mercredi 17 décembre 2008

VMware achète Tungsten Graphics spécialiste de l'affichage

Il est clair que les technologies que domine Tungsten Graphics vont permettre à VMware d'optimiser la dimension graphique des clients virtualisés

VMware a, en toute discrétion, mis la main sur Tungsten Graphics. Cette petite société, constituée de développeurs chevronnés, est spécialiste du graphisme 3D et travaille sur trois axes. Pour commencer, sur l'architecture TG-Gallium3D qui permet de créer une couche d'abstraction entre le matériel et les API. Né sous Linux, Galium3D est présenté comme opérationnel sous Windows. Ensuite sur TTM (translation-table maps) memory manager, un gestionnaire de mémoire graphique qui pallie les faiblesses de Linux dans ce domaine. Et, enfin, Mesa/DRI : Mesa est une implantation Open source de l'API OpenGL tandis que DRI (Direct Rendering Infrastructure) est un framework pour l'accès direct à la GPU (carte graphique). Il est utilisé dans tous les drivers 3D pour les postes clients sous Linux.

Malgré la discrétion de VMware, il apparaît évident que le savoir-faire de Tungsten Graphics devrait contribuer à améliorer l'aspect graphique de la virtualisation des postes clients. Ce domaine est aussi crucial que complexe à résoudre sur un poste virtualisé. L'affichage est à la fois la composante la plus "lourde" à virtualiser et l'élément le plus probant pour apprécier la performance d'un poste virtualisé.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-achete-tungsten-graphics-specialiste-de-l-affichage-27659.html

jeudi 23 octobre 2008

VMware Workstation 6.5 : le test

Cette version apporte quelques nouveautés essentielles pour les professionnels et les développeurs

La version 6.5 de VMware Workstation est sortie fin septembre. Cet outil de virtualisation desktop est un des seuls du marché à demeurer payant. Toutefois, contrairement aux offres concurrentes, ce logiciel est une véritable boite à outils permettant de créer et tester des machines virtuelles que d’autres personnes pourront utiliser gratuitement avec VMware Player. En fait, une machine virtuelle créée sous VMware Workstation fonctionnera avec presque tous les autres produits de la firme.

ACE (Assured Computing Environment) permet d’aller encore plus loin, en favorisant la création d’images virtuelles avancées. Il offre un contrôle précis des ressources accessibles, un chiffrement optionnel des données et la possibilité d’utiliser l’appliance à partir d’une clé USB. Des fonctions particulières permettent de faciliter le travail des formateurs (comme l’enregistrement vidéo) ou des programmeurs (via l’intégration avec les outils de développement externes). Fonction intéressante de cette nouvelle mouture, il est possible de télécharger une image virtuelle directement depuis Internet. Dans ce cas, le lancement de la machine virtuelle est possible, même si le téléchargement n’est pas encore achevé. Là encore, le but est de faciliter le déploiement de la solution.

Universel, mais pas toujours rapide

Nous avons testé ce logiciel sous Windows (il existe également en version Linux). Premier constat, l’interface utilisateur ne change pas. Assez complexe, elle déroutera le néophyte. Le mode plein écran est toutefois très confortable. Il est même possible de basculer d’un clic la machine virtuelle en mode mono ou multi-écrans. La compatibilité de VMware Workstation est bonne : la plupart des systèmes d’exploitation fonctionneront sans problèmes. Les options de configuration sont très fines ; une bonne chose. Effectivement, certains OS refuseront de démarrer avec plusieurs processeurs ou certaines techniques de virtualisation. C’est le cas de la CentOS, qui ne fonctionne qu’avec un seul processeur émulé.

Petit regret, sur un système monoprocesseur multicœur, VMware émule autant de processeurs virtuels que le système hôte dispose de cœurs. En conséquence, Windows XP Édition Familiale n’utilisera qu’une seule unité de calcul (il reconnaît les cœurs multiples, mais se limite aux configurations monocœurs). La vitesse des systèmes d’exploitation hôtes est en retrait par rapport au concurrent direct de VMware Workstation, Sun VirtualBox. L’installation d’un système d’exploitation est ainsi assez longue. Les VMware Tools changent cependant la donne. En plus d’activer l’intégration du pointeur, le partage des dossiers et le changement de résolution à la volée, ils fournissent des pilotes optimisés ainsi qu’un module accélérant les accès mémoire effectués depuis la machine virtuelle. Une fois ces outils installés, les performances sont excellentes.

Les VMware Tools sont disponibles pour Windows (depuis la version 98, en 32 bits et 64 bits), Linux x86 (32 bits ou 64 bits), Solaris x86 (depuis la version 8) et Netware. Pour améliorer encore les performances, il est possible de défragmenter les images disque, mais aussi de récupérer l’espace inutilisé sur les disques de taille dynamique. Cette fonction est également disponible sur les systèmes d’exploitation hôtes Linux. VMware devra toutefois revoir sa copie, le compactage des disques étant impossible si vous avez créé des instantanés.

3D et environnement unifié

Unity permet de faire fonctionner les applications de votre environnement virtuel directement sur votre bureau classique. Quoiqu’un peu lent, ce module est efficace. L’intégration d’une application virtualisée au sein du système hôte est alors parfaite. Bon point, Unity fonctionne avec les hôtes Windows et Linux. VMware Workstation 6.5 supporte aussi DirectX 9.0c. Le système d’exploitation Windows XP – en mode virtualisé – offre ainsi des performances 3D en large hausse. Espérons qu’une future mouture de VMware proposera la même fonction pour Linux et les autres systèmes Microsoft.

L’outil ultime du développeur ?

L’intégration avec les outils de développement tiers (comme VisualStudio ou Eclipse) est plus efficace. Le logiciel peut ainsi enregistrer une séance, au plus bas niveau, ce qui permet ensuite d’effectuer des opérations de débogage. Seule limite, la machine virtuelle doit utiliser un unique processeur. Cet outil permet néanmoins de faire de VMware une application indispensable pour les développeurs système.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/22/vmware_workstation_6_5___le_test

mardi 21 octobre 2008

La virtualisation ne progresse plus que de... 53% !

Le ralentissement d'une croissance jusque-là vertigineuse et, dans une moindre mesure, l'arrivée d'Hyper-V de Microsoft ont eu un léger impact sur la domination de VMWare

L'étude du marché de la virtualisation au deuxième trimestre par IDC souligne des signes de maturation sur un secteur qui demeure largement dominé par VMWare malgré l'irruption de Microsoft. IDC estime que la phase de consolidation des grands parcs de serveurs grâce à la virtualisation tire à sa fin. Le marché aborde une période qui se caractérisera par des ventes de moindre ampleur et par une extension au secteur des PME.

Au cours de ce deuxième trimestre, VMWare a livré 44% des logiciels de virtualisation, contre 51% il y a un an. Ce tassement ne profite que partiellement à Microsoft puisque l'éditeur voit sa part de marché en volume passer de 20% l'an dernier à 25%. IDC indique que « pour son premier trimestre depuis son lancement, Hyper-V a eu une forte présence ». Toutefois, ce chiffre est calculé à partir de la somme des livraisons d'Hyper-V et de son ancêtre Virtual Server 2005. Et la progression des ventes d'Hyper-V est liée à celles de Windows Server 2008. Or celles-ci, au deuxième trimestre, étaient encore inférieures à celle de Windows Server 2005.

Nette domination de VMware en valeur

Au cours de ce trimestre, les livraisons de logiciels de virtualisation ont progressé de 53% (+72% il y a un an). Avec 60% de livraisons en plus, c'est l'architecture x86 qui tire le marché. Les livraisons pour les systèmes à base d'Itanium (EPIC - Explicitly Parallel Instruction Computing) augmentent de 18% tandis que celles pour les autres diminuent (-15% sur les processeurs Cisc et -7% sur les Risc).

En valeur, le marché mondial de la virtualisation a augmenté de 15%. Le segment x86 progresse plus vite que tous les autres. Il enregistre +39% alors que celui des processeurs Epic ne fait que + 9%. VMware, dont les ventes augmentent de 27%, s'octroie une part de marché en valeur de 78% grâce à ESX et VMware Server. Elle était de 86% l'an dernier. Virtuozzo arrive en deuxième position avec une part de marché qui se maintient à 16%. Microsoft, qui considère l'hyperviseur comme « un utilitaire devant être gratuit », ne récolte que 1,1% de la valeur de ce marché.

HP et Dell livrent 66% des serveurs virtualisés

Les livraisons de serveurs destinés à la virtualisation ont progressé de 52%. Avec une croissance équivalente à celle du marché, Hewlett-Packard obtient une part de marché de 34%. Dell, qui progresse de 110%, réduit l'écart avec une part de 29% (25% il y a un an). IBM arrive troisième avec 16%. IDC note une progression de 32% de ses livraisons de machines, en particulier grâce à la bonne santé de sa gamme de serveurs à base de processeurs Power.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-virtualisation-ne-progresse-plus-que-de-53-27201.html

mardi 7 octobre 2008

Novell présente sa solution de virtualisation des applications

La virtualisation des applications, tous les éditeurs de ce secteur travaillent dessus, mais peu d’offres concrètes sont aujourd’hui disponibles

Sébastien Marchadier, ingénieur avant vente de la gamme ZENworks chez Novell France, nous a présenté la solution ZENworks Application Virtualization (ZAV), créée en association avec Xenocode. Le but est ici de transformer une application afin de permettre son utilisation sur une vaste gamme de systèmes d’exploitation Microsoft (de Windows 2000 à Vista), sans aucune installation préalable. Le logiciel peut ainsi être lancé sur n’importe quelle machine : aucune librairie ne sera installée et aucune modification ne sera effectuée dans la base de registre.

La couche de virtualisation intégrée ouvre d'autres possibilités : faire fonctionner un ancien programme, comme Internet Explorer 6, sous Vista ou différentes versions d’une application sur une seule et même machine. La solution proposée par Novell permet également de diffuser des applications Java ou .Net sans installation préalable de l’environnement d’exécution correspondant sur la machine cible. Par extension, un éditeur peut tout à fait packager Firefox, Apache, MySQL et son application web sous la forme d’un unique exécutable. Pratique.

