jeudi 24 juillet 2008

VMware propose gratuitement une nouvelle version de son hyperviseur ESXi

Mardi 22 juillet, VMware a annoncé qu'il offrira gratuitement une version « à faible encombrement » de son logiciel de virtualisation ESX

Pour l'éditeur, il s'agit de répondre à la pression de Microsoft et de Citrix. « La prochaine version d'ESXi, sera disponible dans deux semaines, et gratuitement » a déclaré le tout nouveau PDG de VMware, Paul Maritz, lors d'une conférence téléphonique sur les résultats de l'entreprise. Ancien de Microsoft, ce dernier remplace depuis à peine deux semaines l'ex PDG et fondateur de VMware, Diane Greene, démise de ses fonctions à la surprise générale.

ESXi est un hyperviseur de base. Pour VMware, il s'agit d'occuper le terrain avec ce outil qui était déjà à bas prix, tout en se diversifiant au-delà de la simple fonction de virtualisation. Le produit, décrit par Bogomil Balkansky, directeur marketing chez VMware, dispose de toutes les possibilités de l'ancien ESX, dont les fonctions d'infrastructure avancées, telles que VMotion, qui permet le déplacement à la volée de machines virtuelles entre les serveurs. « Fonctionnellement, les deux produits sont équivalents, ESXi fait tout ce que fait ESX », déclare Bogomil Balkansky.

Une version gratuite pour concurrencer plus efficacement Microsoft

VMware rend gratuit ESXi et non ESX parce que c'est celui qui a l'architecture la plus récente. Et c'est le produit que VMware espère voir le plus largement utilisé par ses clients. ESXi exploite une technologie sans agent pour son administration, c'est pourquoi son empreinte système est beaucoup plus faible (32 Mo) que celle d'ESX. Pour Tom Bittman, analyste au Gartner, cette initiative est significative. Elle va permettre à VMware de concurrencer plus efficacement Microsoft, qui fournit systématiquement son logiciel de virtualisation Hyper-V aux clients qui achètent les versions haut de gamme de son système d'exploitation pour serveur, Windows Server.

« La plupart des entreprises achètent d'autres produits de VMware avec l'hyperviseur, ce qui permet à l'éditeur de rendre ESXi gratuit. Ils auraient du le donner dès le début, cela a été une erreur de leur part, explique Tom Bittman. » ESXi coûte actuellement 500 $. « Ce produit gratuit va exposer VMware à un plus grand nombre de clients, estime Bogomil Balkansky. Et nous sommes sûrs qu'ils sauteront le pas et évolueront vers notre produit d'infrastructure virtuelle. »

« Microsoft est un formidable concurrent, mais il n'est pas invincible. Je sais qu'ils peuvent se permettre d'attendre », ajoute pour sa part Paul Maritz, lors de la même conférence. Mais sur un marché, où une société comme VMware possède déjà une sérieuse implantation, « Cela dit, sur des marchés où il y a un leader de fait - sous-entendu comme VMware-, il peut être très dur, même pour Microsoft, de rattraper son retard », a-t-il conclu.

VMware a publié ses résultats pour le deuxième trimestre de l'année, clos le 30 juin, avec un CA de 456 M$, en hausse de 54% par rapport au même trimestre il y a un an. Le bénéfice s'est élevé à 92 M$. Mais VMware a baissé de 14% en bourse. Les analystes attendaient des revenus de 458,6 millions de dollars.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-propose-gratuitement-une-nouvelle-version-de-son-hyperviseur-esxi-26616.html

mercredi 9 juillet 2008

VMware, champion de la virtualisation ?

Une récente enquête d'IDC montre que les solutions VMware tiennent une place de choix sur le marché de la virtualisation

Selon une étude IDC parue ce mardi, parmi les entreprises européennes qui ont implémenté la virtualisation dans leurs centres informatiques, 89% l'ont fait dans le but de réduire les coûts. Dans la pratique, 59% des installations offrent un ratio de consolidation des serveurs de 4:1, soit une économie potentielle en terme de consommation électrique et de surface occupée pouvant atteindre un maximum de 75%.

Enfin, 45% des entreprises utilisatrices comptent généraliser la virtualisation dans leurs nouveaux déploiements (ou l'ont déjà fait).

« Ces deux dernières années, les déploiements de virtualisation réservés initialement aux aspects les plus stratégiques de l'activité sont rapidement devenus une pratique standard des entreprises pour la gestion de leurs infrastructures informatiques », confirme Mark Stradling, vice-président EMEA de VMware.

Cette étude fait également apparaître que 82% des entreprises qui déploient des serveurs virtualisés ont utilisé des produits siglés VMware. Un beau succès pour la compagnie.

« Depuis trois ans, notre utilisation de la virtualisation s'est considérablement développée. D'implémentations tactiques et ciblées, nous avons standardisé l'ensemble de nos opérations sur VMware Infrastructure et nous donnons la priorité à la technologie de VMware chaque fois que possible. Le véritable atout de la technologie de virtualisation VMware réside dans sa simplicité d'utilisation et dans les avantages quantifiables qu'elle nous apporte », déclare Eric Swinsiarski, architecte technique de Socram.

