D'ici trois ans, la virtualisation sera la technologie dominante dans les centres serveurs, affirme le cabinet d'étude britannique Butler Group. Il l'explique par la convergence de trois phénomènes : la nécessité de réduire la consommation électrique, celle de réagir de plus en plus vite aux évolutions du marché et, enfin, celle d'automatiser le plus de tâches possibles pour réduire les coûts d'exploitation.Des économies jusqu'à 40% à 60% sur l'infrastructure sont envisageables dans certains cas.Mais attention, prévient le Butler Group, la mutation n'est pas sans difficulté tant d'ordre informatique qu'entrepreneurial. La virtualisation implique la disparition du stockage d'information "en silo" tant d'un point de vue informatique qu'organisationnel. Parmi les exemples concrets cités par le Butler Group :
- La consolidation de 250 serveurs bi-coeurs permet d'économiser 2 M£ (2,8 M€) sur trois ans ;
- L'économie d'électricité réalisée en passant d'un parc micro de 1000 machines à un environnement de clients légers avec des environnements de travail virtuels atteint 78 000£ (110 000€)/an.
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