Un outil simple d’emploi

La compagnie fournit le logiciel Application Studio, qui permet de virtualiser des applications existantes. La procédure est simple : lancez Application Studio, installez l’application, et le logiciel se chargera de trouver tous les fichiers écrits sur le disque, qu’il assemblera sous la forme d’un unique fichier exécutable. Au besoin, la compagnie offre déjà un lot d’applications « prêtes à assembler ». Il suffit alors de saisir votre numéro de licence (si besoin est) et le tour est joué.

Nous avons tout particulièrement apprécié la simplicité de fonctionnement de cette solution. La possibilité de lancer des scripts lorsque l’application est lancée ou fermée est également très pratique. Dans le cas de Firefox, il devient ainsi envisageable de copier des fichiers utilisateur depuis une clé USB puis de les effacer de la machine après usage. En bref, nous retrouvons là la simplicité des « applications portables », avec une couche d’abstraction permettant un haut niveau d’indépendance face au système d’exploitation, et la possibilité de virtualiser un grand nombre d’applications (open source ou pas).

Une technologie transparente

Bon point, la couche de virtualisation qui est intégrée dans les applications ne pèse que 400 Ko. Son impact en termes de performances est peu important (le cahier des charges de Novell imposait 98 % des performances natives). Notez que les applications virtualisées avec cette technique peuvent tout à fait fonctionner dans un OS lui-même virtualisé. Les processus sont également entièrement cachés. "Cette technique est tellement efficace que l’agent de ZENworks Asset Management (ZAM) ne peut même plus détecter quelle application est effectivement lancée sur la machine de l’utilisateur. Une mise à jour future sera nécessaire pour permettre une meilleure interaction entre ZAM et ZAV", précise Sébastien Marchadier.

Plus d’informations sur cette solution sont disponibles sur cette page. Notez qu’une version d’évaluation sera disponible prochainement sur le site de Novell.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/06/novell_presente_sa_solution_de_virtualisation_des_applications

jeudi 2 octobre 2008

VMware Workstation 6.5 améliore principalement l'affichage

VMware rend disponible la version 6.5 de son offre VMware Workstation

Les nouveautés de cette mouture concerne principalement l'affichage. Elle supporte ainsi DirectX 9 3D graphics et le "Unity mode" qui permet de ne montrer, sous un OS donné, que la fenêtre de l'application active et non l'ensemble de l'interface. Une fonction intéressante par exemple avec un poste sous Linux qui utilise Microsoft Outlook. VMware Workstation 6.5 commence aussi à intégrer la gestion des versions 64 bits des OS déjà supportés précédemment.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-workstation-65-ameliore-principalement-l-affichage-27053.html

vendredi 19 septembre 2008

Citrix place la V5 de XenServer au coeur de son cloud

Equipé pour affronter ESX de Vmware et Hyper-V de Microsoft, XenServer 5 est aussi la brique de base de C3, pour Citrix Cloud Center

Citrix profite de l'annonce de la version 5 de son hyperviseur XenServer pour proposer C3, pour Citrix Cloud Center, une suite logicielle pour mettre en place et optimiser une virtualisation Wan. Alors que l'éditeur revendique 250 000 XenServer en production, cette version 5, la première entièrement développée maison depuis le rachat de Xen il y a un an, s'enrichit de pas moins de 130 nouvelles fonctions. Les plus notables sont d'une part, le support des principaux OS serveur X86 et X64 dans leur dernière version et, d'autre part, celui d'une kyrielle de logiciels pour la gestion de fichiers et du stockage, la haute disponibilité et le PRA (Plan de reprise d'activité).

Côté OS, XenServer 5 accueille Windows Server 2008, Suse LES 10 SP2 et CentOS 5.2 (un clone de Red Hat EL 5.2, difficile de faire mieux quand on est un proche partenaire de Microsoft ). Côté écosystème, XenServer 5.2 est reconnu par les adaptateurs 8 Gbit/s de QLogic et d'Emulex. Il est aussi compatible avec les baies EqualLogic (iSCSI) de Dell. Pour la haute disponibilité, Citrix s'est allié avec Marathon Technologies. XenServer 5 embarque aussi dans ses versions les plus complètes (et les plus chères) le XenCenter Management System pour une administration fine des VM par les administrateurs.

L'hyperviseur et trois autres outils constituent une suite de cloud computing prêt à l'emploi

Mais surtout, cette version de l'hyperviseur prend désormais place au coeur de C3, une suite logicielle destinée à mettre en place une infrastructure en Cloud Computing. Les autres modules de la suite sont NetScaler (accélérateur de trafic web), WANScaler (gestion et optimisation du trafic réseau) et Citrix Workflow Studio pour coordonner les trois logiciels précédemment cités. C3 s'adresse tant aux entreprises qu'aux fournisseurs de services en ligne. Parmi eux, 3Tera a été retenu par Citrix pour sa plateforme AppLogic sur laquelle il compte pour commercialiser une offre clé en main.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-citrix-place-la-v5-de-xenserver-au-coeur-de-son-cloud-26938.html

VMWorld 2008 : des machines virtuelles encore plus puissantes

Chacun veut une part du gâteau de la virtualisation. Pour l'instant, c'est bien VMware qui donne le 'la' technologique

A VMworld, on assiste, en quelques jours, à la naissance d'un impressionnant écosystème centré sur la virtualisation. Tout le monde y va de son annonce, de préférence à vocation hégémonique et, surtout, futuriste. En plein Las Vegas, à l'hôtel Venetian, les 14 000 personnes inscrites à cette conférence, nagent en plein vaporware virtuel. Il faudra attendre jusqu'à un an pour rappeler à tous les acteurs leurs promesses de ce mois de septembre. D'ici là, quelques faits saillants à noter pour s'imprégner de l'atmosphère.

Des machines virtuelles VMware encore plus puissantes

WMware promet, qu'en 2009 avec ESX 4.0, ses machines virtuelles (VM) pourront exploiter chacune jusqu'à 8 processeurs virtuels et 256 Go de mémoire (contre quatre CPU et 64 Go de mémoire). Elles pourront aussi atteindre un débit d'I/O de 40 Go/s (contre 9 Gbit/s).

VMware fait miroiter un pool de 4 096 coeurs

Lors de sa sortie, le Virtual Datacenter Operating System (VDC-OS) pourra agréger les ressources de 4 096 coeurs de processeurs. Si l'on prend des machines équipées de quatre processeurs Xeon 7400 animés par six coeurs chacun, cela fait tout de même 170 serveurs surpuissants...

Les jeux d'API vStorage promettent une administration transparente

Avec les interfaces de programmation (API) vStorage, VMware propose de centraliser l'administration de toutes les ressources de stockage au lieu d'avoir à utiliser les consoles du fournisseur concerné. Une excellente façon aussi de planifier la gestion des capacités de stockage (thin provisionning). On se doute qu'EMC, maison mère de VMware, va s'empresser d'adopter ces API. En revanche, il sera intéressant de voir commun IBM et HP vont décider de les prendre en compte dans, respectivement, Tivoli et OpenView.

La console d'administration VirtualCenter portée sur iPhone

La console d'administration VirtualCenter sur l'iPhone, il s'agit bien sûr d'une image, pour l'instant. Stephen Herrod, CTO de VMware, l'a utilisée pour montrer qu'il prévoyait de porter ses outils d'administration sur tout type de plateforme. Jusque-là cantonné à Windows, le client VirtualCenter va être porté sur Linux, MacOS et sur... iPhone. C'est du moins ce que laissait comprendre la diapositive qu'il a affichée.

Microsoft joue les troubles-fêtes

Faute de disposer -encore- d'autre arme que son hyperviseur Hyper-V et de promettre l'arrivée enfin imminente de System Center Virtual Machine Manager (SCVMM), son outil d'administration, Microsoft fait de propagande. Son site VMware Cost way too much vaut le clic circonspect. Paul Maritz, l'ex-Microsoft devenu l'homme fort de VMware, a parlé avec condescendance de "guérilla". Pour lui, le modèle que propose VMware à ses clients est celui de Google. Ils doivent pouvoir disposer d'une infrastructure redondante et répartie similaire à celle du moteur de recherche.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmworld-2008-des-machines-virtuelles-encore-plus-puissantes-26945.html

Cisco virtualise les switches sous VMware ESX

C'est la main dans la main avec VMware que Cisco annonce VN-Link (Virtual Network Link)

Il s'agit d'une technologie de switch Ethernet en machine virtuelle qui permet de déplacer des applications sur machine virtuelle ESX d'un serveur physique vers un autre, tout en conservant les accès Ethernet. Cela permet aussi la mise en place de VSAN, des Virtual Storage Area Networks.

Le Nexus 1000V, premier switch Ethernet logiciel VN-Link, a été codéveloppé avec VMware. Cicso propose aussi le Nexus 5000, qui embarque la technologie VN-Link. Par ailleurs, les Waas (Wide Area Application Services) de Cisco gèrent désormais les virtual desktop images (VDI) de VMware. Ces Waas sont associés à trois appliances pour accélérer les WAN. A noter que, contrairement à 3PAR, IBM et LeftHands, pour ne citer qu'eux, qui soulignent leur capacité à optimiser le stockage des VDI, Cisco reste muet sur le sujet.

Au coeur de l'administration des systèmes d'information

Ce qui pourrait opposer VMware et Cisco, c'est à dire la gestion des infrastructures, est moins fort que ce qui les rapproche, c'est à dire leur compétition avec Microsoft. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Cisco est au conseil d'administration de l'éditeur.