L'utilisation de la virtualisation pourrait croître à un rythme encore plus soutenu dans le futur. IDC estime ainsi que cette hausse pourrait atteindre les 52% en 2009. Plus de la moitié des entreprises non utilisatrices compteraient également sauter le pas d'ici un an, précise IDC.

Reste que VMware devra probablement partager ce marché avec les nouveaux poids lourds de la virtualisation, tels Hyper-V ou Xen.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/07/08/vmware__champion_de_la_virtualisation__

jeudi 19 juin 2008

Red Hat Summit 2008 : de nouvelles solutions de virtualisation

La compagnie dévoile trois outils liés à la virtualisation. Ils se placent tous sous licence GPL

Boston. - Paul Cormier, vice président exécutif et président produits et technologies chez Red Hat, a présenté les nouvelles solutions de virtualisation de la compagnie. Les deux premiers projets sont disponibles dès aujourd'hui en bêta sur le site www.ovirt.org. Les moutures finales de ces produits sont attendues pour le quatrième trimestre de cette année.

La société fournit tout d'abord un hyperviseur embarqué qui peut tenir aisément sur une clé USB, puisqu'il ne pèse qu'une quarantaine de mégaoctets. Il comprend un noyau Linux et la solution KVM. Les systèmes d'exploitation hôtes seront soit la Red Hat Enterprise Linux, soit Windows (soit un autre OS compatible avec KVM ou Xen). Les fonctions avancées, telle la migration « live » sont supportées.

Quoique les représentants de la compagnie nient souhaiter abandonner Xen, KVM prend une importance de plus en plus stratégique pour Red Hat. Rappelons ainsi que la Fedora 9 l'intègre en standard : vous n'aurez donc pas à changer de kernel ou à ajouter un module tiers pour accéder aux fonctions de virtualisation.

Gérer les environnements virtualisés

Le site de ce projet comprend également un outil d'administration web, lui aussi disponible en version bêta. Utilisant libvirt, il sera compatible avec un grand nombre de plates-formes et d'hyperviseurs. Il gère aussi bien les ressources virtuelles que les machines physiques ou les périphériques de stockage. Il permet enfin de surveiller un pool de serveurs et d'effectuer des audits complets.

Cette solution open source profitera de la sortie en version finale de l'outil infrastructure permettant la gestion centralisée des opérations de sécurité, Free IPA (Identity, Policy et Audit). Il s'appuie sur des technologies standardisées et ouvertes, et supporte sans problème les machines virtuelles.

Cet intérêt croissant de la part des concepteurs de systèmes d'exploitation pour la virtualisation peut sembler surprenant. Pour Paul Cormier, « la virtualisation permet de créer une nouvelle génération de systèmes d'exploitation. Elle peut avoir des applications pratiques aussi bien dans le monde des serveurs que celui du desktop, tout en rendant le système d'exploitation totalement indépendant de la machine ».

Au final, cette vision est assez proche de celle de VMware, qui voit aussi dans les outils de virtualisation le futur des OS actuels.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/18/red_hat_summit_2008_de_nouvelles_solutions_de_virtualisation_

lundi 9 juin 2008

La virtualisation comme moteur pour Vista

L'un des gros problèmes de Vista pour convaincre des utilisateurs potentiels est l'absence de compatibilité avec certaines applications

Pour Microsoft, la solution passe par la virtualisation. La société va donc lancer un nouveau produit Microsoft Entreprise Desktop Virtualisation. Basé sur les technologies de l'éditeur Kidaro, dont le rachat a été finalisé fin mai, il permettra d'installer dans une machine virtuelle tout un environnement de travail, applications comprises, et donc de ne pas être contraint par le système d'exploitation installé sur la machine.

Une façon de passer en douceur à Vista espère Microsoft. Il faudra pourtant attendre la première moitié de 2009 pour bénéficier de ce nouveau logiciel.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-virtualisation-comme-moteur-pour-vista-2180.html

vendredi 6 juin 2008

Pour IDC, XenDesktop est une bonne nouvelle malgré quelques défauts

Avec XenDesktop, Citrix propose, selon IDC, une solution intéressante pour virtualiser les postes clients

IDC regarde d'un bon oeil l'arrivée de la solution de virtualisation des postes clients XenDesktop de Citrix. Associé à XenApp (virtualisation des applications), ce concurrent direct de Virtual Desktop Infrastructure (VDI) de VMWare devient un élément clé de l'offre de Citrix. XenDesktop illustre l'intégration réussie des technologies Xen de l'éditeur. Il trouve dans la virtualisation le second souffle qui pourrait le sortir de la niche des clients légers multiplateformes.

