que HP a annoncé mi-décembre dans le même but.

L'hyperviseur est livré dans l'offre Delivery Center

XenDesktop 3 est aussi annoncé avec des outils d'administration du profil des utilisateurs et le support de cartes à puce pour la sécurisation. Il s'intègre dans l'offre globale Delivery Center qui regroupe l'ensemble des briques de l'éditeur pour la virtualisation. Outre Xendesktop, on y trouve XenServer et App Receiver.

Citrix fait monter Microsoft au front pour soutenir XenDesktop 3. Confronté à la montée en puissance de la virtualisation des postes clients, l'éditeur de Windows ne peut pas ouvertement prôner des technologies qui le menacent directement. Citrix lui permet d'être présent sur le créneau sans cannibaliser son offre. XenDesktop 3 est annoncé à un prix de départ de 75$ par poste client virtualisé.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-xendesktop-3-de-citrix-devrait-gerer-deux-fois-plus-de-clients-27993.html