Cisco n'en continue pas moins de faire évoluer sa stratégie "Data Center 3.0" qui vise à le poser au coeur de l'administration des systèmes d'information. Son SAN OS profite d'une mise à jour, dont le support du FC 8 Gbit/s, pour être rebaptisé NX-OS. Ce nouveau nom est censé refléter la fusion des infrastructures LAN/SAN vers laquelle pousse Cisco. Parmi les autres produits annoncés par Cisco, citons trois switches en lame Fibre Channel à 8 Gbit/s pour ses MDS9000 qui répondent à des produits déjà annoncés chez Brocade.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-cisco-virtualise-les-switches-sous-vmware-esx-26936.html

mercredi 17 septembre 2008

VMware propose un OS pour les datacenters

Promis,en 2009, VMware va sortir tous les logiciels nécessaires pour virtualiser un système d'information dans son ensemble, depuis les serveurs jusqu'aux postes clients en passant par les réseaux et les ressources de stockage

VMware a ouvert la manifestation VMworld, qui se tient jusqu'à jeudi prochain à Las Vegas, par une impressionnante description de ses projets. "En 2009", ce qui reste vague, l'éditeur promet de commercialiser un ensemble de produits pour virtualiser l'intégralité du système d'information, des serveurs aux postes clients, en passant par le stockage et les réseaux. L'éditeur va même au-delà en promettant d'intégrer dans son architecture logicielle les ressources et services en ligne qui constituent ce que l'on appelle désormais le cloud computing.

VMware ne manque pas de souligner qu'il aborde déjà la dimension globale de la virtualisation alors que ses concurrents (entendez Microsoft) en sont encore à peaufiner les fonctionnalités autour de leur hyperviseur. C'est le moment rêvé pour faire miroiter des lendemains qui chantent. Personne ne manquera de pointer, mois après mois, la concrétisation de ses promesses d'aujourd'hui.

Un outil pour agréger et provisionner l'ensemble des ressources

Le gros morceau, VDC-OS (Virtual Datacenter Operating System) est présenté comme un "système d'exploitation pour les datacenters". Avec les VMware Infrastructure Services, il permettra d'agréger les ressources serveurs, de stockage, de réseaux et les ressources en ligne et de fournir, de facto, une meilleure résistance aux pannes. Prolongement de l'actuel VMware Infrastructure, VDC-OS ajoutera en particulier des capacités de thin provisionning (gestion prévisionnelle des ressources de stockage).

VDC-OS se composera aussi de VMsafe pour l'administration des machines virtuelles et de VMDirectPath pour améliorer les performances d'entrées/sorties et d'accès au réseau. Network Distributed Switch mettra à disposition 16 périphériques virtuels pour centraliser la configuration des réseaux. Contrairement à Microsoft, VMware ne prévoit pas de doter VDC-OS de fonctionnalités d'administration des serveurs ou des baies de stockage physiques. Focalisé sur la virtualisation, il laisse le champ libre à des outils comme OpenView d'HP ou Tivoli d'IBM, ce qui ne devrait pas déplaire à ces derniers.

VMware devrait s'associer avec AT&T, de Verizon et BT

vCloud a pour ambition de créer un 'cloud' composé de plusieurs datacenters, distants ou non, avec un haut niveau d'intégration. VMware ambitionne d'associer une centaine de fournisseurs de service à sa stratégie de cloud virtualisé parmi lesquels, entre autres, AT&T, de Verizon et BT.

La Client Virtualization platform se profile aussi, toujours à l'horizon de 2009. L'offre actuelle - composée d'ACE pour les PC de bureau, de Fusion pour les Mac et de ThinApp pour la virtualisation d'applications- va s'installer sur une couche commune. Quant à l'administration des postes clients, elle reposera sur View Manager (centralisation de la gestion) et sur View Composer (administration et gestion des images virtuelles).

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-propose-un-os-pour-les-datacenters-26927.html

jeudi 11 septembre 2008

Sun sort xVM, son hyperviseur serveur Open Source

Et Sun d'annoncer à son tour un hyperviseur pour serveurs x86

xVM Server sera disponible le mois prochain gratuitement et son code est mis en Open Source. La version supportée est proposée pour 500$ par serveur physique.

xVM accueille comme systèmes d'exploitation hôtes : Windows Server, différents Linux et Solaris. Il repose sur un noyau Xen auquel Sun a ajouté des technologies en provenance d'OpenSolaris. Elles contribuent à l'amélioration dans des domaines comme la fiabilité. La semaine dernière, Sun a annoncé la version 2.0 d'xVM Virtual Box, solution de virtualisation des postes clients.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sun-sort-xvm-son-hyperviseur-serveur-open-source-26881.html

lundi 8 septembre 2008

Sun innove dans la virtualisation avec xVM VirtualBox 2.0

Sun Microsystems ajoute des fonctionnalités essentielles à son outil de virtualisation

Fort de plus de 6,5 millions de téléchargements, xVM VirtualBox de Sun Microsystems est un outil de virtualisation open source très populaire. La nouvelle version 2.0 de ce logiciel introduit diverses fonctionnalités majeures. Les systèmes d'exploitation 64 bits (Windows Vista, Linux, etc.) sont dorénavant supportés… une avancée très importante. En toute logique, le système d'exploitation hôte devra, lui aussi, être de type 64 bits. Comme déjà signalé, l'interface graphique a été améliorée. Elle passe de Qt3 à Qt4. Les utilisateurs de Mac OS X Leopard (10.5) profiteront également de la présence d'une interface graphique native.

Diverses améliorations apparaissent. VirtualBox 2.0 gère le Nested Paging, présent dans les derniers processeurs d'AMD, lequel accélère les accès mémoire d'environ 30%. Le support du Serial Ata est également plus efficace : la gestion du NCQ (Native command queuing) permet d'accélérer sensiblement les accès disques (lorsqu'il ne s'agit pas d'images virtuelles). Enfin, de nouveaux outils permettent de surveiller les performances et les ressources consommées par les systèmes émulés. D'autres fonctions sont plus « enfouies», mais pourtant très importantes. VirtualBox 2.0 supporte ainsi les images de disques durs au format VHD. Ceci permettra de réutiliser directement les images issues de Virtual PC ou Virtual Server (de Microsoft). De plus, un kit de développement permettra de créer des composants additionnels en Python (sous Linux et Solaris). Il reste à espérer que Sun Microsystems portera ce SDK pour Windows et Mac OS X.

Les versions classiques et open source de VirtualBox 2.0 sont téléchargeables à cette adresse.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/09/07/sun_innove_dans_la_virtualisation_avec_xvm_virtualbox_2_0

mardi 2 septembre 2008

Citrix XenApp 5 dix fois plus rapide que la version précédente

Citrix annonce la version 5 de XenApp pour le 10 septembre

Cette solution de virtualisation des applications du poste client, héritière de la ligne Presentation Manager et, auparavant, de Metaframe, a été rebaptisée à la suite du rachat de Xen, spécialiste de la virtualisation, il y a exactement un an.

Cette version 5 améliore à tel point les performances que l'on s'inquiète a posteriori pour celles de la 4.5 de XenApp, première version à adopter les technologies de Xen. Citrix parle d'un temps de chargement 10 fois plus rapide ! Cette version bénéficie aussi d'améliorations au niveau de la gestion de charge (load balancing) afin d'optimiser les temps de réponse des applications critiques.

XenApp fait partie de la trilogie Citrix pour une virtualisation totale, aux côtés de XenServer et de XenDesktop qui prennent respectivement en charge les OS des serveurs et des postes clients.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-citrix-xenapp-5-dix-fois-plus-rapide-que-la-version-precedente-26818.html

vendredi 29 août 2008

L'hyperviseur Xen 3.3 est disponible

Il est prêt pour les futurs processeurs d'Intel

La nouvelle version de l'hyperviseur open source Xen vient d'être lancée. Au menu de Xen 3.3, un meilleur support des fonctions de virtualisation des processeurs. Ainsi, il pourra utiliser les spécificités du futur Nehalem d'Intel comme Virtualization Technology for Connectivity (VT-c) et Virtualization Technology for Directed I/O (VT-d).

Avec ces deux technologies, le débit des entrées/sorties d'un système virtualisé est nettement amélioré, en particulier lors de lourdes charges (par exemple l'utilisation d'une carte Ethernet 10 Gbps). Xen concurrence ainsi directement VMware et sa solution VMDirectPath.

La gestion des modes d'économie d'énergie du processeur (états P et C) fait également son apparition, une bonne nouvelle pour le monde du Green IT. Les pages mémoire de 2 Mo sont supportées. Enfin, des pilotes SCSI paravirtualisés permettent un accès direct aux périphériques de ce type.

Avec cette nouvelle version, les administrateurs pourront déplacer des machines virtuelles actives entres différents serveurs physiques (live migration). Un maximum de 32 processeurs virtuels pourra être affecté à chaque système émulé.

En ce qui concerne les systèmes virtuels, le support complet du mode x86 16 bits autorise le fonctionnement de la quasi totalité des systèmes d'exploitation du marché. Notons que Xen accepte également les processeurs ne proposant pas de support de la virtualisation. Le système virtuel doit alors être spécifiquement adapté pour l'hyperviseur.

Xen 3.3 fonctionne sur les processeurs x86 32 bits ou 64 bits (des portages ARM, PowerPC et Itanium sont en cours) pourvus d'un système Linux. Il peut être téléchargé directement sur le site officiel du projet. On notera que la plupart des distributions Linux intègrent Xen.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/08/28/l_hyperviseur_xen_3_3_est_disponible

mercredi 27 août 2008

Treize solutions de virtualisation de postes de travail

La virtualisation des postes de travail est la nouvelle tendance du marché

La virtualisation du poste de travail promet de réduire les coûts d'exploitation des parcs informatiques. L'offre est pléthorique qu'il s'agisse de solutions en mode connecté, hors réseau ou spécialisées. Après la virtualisation des serveurs, les entreprises adoptent actuellement la virtualisation des postes de travail, pour les mêmes raisons : flexibilité, coûts moins élevés et facilité de supervision.

Ce dernier argument a joué pour l'Université du Maryland, déclare Jim Maloney, administrateur du réseau de l'école. Il utilise la virtualisation du poste de travail depuis novembre 2007. L'université exploite 50 - et bientôt 250 - images de PC virtuels sur deux serveurs ESX de VMware, qui font tourner le logiciel Ray Server de Sun, et le logiciel de PC virtuel de Sun.