XenDesktop se fait remarquer par son système de provisionnement qui permet de lancer jusqu'à 1000 machines virtuelles à partir d'une seule image disque. Un moyen d'e un gain d'espace de stockage et des réductions évidentes des coûts de maintenance applicative. De plus, XenDesktop et XenApp permettent un panachage des technologies pour virtualiser plus ou moins les postes clients. On appelle cela de la flexibilité.

Les difficultés derrière les avantages économiques

IDC, qui considère donc l'approche de Citrix attrayante, énumère toutefois les principales difficultés à surmonter. La première sera celle de la montée en puissance des compétences dans le domaine, tant du côté des revendeurs que des utilisateurs. Ensuite, les avantages économiques de XenDesktop ont un revers : la complexité. Son déploiement ajoute une couche supplémentaire à l'infrastructure des systèmes d'information. Cela peut à tout le moins susciter de l'appréhension chez les DSI et les pousser à différer leur décision.

XenDesktop n'est pas non plus la panacée. On connaît les difficultés à transmettre à distance le graphique et la vidéo. Ces domaines d'applications lourdes sont d'ailleurs hors du champ de la virtualisation. Autrement dit, si les communications unifiées prennent leur essor dans des entreprises qui choisissent des postes multimédia, XenDesktop n'est pas pour elles

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-pour-idc-xendesktop-est-une-bonne-nouvelle-malgre-quelques-defauts-26260.html

mardi 3 juin 2008

5 millions de téléchargements pour VirtualBox

En un an et demi, VirtualBox a été téléchargé plus de cinq millions de fois. Le logiciel commence à marquer des points face à VMware

Sun xVM VirtualBox vient de passer le cap des cinq millions de téléchargements. C'est une bonne nouvelle pour Sun Microsystems, qui a beaucoup investi dans le développement de ce logiciel de virtualisation.

La version 1.6 de VirtualBox intègre ainsi plus de 2.000 modifications. Elle existe en mouture commerciale, ou open source (quelques fonctions sont alors retirées du logiciel), pour Windows, Mac OS X, Linux et Solaris. VirtualBox supporte un grand nombre de systèmes d'exploitation cibles : Windows, Linux, Solaris, BSD (FreeBSD, NetBSD, OpenBSD), OS/2, etc.

La compagnie met l'accent sur l'intérêt de créer des appliances qui pourront fonctionner sous VirtualBox. La technique ne consiste plus à fournir un logiciel, mais à le livrer préinstallé au sein d'un système d'exploitation, le tout prenant place dans une machine virtuelle VirtualBox. La maintenance du produit est alors simplifiée.

VirtualBox peut également être contrôlé au plus bas niveau (ligne de commande ou services web), ce qui facilite son intégration en sein d'ensembles plus complexes. C'est une des raisons qui a convaincu la société Zenith Infotech de choisir ce logiciel pour son offre. Pour Akash Saraf, CEO de Zenith Infotech, "nous avons examiné tous les concurrents de VirtualBox, dont VMware. Après cette évaluation, nous avons constaté que VirtualBox présentait le meilleur niveau de fonctionnalités, de performances et d'extensibilité".

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/02/5_millions_de_telechargements_pour_virtualbox

vendredi 30 mai 2008

VMware achète B-hive Networks, éditeur d'un outil de monitoring d'applications

VMware a annoncé avoir acheté l'éditeur israélien B-hive Networks qui propose B-hive Conductor, outil de mesure de performances des temps de réponse d'une application virtuelle déportée sur le réseau

VMware souligne que l'outil de B-hive, qui peut indiquer automatiquement à l'hyperviseur de VMware les solutions à apporter, n'a pas besoin de l'installation d'un agent.

Les API de Conductor sont à la disposition des partenaires de VMware.

La filiale d'EMC va utiliser l'implantation en Israël de B-hive pour y ouvrir son premier centre de R&D. B-hive est la neuvième opération de croissance externe de VMware depuis 2005 :

  • Mai 2005 : AOG, spécialiste du capacity planning. Le produit d'AOG a té intégré à Capacity Planner.
  • Juin 2006 : Akimbi Systems, dont le logiciel Slingshot permet de créer une infrastructure de test en vue d'automatiser la mise en place et la suppression des VM.
  • Avril 2007 : Propero, éditeur d'un logiciel de virtualisation des postes clients dont le 'connection broker' (courtier en connexions) contrôle à quelle VM cliente l'utilisateur se connecte.
  • Août 2007 : Determina dont l'outil de sécurité alerte en temps réel des attaques et des menaces.
  • Septembre 2007 : Dunes, éditeur d'un outil d'automatisation de process (PBA) qui prend en charge la gestion des ressources pour les VM et leur suppression.
  • Octobre 2007 : Sciant, spécialiste de l'externalisation.
  • Janvier 2008 : Foedus, société de services centrée sur les infrastructures virtuelles.
  • Janvier 2008 : Thinstall qui édite des outils pour la gestion des ressources, le déploiement et la mise à jour des environnements clients virtuels compatibles avec l'offre de VMware.
  • Mai 2008 : B-hive.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-achete-b-hive-networks-editeur-d-un-outil-de-monitoring-d-applications-26208.html