Les utilisateurs accèdent aux images de PC virtuels depuis les terminaux légers Sun Ray. "Au total, nous avons économisé 30 heures par semaine en temps d'administration, soit presqu'un emploi à temps plein", constate l'administrateur.

Réduire les coûts des mises à jour

D'autres s'intéressent à la virtualisation du poste de travail afin de se protéger du coût des futures mises à jour de leurs PC. "Comparé aux PC traditionnels, le PC virtuel ne cause aucun souci", se félicite Kunal Patel, responsable de l'informatique de Nina Plastics, un fabricant d'emballages à Orlando (Floride). Nina héberge 50 images de PC virtuels sur deux serveurs ESX de VMware, en utilisant la solution de poste de travail virtuel de Pano Logic. Les utilisateurs accèdent aux images virtuelles depuis un terminal léger spécialisé dans lequel il suffit de brancher une souris, le clavier, l'écran et les connexions réseau.

"Nous dépensions entre 700 $ et 1000 $ par PC, tandis que le terminal de Pano ne coûte que 300 $. Et un PC au bout du compte devient obsolète, et doit être remplacé. Avec Pano, si nous voulons mettre à jour tous les postes de travail de la société, nous n'avons qu'à mettre à jour les serveurs, et allouer plus de mémoire ou une plus grande vitesse aux images. C'est une économie concrète", se félicite Kunal Patel. En outre, les utilisateurs bénéficient d'une flexibilité sans précédent. Ils peuvent accéder à leur poste de travail depuis n'importe quel terminal, dès lors qu'il possède une connexion réseau de bonne qualité. Au lieu de partager des applications centralisées, les utilisateurs accèdent à la totalité de l'image de leur PC, avec leurs applications habituelles et même leur fond d'écran.

Une, deux, trois approches

Côté infrastructure, dans une architecture de virtualisation des postes de travail, il est nécessaire de disposer d'un hyperviseur tels que ESX de VMware, XenServer de Citrix ou Hyper-V de Microsoft. Cet hyperviseur s'exécute sur un serveur afin d'héberger les images des PC.

De leur côté, les vendeurs se différencient par la couche de logiciel qui réalise la connexion entre les images des PC virtuels et les postes de travail réels, qu'il s'agisse d'un MacIntosh, d'un PC sous Linux ou sous Windows, d'un navigateur web sous RDP, ou des équipements spécifiques comme le terminal léger de Pano.

Beaucoup de fournisseurs utilisent le protocole RDP (Remote Data Protocol) de Microsoft afin de réaliser les communications entre le serveur et le client. C'est le cas de Microsoft ou de VMware. D'autres utilisent des protocoles propriétaires afin de réaliser des optimisations, et de la compression. Citrix exploite ainsi le protocole de communications de son architecture ICA (Independant Computing Architecture), tandis que la société Qumranet utilise un protocole appelé Simple Protocol for Independent Computing Environments afin de réaliser des applications multimédias.

Les approches des fournisseurs visent différents usages et points de friction. L'approche la plus connue est appelée VDI, d'après l'approche pionnière de VMware avec Virtual Desktop Infrastructure. Elle consiste à héberger une image de PC virtuel sur un serveur central. Le PC virtuel, que l'utilisateur accède via un réseau qui doit toujours être disponible, reste sécurisé, sauvegardé et simple à administrer.

L'approche VDI permet de redémarrer facilement en cas de panne ou de désastre, parce qu'il est plus simple de dupliquer un serveur central vers un site de redémarrage que de devoir faire redémarrer de multiples PC distribués sur un réseau. Les images de PC peuvent être redémarrées depuis n'importe où par leurs utilisateurs. L'architecture VDI permet également au quotidien de mieux réagir aux pannes que des PC physiques.

Se protéger des pannes

Quand un vrai PC tombe en panne, l'utilisateur perd ce qu'il vient de réaliser, du temps et - souvent - ses données. Un PC virtuel n'est pas relié à du matériel. Dès lors, si l'on veut corriger ce qui s'est passé, il suffit habituellement de simplement redémarrer la session. Les données devraient être conservées à jour car elles sont placées sur le serveur.

De même, les utilisateurs de PC virtuels ne devraient pas être touchés par la panne d'un serveur central. Par exemple, chez Nina Plastics, Kunal Patel, utilise deux serveurs en protection l'un de l'autre. "Un jour, l'un des serveurs s'est arrêté, je m'en suis aperçu uniquement parce qu'en marchant dans la salle informatique, j'ai vu que la lumière était éteinte. J'ai alors interrogé les utilisateurs dans les bureaux, et personne n'avait détecté quoi que ce soit", indique-t-il.

Une architecture VDI simplifie la sécurité également. Les mises à jours des correctifs n'ont à être effectuées qu'une seule fois sur le modèle d'image de PC, et les utilisateurs accèdent à l'image corrigée, la fois où ils relancent leur PC virtuel. De plus, l'accès à des clés USB, des CD ou des DVD et autres périphériques, peut être contrôlé de façon centralisée.

Enfin, comme les images de PC via VDI sont des PC complets, ces derniers intègrent des fonctions de sécurité comme la gestion de VPN. Côté points faibles, une architecture centralisée en VDI demande à ce que le réseau soit toujours accessible (contrairement à un PC physique sur lequel on peut travailler hors connexion). Résultat, on ne peut pas travailler en VDI dans un avion ou dans un tunnel. Autre point faible de cette architecture, beaucoup d'applications qui exploitent de façon intensive la puissance du processeur pour du calcul ou des fonctions graphiques sur les PC réels, ne fonctionnent pas aussi bien en VDI.

Le stockage est aussi un défi

On observe des goulets d'étranglement lorsque tous les PC virtuels se disputent le processeur ou la mémoire du serveur. De même, les performances d'applications interactives de type vidéo ont tendance à souffrir avec VDI, parce que toute la partie d'exécution du code s'effectue sur le serveur, et est présentée à l'utilisateur via un protocole - RDP - qui n'est pas optimisé pour le streaming. "Parfois, nous effectuons du streaming de vidéo, et pour l'heure, la vidéo n'est pas optimisée. Cela s'affiche, mais il y a des déconnexions, et la partie audio n'est pas synchronisée correctement", constate Kunal Patel.

"Le stockage est aussi un défi pour les environnements VDI", avertit Brad Novak, directeur des plates-formes utilisateurs pour la banque Crédit Suisse à Londres. Une fois que les données des PC sont transférées au niveau de la salle informatique, on doit non seulement les héberger, mais aussi les sauvegarder.

"Cela devient un défi, si vous utilisez des PC virtualisés pour réduire les coûts", explique-t-il, remarquant que dans beaucoup de cas, les PC virtualisés sont placés sur de coûteux réseaux de stockage SAN. Vous devez vous assurer que les PC virtualisés seront conservés sur un stockage ayant un prix raisonnable. Lorsqu'ils fonctionnent, ils sont habituellement en mémoire. Il y a bien de la pagination, mais il n'est pas forcément nécessaire d'utiliser le mode de stockage le plus rapide, poursuit-il.

Une autre option : héberger le PC virtualisé en local

Il existe une seconde option pour la virtualisation des PC. Le PC virtualisé est hébergé en local sur la machine physique de l'utilisateur. Le réseau n'a pas à être disponible en permanence. La machine - un Apple, ou un PC sous Linux ou sous Windows - est configurée avec un hyperviseur local. Les utilisateurs choisissent différentes images de PC afin de les faire tourner au-dessus de cet hyperviseur.

Les produits de virtualisation locale tels que ACE de VMware ou VirtualBox de Sun, servent aux testeurs et aux développeurs qui ont besoin de faire tourner différents postes de travail sur la même machine. Ce mode local est également capable de gérer facilement des applications interactives ou gourmandes en graphiques, parce que la carte graphique locale de la machine est disponible, ainsi que ses autres ressources.

Le stockage n'est plus un problème puisque les données sont conservées et sauvegardées en local. Là où le bât blesse, c'est qu'une fois que l'image est en local, elle y reste. Il n'y a pas de centralisation du contrôle, ni de la gestion ni des sauvegardes. Il y a cependant une bonne nouvelle : on n'a pas nécessairement à choisir entre une supervision centralisée et de bonnes performances parce que l'on reste en local. Des outils de virtualisation de PC comme Live PC de MokaFive, sont destinés à combiner le meilleur des deux mondes : l'architecture VDI centralisée et l'hébergement en local.

Avec Live PC, on stocke et on gère les images de façon centralisée. Les utilisateurs effectuent un streaming des images vers leurs PC (Apple, PC sous Linux ou Windows). Les performances causent moins de souci qu'avec l'architecture VDI puisque tout est stocké en cache et s'exécute localement sur le poste de travail physique en exploitant ses ressources.

Recours à une clé USB

Une fois l'image téléchargée sur le poste de travail, les utilisateurs peuvent se déconnecter et l'emporter avec eux. Le téléchargement de l'image pour la première fois prend environ 2 heures, mais une fois que les fichiers initiaux sont arrivés, les utilisateurs peuvent commencer à travailler.

Face à ce délai de téléchargement, une alternative consiste à distribuer l'image conservée en central via une clé USB chiffrée. Lorsque l'utilisateur se connecte au réseau, l'image locale et celle conservée en central se synchronisent, afin d'effectuer une mise à jour des fichiers de sécurité, et de s'assurer que les données sont gérées de façon centralisée.

De façon similaire, Ceedo Enterprise Software de Ceedo Technologies et Secure Virtual Workspace de SanDisk affrontent le problème de la connexion au réseau nécessaire ou pas, en optimisant les images de PC virtuels afin qu'elles s'exécutent directement depuis une clé UBS ou un disque dur portable. Un chiffrement en AES de la clé USB ou du disque externe sécurise l'ensemble des données en cas de perte ou de vol.

Par exemple, une compagnie d'assurance gérait les 400 PC portables de ses agents avec plusieurs applications métiers spécifiques. Désormais, elle envoie simplement des clés USB avec le logiciel Ceedo, et une image de PC entièrement configuré, explique Lothar von Kornatzki, directeur de la société Mobility-Office Solutions, un revendeur de Ceedo, à Munich (Allemagne).

"Le coût de gestion des PC portables a baissé de 90%, et en interrogeant les agents d'assurance, nous avons constaté qu'ils économisent 4 heures par semaine en termes d'installation d'applications, résistance aux pannes, et facilité d'usage", souligne Lothar von Kornatzki. L'inconvénient est que certaines images nécessitent des clés USB coûteuses, avec des vitesses de lecture et d'écriture suffisamment rapides.

Des solutions adaptées à tous les besoins

Pour ceux qui aiment le contrôle qu'apporte VDI mais ont besoin de performances supérieures pour la vidéo et les lourdes applications de CAO (conception assistée par ordinateur), Qumranet propose SolidICE. Cet outil réclame un réseau disponible de façon permanente, mais il possède un protocole d'échange entre le client et le serveur, afin de transmettre la vidéo en haute définition, la voix sur IP et même la visio-conférence, dans le cadre d'une approche VDI.

Si le stockage et les performances posent problème, Citrix pour sa part, a optimisé sa propre version de VDI afin de satisfaire aux deux, en utilisant son expertise autour du protocole ICA, obtenue au travers de son offre MetaFrame. Citrix isole non seulement le matériel du système d'exploitation mais également les applications, et les préférences de l'utilisateur, en stockant les données séparément, et en délivrant uniquement ce que l'utilisateur demande. "Il est inutile de stocker une image complète sur chaque PC, nous pouvons séparer les applications du système d'exploitation afin que l'image réclame moins de stockage", explique Raj Dhingra, directeur de l'activité desktop delivery chez Citrix.

Au final, toutes les options existent en matière de virtualisation de poste de travail. Laquelle va l'emporter ? Personne ne le sait. Il y aura plusieurs variantes qui vont coexister car elles répondent à des besoins différents des entreprises.

Les 13 outils de virtualisation de poste de travail

Ceedo Enterprise
L'outil de Ceedo Enterprise optimise les images de PC virtuel afin qu'elles tournent directement sur une clé USB ou un disque externe. Comme cela, les utilisateurs peuvent travailler avec ou sans connexion réseau. L'usage d'un chiffrement en AES protège la clé USB ou le disque externe de la perte ou du vol.

XenDesktop de Citrix
Les utilisateurs doivent être connectés en ligne, afin d'utiliser leur PC virtuel. Citrix a ajouté la virtualisation d'applications aux versions évoluées de sa solution, Enterprise et Platinum.

Enterprise Desktop Virtualization de Microsoft
Il s'agira d'une offre centrée sur Windows, issue de l'acquisition par Microsoft de la société Kidaro, spécialisée dans la virtualisation d'application. Cette solution devrait fonctionner en modes connecté au réseau ou déconnecté.

Virtual Desktop Solution 1.0 de MokaFive
Les utilisateurs peuvent accéder les images de leur PC virtuel, appelés LivePC, en ligne ou en mode déconnecté, ou depuis des clés USB. MokaFive est compatible avec des machines Mac ou Windows.

Logic virtual desktop solution de Pano
Pano propose un package unique, comportant un terminal de la taille de la main, un serveur de gestion, et un service pour le poste de travail. Après avoir connecté le terminal au réseau, les utilisateurs ont accès aux images des PC virtuels placés sur un serveur central. L'offre ne fonctionne qu'en mode connecté, et est compatible avec les produits d'infrastructure VDI (Virtual Desktop Infrastructure) de fournisseurs comme VMware et autres.

Solid ICE
Cette solution fonctionne uniquement en mode connecté au réseau. Elle possède un protocole optimisé pour le dialogue client-serveur (Simple Protocol for Independent Computing Environment ou SPICE). Ce protocole accepte les applications multimédia, des écrans multiples, la vidéo en qualité haute définition, la voix sur IP et la visio conférence.

Secure Virtual Workspace de SanDisk
SanDisk est partenaire de Check Point Software Technologies afin de sécuriser l'espace de travail. Cet espace de travail sécurisé est utilisable en mode connecté au réseau, déconnecté ou depuis une clé USB.

webOS
Basé sur le Web 2.0 et Ajax, webOS fournit un accès à un poste de travail virtuel via un navigateur web. Stoneware se focalise sur les applications Web et Windows avec cette offre fonctionnant uniquement en mode réseau.

Virtual Desktop Infrastructure Software 2.0
VDI 2.0 accepte une grande variété de terminaux, depuis les PC traditionnels, jusqu'aux clients légers Sun Ray, et est compatible avec n'importe quel système d'exploitation. La version 2.0 comprend Sun Virtual Desktop Connector, qui s'intègre avec la couche de virtualisation pour la gestion du cycle de vie des machines virtuelles. Les utilisateurs doivent travailler en mode connecté.

xVM VirtualBox 1.6
Cette solution est livrée en mode Open Source. Les utilisateurs peuvent faire tourner plusieurs machines virtuelles sur le même PC tout en étant hors connexion réseau. Cette solution est compatible avec Linux, Mac OS X, OpenSolaris, Solaris et Windows. VirtualBox est disponible chez Sun via l'acquisition de Innotek.

Virtual Desktop Platform de VDIworks
Ce produit fonctionne en mode connecté uniquement, avec n'importe quel hyperviseur. VDIworks est centré sur l'administration, les utilisateurs peuvent gérer les PC physiques et virtuels depuis une console centrale.

Virtual Desktop Infrastructure de VMware
VDI, pour un usage en mode connecté, permet aux PC d'être gérés de façon centralisée et accédés depuis n'importe quel terminal. Il exploite la technologie ESX de VMware.

ACE 2 de VMware
ACE est l'offre de VMware pour un usage en mode déconnecté. Les utilisateurs peuvent faire s'exécuter plusieurs machines virtuelles sur un seul PC client. En outre, ACE accepte les clés USB et les disques durs externes.


Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-treize-solutions-de-virtualisation-de-postes-de-travail-26784.html

jeudi 24 juillet 2008

VMware propose gratuitement une nouvelle version de son hyperviseur ESXi

Mardi 22 juillet, VMware a annoncé qu'il offrira gratuitement une version « à faible encombrement » de son logiciel de virtualisation ESX

Pour l'éditeur, il s'agit de répondre à la pression de Microsoft et de Citrix. « La prochaine version d'ESXi, sera disponible dans deux semaines, et gratuitement » a déclaré le tout nouveau PDG de VMware, Paul Maritz, lors d'une conférence téléphonique sur les résultats de l'entreprise. Ancien de Microsoft, ce dernier remplace depuis à peine deux semaines l'ex PDG et fondateur de VMware, Diane Greene, démise de ses fonctions à la surprise générale.

ESXi est un hyperviseur de base. Pour VMware, il s'agit d'occuper le terrain avec ce outil qui était déjà à bas prix, tout en se diversifiant au-delà de la simple fonction de virtualisation. Le produit, décrit par Bogomil Balkansky, directeur marketing chez VMware, dispose de toutes les possibilités de l'ancien ESX, dont les fonctions d'infrastructure avancées, telles que VMotion, qui permet le déplacement à la volée de machines virtuelles entre les serveurs. « Fonctionnellement, les deux produits sont équivalents, ESXi fait tout ce que fait ESX », déclare Bogomil Balkansky.

Une version gratuite pour concurrencer plus efficacement Microsoft

VMware rend gratuit ESXi et non ESX parce que c'est celui qui a l'architecture la plus récente. Et c'est le produit que VMware espère voir le plus largement utilisé par ses clients. ESXi exploite une technologie sans agent pour son administration, c'est pourquoi son empreinte système est beaucoup plus faible (32 Mo) que celle d'ESX. Pour Tom Bittman, analyste au Gartner, cette initiative est significative. Elle va permettre à VMware de concurrencer plus efficacement Microsoft, qui fournit systématiquement son logiciel de virtualisation Hyper-V aux clients qui achètent les versions haut de gamme de son système d'exploitation pour serveur, Windows Server.

« La plupart des entreprises achètent d'autres produits de VMware avec l'hyperviseur, ce qui permet à l'éditeur de rendre ESXi gratuit. Ils auraient du le donner dès le début, cela a été une erreur de leur part, explique Tom Bittman. » ESXi coûte actuellement 500 $. « Ce produit gratuit va exposer VMware à un plus grand nombre de clients, estime Bogomil Balkansky. Et nous sommes sûrs qu'ils sauteront le pas et évolueront vers notre produit d'infrastructure virtuelle. »

« Microsoft est un formidable concurrent, mais il n'est pas invincible. Je sais qu'ils peuvent se permettre d'attendre », ajoute pour sa part Paul Maritz, lors de la même conférence. Mais sur un marché, où une société comme VMware possède déjà une sérieuse implantation, « Cela dit, sur des marchés où il y a un leader de fait - sous-entendu comme VMware-, il peut être très dur, même pour Microsoft, de rattraper son retard », a-t-il conclu.

VMware a publié ses résultats pour le deuxième trimestre de l'année, clos le 30 juin, avec un CA de 456 M$, en hausse de 54% par rapport au même trimestre il y a un an. Le bénéfice s'est élevé à 92 M$. Mais VMware a baissé de 14% en bourse. Les analystes attendaient des revenus de 458,6 millions de dollars.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-propose-gratuitement-une-nouvelle-version-de-son-hyperviseur-esxi-26616.html

mercredi 9 juillet 2008

VMware, champion de la virtualisation ?

Une récente enquête d'IDC montre que les solutions VMware tiennent une place de choix sur le marché de la virtualisation

Selon une étude IDC parue ce mardi, parmi les entreprises européennes qui ont implémenté la virtualisation dans leurs centres informatiques, 89% l'ont fait dans le but de réduire les coûts. Dans la pratique, 59% des installations offrent un ratio de consolidation des serveurs de 4:1, soit une économie potentielle en terme de consommation électrique et de surface occupée pouvant atteindre un maximum de 75%.

Enfin, 45% des entreprises utilisatrices comptent généraliser la virtualisation dans leurs nouveaux déploiements (ou l'ont déjà fait).

« Ces deux dernières années, les déploiements de virtualisation réservés initialement aux aspects les plus stratégiques de l'activité sont rapidement devenus une pratique standard des entreprises pour la gestion de leurs infrastructures informatiques », confirme Mark Stradling, vice-président EMEA de VMware.

Cette étude fait également apparaître que 82% des entreprises qui déploient des serveurs virtualisés ont utilisé des produits siglés VMware. Un beau succès pour la compagnie.

« Depuis trois ans, notre utilisation de la virtualisation s'est considérablement développée. D'implémentations tactiques et ciblées, nous avons standardisé l'ensemble de nos opérations sur VMware Infrastructure et nous donnons la priorité à la technologie de VMware chaque fois que possible. Le véritable atout de la technologie de virtualisation VMware réside dans sa simplicité d'utilisation et dans les avantages quantifiables qu'elle nous apporte », déclare Eric Swinsiarski, architecte technique de Socram.

L'utilisation de la virtualisation pourrait croître à un rythme encore plus soutenu dans le futur. IDC estime ainsi que cette hausse pourrait atteindre les 52% en 2009. Plus de la moitié des entreprises non utilisatrices compteraient également sauter le pas d'ici un an, précise IDC.

Reste que VMware devra probablement partager ce marché avec les nouveaux poids lourds de la virtualisation, tels Hyper-V ou Xen.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/07/08/vmware__champion_de_la_virtualisation__

jeudi 19 juin 2008

Red Hat Summit 2008 : de nouvelles solutions de virtualisation

La compagnie dévoile trois outils liés à la virtualisation. Ils se placent tous sous licence GPL

Boston. - Paul Cormier, vice président exécutif et président produits et technologies chez Red Hat, a présenté les nouvelles solutions de virtualisation de la compagnie. Les deux premiers projets sont disponibles dès aujourd'hui en bêta sur le site www.ovirt.org. Les moutures finales de ces produits sont attendues pour le quatrième trimestre de cette année.

La société fournit tout d'abord un hyperviseur embarqué qui peut tenir aisément sur une clé USB, puisqu'il ne pèse qu'une quarantaine de mégaoctets. Il comprend un noyau Linux et la solution KVM. Les systèmes d'exploitation hôtes seront soit la Red Hat Enterprise Linux, soit Windows (soit un autre OS compatible avec KVM ou Xen). Les fonctions avancées, telle la migration « live » sont supportées.

Quoique les représentants de la compagnie nient souhaiter abandonner Xen, KVM prend une importance de plus en plus stratégique pour Red Hat. Rappelons ainsi que la Fedora 9 l'intègre en standard : vous n'aurez donc pas à changer de kernel ou à ajouter un module tiers pour accéder aux fonctions de virtualisation.

Gérer les environnements virtualisés

Le site de ce projet comprend également un outil d'administration web, lui aussi disponible en version bêta. Utilisant libvirt, il sera compatible avec un grand nombre de plates-formes et d'hyperviseurs. Il gère aussi bien les ressources virtuelles que les machines physiques ou les périphériques de stockage. Il permet enfin de surveiller un pool de serveurs et d'effectuer des audits complets.

Cette solution open source profitera de la sortie en version finale de l'outil infrastructure permettant la gestion centralisée des opérations de sécurité, Free IPA (Identity, Policy et Audit). Il s'appuie sur des technologies standardisées et ouvertes, et supporte sans problème les machines virtuelles.

Cet intérêt croissant de la part des concepteurs de systèmes d'exploitation pour la virtualisation peut sembler surprenant. Pour Paul Cormier, « la virtualisation permet de créer une nouvelle génération de systèmes d'exploitation. Elle peut avoir des applications pratiques aussi bien dans le monde des serveurs que celui du desktop, tout en rendant le système d'exploitation totalement indépendant de la machine ».

Au final, cette vision est assez proche de celle de VMware, qui voit aussi dans les outils de virtualisation le futur des OS actuels.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/18/red_hat_summit_2008_de_nouvelles_solutions_de_virtualisation_

lundi 9 juin 2008

La virtualisation comme moteur pour Vista

L'un des gros problèmes de Vista pour convaincre des utilisateurs potentiels est l'absence de compatibilité avec certaines applications

Pour Microsoft, la solution passe par la virtualisation. La société va donc lancer un nouveau produit Microsoft Entreprise Desktop Virtualisation. Basé sur les technologies de l'éditeur Kidaro, dont le rachat a été finalisé fin mai, il permettra d'installer dans une machine virtuelle tout un environnement de travail, applications comprises, et donc de ne pas être contraint par le système d'exploitation installé sur la machine.

Une façon de passer en douceur à Vista espère Microsoft. Il faudra pourtant attendre la première moitié de 2009 pour bénéficier de ce nouveau logiciel.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-virtualisation-comme-moteur-pour-vista-2180.html

vendredi 6 juin 2008

Pour IDC, XenDesktop est une bonne nouvelle malgré quelques défauts

Avec XenDesktop, Citrix propose, selon IDC, une solution intéressante pour virtualiser les postes clients

IDC regarde d'un bon oeil l'arrivée de la solution de virtualisation des postes clients XenDesktop de Citrix. Associé à XenApp (virtualisation des applications), ce concurrent direct de Virtual Desktop Infrastructure (VDI) de VMWare devient un élément clé de l'offre de Citrix. XenDesktop illustre l'intégration réussie des technologies Xen de l'éditeur. Il trouve dans la virtualisation le second souffle qui pourrait le sortir de la niche des clients légers multiplateformes.

XenDesktop se fait remarquer par son système de provisionnement qui permet de lancer jusqu'à 1000 machines virtuelles à partir d'une seule image disque. Un moyen d'e un gain d'espace de stockage et des réductions évidentes des coûts de maintenance applicative. De plus, XenDesktop et XenApp permettent un panachage des technologies pour virtualiser plus ou moins les postes clients. On appelle cela de la flexibilité.

Les difficultés derrière les avantages économiques

IDC, qui considère donc l'approche de Citrix attrayante, énumère toutefois les principales difficultés à surmonter. La première sera celle de la montée en puissance des compétences dans le domaine, tant du côté des revendeurs que des utilisateurs. Ensuite, les avantages économiques de XenDesktop ont un revers : la complexité. Son déploiement ajoute une couche supplémentaire à l'infrastructure des systèmes d'information. Cela peut à tout le moins susciter de l'appréhension chez les DSI et les pousser à différer leur décision.

XenDesktop n'est pas non plus la panacée. On connaît les difficultés à transmettre à distance le graphique et la vidéo. Ces domaines d'applications lourdes sont d'ailleurs hors du champ de la virtualisation. Autrement dit, si les communications unifiées prennent leur essor dans des entreprises qui choisissent des postes multimédia, XenDesktop n'est pas pour elles

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-pour-idc-xendesktop-est-une-bonne-nouvelle-malgre-quelques-defauts-26260.html

mardi 3 juin 2008

5 millions de téléchargements pour VirtualBox

En un an et demi, VirtualBox a été téléchargé plus de cinq millions de fois. Le logiciel commence à marquer des points face à VMware

Sun xVM VirtualBox vient de passer le cap des cinq millions de téléchargements. C'est une bonne nouvelle pour Sun Microsystems, qui a beaucoup investi dans le développement de ce logiciel de virtualisation.

La version 1.6 de VirtualBox intègre ainsi plus de 2.000 modifications. Elle existe en mouture commerciale, ou open source (quelques fonctions sont alors retirées du logiciel), pour Windows, Mac OS X, Linux et Solaris. VirtualBox supporte un grand nombre de systèmes d'exploitation cibles : Windows, Linux, Solaris, BSD (FreeBSD, NetBSD, OpenBSD), OS/2, etc.

La compagnie met l'accent sur l'intérêt de créer des appliances qui pourront fonctionner sous VirtualBox. La technique ne consiste plus à fournir un logiciel, mais à le livrer préinstallé au sein d'un système d'exploitation, le tout prenant place dans une machine virtuelle VirtualBox. La maintenance du produit est alors simplifiée.

VirtualBox peut également être contrôlé au plus bas niveau (ligne de commande ou services web), ce qui facilite son intégration en sein d'ensembles plus complexes. C'est une des raisons qui a convaincu la société Zenith Infotech de choisir ce logiciel pour son offre. Pour Akash Saraf, CEO de Zenith Infotech, "nous avons examiné tous les concurrents de VirtualBox, dont VMware. Après cette évaluation, nous avons constaté que VirtualBox présentait le meilleur niveau de fonctionnalités, de performances et d'extensibilité".

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/02/5_millions_de_telechargements_pour_virtualbox

vendredi 30 mai 2008

VMware achète B-hive Networks, éditeur d'un outil de monitoring d'applications

VMware a annoncé avoir acheté l'éditeur israélien B-hive Networks qui propose B-hive Conductor, outil de mesure de performances des temps de réponse d'une application virtuelle déportée sur le réseau

VMware souligne que l'outil de B-hive, qui peut indiquer automatiquement à l'hyperviseur de VMware les solutions à apporter, n'a pas besoin de l'installation d'un agent.

Les API de Conductor sont à la disposition des partenaires de VMware.

La filiale d'EMC va utiliser l'implantation en Israël de B-hive pour y ouvrir son premier centre de R&D. B-hive est la neuvième opération de croissance externe de VMware depuis 2005 :

  • Mai 2005 : AOG, spécialiste du capacity planning. Le produit d'AOG a té intégré à Capacity Planner.
  • Juin 2006 : Akimbi Systems, dont le logiciel Slingshot permet de créer une infrastructure de test en vue d'automatiser la mise en place et la suppression des VM.
  • Avril 2007 : Propero, éditeur d'un logiciel de virtualisation des postes clients dont le 'connection broker' (courtier en connexions) contrôle à quelle VM cliente l'utilisateur se connecte.
  • Août 2007 : Determina dont l'outil de sécurité alerte en temps réel des attaques et des menaces.
  • Septembre 2007 : Dunes, éditeur d'un outil d'automatisation de process (PBA) qui prend en charge la gestion des ressources pour les VM et leur suppression.
  • Octobre 2007 : Sciant, spécialiste de l'externalisation.
  • Janvier 2008 : Foedus, société de services centrée sur les infrastructures virtuelles.
  • Janvier 2008 : Thinstall qui édite des outils pour la gestion des ressources, le déploiement et la mise à jour des environnements clients virtuels compatibles avec l'offre de VMware.
  • Mai 2008 : B-hive.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-achete-b-hive-networks-editeur-d-un-outil-de-monitoring-d-applications-26208.html

mercredi 28 mai 2008

Virtualisation : pourquoi Hyper-V pourrait rattraper VMware

Le consultant indépendant Joe Clabby avance six raisons pour affirmer qu'Hyper-V, l'hyperviseur de Microsoft, va prendre le dessus sur l'offre de virtualisation de serveurs VMware

Le prix et le packaging, d'abord. Si VMware ne change pas ses tarifs, Microsoft disposera d'un atout évident lorsqu'il commencera à commercialiser Hyper-V. Ensuite, le fait de pouvoir livrer Hyper-V avec Windows Server 2008 est un avantage indéniable.

Troisième point fort : le portefeuille des outils d'administration de Microsoft est amplement plus fourni et plus vaste que celui de VMware. Quatrièmement, Joe Clabby compare la puissance de Microsoft et ses 50 et quelques milliards de dollars de chiffre d'affaires, avec celle d'EMC (pour ne pas parler de sa filiale VMware) et ses 13 milliards de dollars de CA... Microsoft, note le consultant, a depuis longtemps fait la démonstration de son savoir-faire en matière de diffusion de ses technologies.

Enfin, cinquième et sixième raisons avancées, le contrôle de Windows et l'importance de la base installée. Le fait d'avoir la main sur l'évolution de Windows Server est, dans un environnement système 100% Windows, un point fort. Quant aux quelque 100 000 utilisateurs revendiqués par VMware, ils ne pèsent pas lourd face aux millions de Windows Server.

Pour fermer le ban, Joe Clabby reprend à son compte le constat communément admis selon lequel l'intérêt économique du marché de la virtualisation va se déplacer de la vente des hyperviseurs à celle des outils d'administration. Et là, des poids lourds comme IBM, HP et Computer Associates attendent le "pure player" de la virtualisation qu'est VMware. Eux disposent déjà des outils pour gérer des parcs physiques.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-virtualisation-pourquoi-hyper-v-pourrait-rattraper-vmware-26183.html

lundi 26 mai 2008

Microsoft se renforce dans la virtualisation du poste client

Microsoft continue de claironner ses victoires dans ce domaine

Il vient ainsi d'annoncer que l'achat de Kidaro était finalisé. Grâce à cet éditeur israélien, Microsoft proposera bientôt une virtualisation complète du poste de travail concernant, comme c'est déjà le cas, le système d'exploitation, mais aussi les applications et données. Kidaro dispose également d'outils de pare-feu et de chiffrement et peut utiliser une clé USB pour héberger les machines virtuelles.

Cette acquisition s'intégrera dans le Microsoft Desktop Optimisation Pack (MDOP) avant juin 2009. Créé pour redonner un peu d'intérêt à la Software Assurance de Microsoft, celui-ci a été vendu à 6,5 millions d'exemplaires depuis sa création. Son prix est de 7 à 10 dollars par an suivant la licence choisie.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-se-renforce-dans-la-virtualisation-du-poste-client-26141.html

vendredi 23 mai 2008

Les Linux professionnels de Red Hat et Novell à jour sur la virtualisation

Red Hat et Novell ont choisi le même jour pour annoncer la mise à jour de l'édition entreprise de leur distribution Linux, respectivement Red Hat Entreprise Linux (RHEL) 5.2 et le Service Pack 2 pour SUSE Linux Entreprise 10

Avec cette mise à jour, RHEL dispose d'une nouvelle version (3.1.2) de l'hyperviseur Xen. Il supporte la virtualisation des architectures NUMA (Non-Uniform Memory Access), et des systèmes allant jusqu'à 64 CPU (contre 8 précédemment) et 512 Go de mémoire. Côté matériel, il s'est adapté aux évolutions des plateformes X86/X64, Itanium, IBM Power (y compris les nouveaux serveurs lames à base de Cell) et IBM system Z. Côté utilisateur, RHEL 5.2 s'adapte plus facilement aux mises en veille des ordinateurs portables et dispose des dernières versions de certains logiciels de bureautique (Firefox, Evolution, OpenOffice et Thunderbird).

WS Server 2003 et 2008 invités dans Suse Linux

Du côté de Novell, la virtualisation est également à l'honneur avec l'arrivée de Xen version 3.2, faisant de cette distribution Linux, selon les porte-paroles de la société, l'une des premières avec un support total de la virtualisation de Windows Server 2008 et de Windows Server 2003, ainsi que du déplacement « à chaud » de ces environnements invités d'une machine physique à l'autre.

L'autre grande nouveauté est un système de gestion à distance des mises à jour, dit Subscription Management Tool (SMT). Celui-ci permettra aux administrateurs de distribuer en une seule fois toutes les mises à jour de SUSE Linux Entreprise 10 sur tous les postes (serveurs, postes de travail, ou terminaux point de vente) ou le Service Pack 2 est installé.

REHL et le Service Pack 2 de SUSE Linux Entreprise 10 sont dès à présent disponibles.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-linux-professionnels-de-red-hat-et-novell-a-jour-sur-la-virtualisation-26136.html

jeudi 22 mai 2008

VMWare s'intéresse au client léger

Avec trois nouvelles annonces, VMware veut se renforcer sur le marché des clients légers

La première est un programme de certification matérielle de clients légers compatibles avec la solution VDI (Virtual Desktop Infrastructure) de VMWare. L'éditeur s'est également associé à Sun.

Désormais les clients de VMWare qui veulent déployer des clients légers sur un réseau Wan pourront le faire en utilisant ALP (Applicance Link Protocol) et les serveurs matériels Ray en clients légers de Sun. Ce dernier, qui a du mal à convaincre ses client d'utiliser sa propre plate-forme de virtualisation xVM, assurera alors le support technique des clients intéressés par cette offre conjointe.

Enfin, VMWare va ajouter plus de services à VDI avec notamment des formations et du conseil au déploiement pour ses clients grand compte.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-s-interesse-au-client-leger-26118.html

vendredi 16 mai 2008

Secure Computing virtualise sa sécurité avec VMWare

Secure Computing va proposer des versions virtuelles de ses passerelles de sécurité

Dénommées - Secure Firewall, Secure Web et Secure Mail -elles s'appuyent sur la technologie de virtualisation de VMWare. Elles seront préconfigurées pour être déployées sur du matériel neuf ou préexistant, avec une limite de 32 pare-feu différents chacun dans sa propre machine virtuelle sur un même serveur.

Le tout étant pris en charge et administré par le Secure Firewall CommandCenter, qui peut s'installer sur un serveur central. Ces nouvelles versions seront disponibles en évaluation à partir de juin et seront officiellement commercialisées dans le courant de l'été.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-secure-computing-virtualise-sa-securite-avec-vmware-26073.html

mardi 13 mai 2008

Dell entre de plain-pied dans la virtualisation

Dell profite de l'annonce de ses deux premiers serveurs à base d'AMD quadri coeur pour mettre ses autres serveurs à l'heure de la virtualisation, le stockage d'EqualLogic et son offre de service

Dell n'hésite pas à annoncer une stratégie de virtualisation articulée autour d'annonces de serveurs, de systèmes de stockage et de service. Au niveau des serveurs, Dell promet de livrer rapidement les serveurs racks R805 (2U) et R905 (4U). Le premier peut accueillir deux processeurs AMD Opteron bi (2200) ou quadricoeur (2300), le second quatre Opteron 8200 ou 8300.

Dans les semaines à venir, le constructeur prévoit aussi de livrer ses serveurs 2950, R900, 1950, 2900 ainsi que les lames M600 et M605 équipés de VMware ESXi 3.5 ou de Citrix XenServer. A noter que, pour l'heure, Dell ne supporte aucun autre hyperviseur.

A la suite de son rachat d'EqualLogic, Dell fait miroiter le haut niveau d'intégration des baies de stockage iSCSI de cette marque avec VMware Site Recovery Manager. Enfin, côté service, Dell dévoile toute une batterie de prestations autour de la virtualisation. C'est un défi pour l'activité service du constructeur qui va devoir apporter un niveau de prestation suffisant pour accompagner ses clients dans la découverte des arcanes de la virtualisation.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-dell-entre-de-plain-pied-dans-la-virtualisation-26035.html

mercredi 7 mai 2008

Virtualisation : VirtualBox (Sun) passe en version 1.6 et sous Mac

Au menu, le support officiel des plates-formes Solaris et Mac OS X et une gestion de 30 disques par machine virtuelle

VirtualBox est une solution de virtualisation de qualité professionnelle, disponible à la fois en version commerciale et sous licence open source (avec quelques fonctions en moins). Depuis le rachat de la société Innotek par Sun, en février dernier, le nom complet du produit est Sun xVM VirtualBox.

La compagnie publie aujourd'hui la mouture 1.6 de ce logiciel. Première nouveauté, VirtualBox est maintenant officiellement supporté sous Solaris et Mac OS X. La page de téléchargement du logiciel montre par ailleurs combien Sun a pris soin de fournir des exécutables pour les tout derniers systèmes d'exploitation du marché : Mandriva 2008.0, OpenSolaris, openSuSE 10.3, Ubuntu 8.04 et même la future Fedora 9.

Notez que le support des instructions PAE/NX permettra d'installer des systèmes d'exploitation 32 bits qui emploient plus de 4 Go de mémoire vive.

Si VirtualBox accepte de faire fonctionner de nombreux OS, des pilotes spécifiques n'existent que pour un petit nombre d'entre eux. Ils permettent d'activer les dossiers partagés, l'intégration de la souris (le curseur n'est plus capté par le logiciel mais partagé entre le système hôte et le système invité) et le changement de résolution à la volée. Ces 'additions logicielles' n'étaient auparavant disponibles que sous Windows et Linux. Aujourd'hui, le support Linux a été amélioré et celui de Solaris fait son apparition.

Du côté des disques durs virtuels, l'équipe de développement frappe un grand coup en émulant un contrôleur Serial Ata. Premier bénéfice, la charge processeur est plus faible qu'avec l'émulation IDE. Second bénéfice, chaque machine virtuelle peut s'adjoindre les services de 30 disques durs (virtuels ou non), contre trois auparavant.

Un mode spécial permet d'intégrer le système d'exploitation invité au système hôte. Par exemple, les fenêtres d'un Windows « émulé » peuvent apparaître directement au sein de l'interface d'un Linux « réel ». Maintenant, cette fonction est également disponible si VirtualBox fait fonctionner Solaris ou une distribution Linux.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/05/06/virtualisation___virtualbox__sun___passe_en_version_1_6_et_sous_mac

lundi 5 mai 2008

XenDesktop, ou la philosophie 'utilisateur Xen' selon Citrix

Des environnements utilisateurs construits à la demande d’après des images systèmes et applicatives, en fonction de droits et de profils sur tout terminal ! La promesse de XenDesktop : moins cher, plus maîtrisé, et ouvert à la concurrence

Confirmant son engagement d’octobre 2007, Citrix annonce qu’il présentera XenDesktop lors de son événement Synergy 2008 qui se tiendra le 20 mai à Houston (Texas). Avec cette solution, l’entreprise virtualise les postes de travail Windows dans le datacenter. Alors, l’utilisateur peut se connecter à distance (ou sur un réseau local) à la demande pour retrouver son environnement de travail Windows au complet. Bien entendu, l’utilisateur choisira son type de client : PC, PDA, etc. Citrix annonce une réduction « à hauteur de 40 % » sur les coûts de gestion des postes de travail. « Selon les estimations, la gestion d'un poste de travail classique coûte aujourd'hui plus de 5 000 dollars par an et par employé » affirme même l’éditeur.

Kesako XenDesktop ?

XenDesktop veut incarner une nouvelle génération de virtualisation de postes de travail hébergeant des machines virtuelles au sein du datacenter, mises à disposition des utilisateurs via son protocole réseau ICA (Independent Computing Architecture). En outre, cette nouvelle vague apporte la gestion du cycle de vie des postes de travail, avec le provisioning des images, leur surveillance, la gestion de leurs mises à jour, etc.

XenDesktop assemble dynamiquement le poste de travail personnel unique de l'utilisateur à partir de nouveaux composants « vierges » à chaque fois qu'il se connecte. En effet, le logiciel utilise des images de référence indépendantes pour le système d’exploitation et les applications. Néanmoins, Citrix assure que ce provisionnement s’avère « rapide, sécurisé, personnalisé et exempt des problèmes d'altération et des conflits qui sont un fléau pour les postes de travail classiques ».

La solution combine trois composants clés. Desktop Delivery Controller authentifie les utilisateurs et gère l’assemblage des environnements utilisateurs (décrits plus haut) ainsi que les connexions utilisateur/machine virtuelle. Installé sur le poste utilisateur, le Virtual Delivery Agent autorise les communications entre client ICA et machine virtuelle. Troisième brique, le client ICA installé sur le terminal client joue le rôle d’interlocuteur avec le poste virtuel.

Comment ça marche ?

Après authentification depuis son interface Citrix ou via une page Web sécurisée, le Desktop Delivery Controller lance l’assemblage système d’exploitation/applications de l’environnement de l’utilisateur, en fonction de son profil, et bâtit la machine virtuelle. Alors, l’environnement de travail est fourni via le protocole ICA.

Souhaitant jouer l’ouverture, XenDesktop fonctionne avec diverses briques externes. Ainsi, l’administrateur peut choisir son environnement d’exécution serveur : Citrix XenServer, mais aussi Microsoft Hyper-V, VMware ESX ou les environnements blades PC. De même, plusieurs plates-formes clientes sont disponibles : Windows, Windows XPe, Windows CE, Linux ou Mac OS. Enfin, le serveur d’applications sera soit Citrix XenApp, soit Microsoft Application Virtualization.

Par ailleurs de multiples logiciels serveur ou éléments d’infrastructure réseau peuvent intervenir dans le processus en amont ou en aval. XenDesktop comprend aussi Citrix EdgeSight fournissant une surveillance détaillée sur l’infrastructure d’hébergement des stations virtualisées (CPU, mémoire, bande passante, accès disque…).

Disponible en version bêta publique téléchargeable, XenDesktop sera commercialisé par Citrix et Microsoft dès le 20 mai 2008, à partir du prix de base conseillé de 75 dollars par utilisateur simultané.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/05/04/xendesktop__ou__la_philosophie__utilisateur_xen__selon_citrix

jeudi 24 avril 2008

VMware : la virtualisation, ça paye !

L'éditeur annonce un bénéfice trimestriel en hausse de 69%

La virtualisation des systèmes informatiques est de plus en plus plébiscitée. Du coup, le spécialiste américain VMware en profite à 100%. Sur les trois premiers mois de l'année, ses ventes de solutions et le produit de ses licences ont bondi de 69% à 438 millions de dollars.

Les revenus générés aux Etats-Unis ont progressé de 65% sur un an, et ceux à l'international de 74%, avec une croissance à trois chiffre en Australie et sur les marchés émergents comme la Chine, l'Inde, la Russie et le Brésil.

Les licences ont rapporté 294 millions de dollars de recettes, en hausse de 73% sur un an, et les services 144 millions, en hausse de 61%. Le bénéfice net atteint 43 millions de dollars, soit une hausse de 4,8% sur un an. Le bpa ressort à 11 cents, exactement ce qui était attendu par les analystes.

Commentant ces résultats, le groupe a souligné avoir enregistré au cours du trimestre "une demande accrue" pour ses solutions de virtualisation et une adoption "rapide" de ces technologies chez les clients.

Toutefois, le groupe reste prudent et a maintenu sa prévision de croissance des revenus à +50% sur l'année toute entière, avec en particulier une hausse de 55% des ventes au second semestre.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/04/23/vmware___la_virtualisation__ca_paye__

mardi 15 avril 2008

Citrix propose son poste de travail virtualisé, XenDesktop

Citrix présente sa virtualisation pour poste de travail, XenDesktop, annoncée en fin d'année dernière

Le produit est essentiellement issu de l'achat de XenSource en août et une version bêta est déjà disponible depuis novembre (elle a été téléchargée quelque 6000 fois). La virtualisation du poste de travail consiste à proposer à l'utilisateur final un environnement personnalisé à la demande. Où qu'il se trouve, depuis n'importe quel poste de travail (sa machine de bureau, son portable, le PC d'un collègue, etc.), il peut accéder grâce à son profil à tout son environnement depuis le serveur : système d'exploitation et applications.

XenDesktop se distingue des autres environnements de virtualisation de bureau car pour un même utilisateur, il isole les applications et le système d'exploitation. Il ne les assemble qu'au moment de l'exécution, à la demande. Ainsi tous les utilisateurs démarrent-ils leurs machines à partir d'une seule et unique image pour un même système d'exploitation, par exemple. Pour l'éditeur, il s'agit là du meilleur moyen de faciliter le travail des administrateurs et de garantir aux utilisateurs une version à jour de leur environnement. D'autant que son protocole client léger ICA utilisé pour les téléchargements devrait garantir des temps de réponse rapides.

Autre différenciateur de l'offre, il est possible d'utiliser un autre hyperviseur que XenServer. Hyper-V de Microsoft, partenaire de Citrix , mais aussi ESX de Vmware, grand concurrent des deux précédents. XenDesktop sera disponible à partir du 20 mai en trois versions , standard, enterprise et platinum, en fonction des tailles de parcs gérés. Il devrait coûter 75 $ par utilisateur concurrent.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-citrix-propose-son-poste-de-travail-virtualise-xendesktop-25853.html

vendredi 11 avril 2008

Virtualisation d'applications : Symantec s'offre AppStream

Symantec a annoncé l'acquisition du Californien AppStream

Le spécialiste des solutions de sécurité entend ainsi compléter ses solutions de diffusion d'applications sur les postes de travail. Le montant de la transaction n'a pas été précisé.

Les deux éditeurs étaient déjà liés par un partenariat, Symantec revendant le logiciel d'AppStream avec sa gamme SVS Pro (Software Virtualization Solution), issue du rachat d'Altiris. Rappelons que SVS est utilisée pour activer, désactiver ou réinitialiser les applications installées sur le poste tout en évitant les conflits.

En intégrant la technologie d'AppStream qui permet de gérer les applications destinées aux postes de travail depuis un serveur central, et de les diffuser par composants, à la demande, Symantec dispose d'une réponse pour concurrencer des produits tels que Softgrid Application Virtualization, récupéré par Microsoft à la suite du rachat de Softricity (et inclus dans le package MDOP -Microsoft Desktop Optimization Pack), ou encore Thinstall Virtualization Suite, arrivé dans le catalogue de VMware avec le rachat de Thinstall, en janvier dernier.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-virtualisation-d-applications-symantec-s-offre-appstream-25823.html

mardi 8 avril 2008

VMware gère aussi le cycle de vie des machines virtuelles

D'après une étude du cabinet d'analyse ESG, les entreprises prévoient d'augmenter leur nombre de machines virtuelles de 173% sur les deux prochaines années

Rien d'étonnant dès lors que VMware, leader sur ce marché, ait jugé nécessaire de sortir un outil pour industrialiser l'administration de ces machines virtuelles. Baptisé Lifecycle Manager, il propose des méthodes et un ensemble de fonctions pour gérer toute la durée de vie d'une instance, de sa création à sa suppression ou son archivage. L'outil est basé sur un moteur de workflow qui automatise les différentes étapes établies par l'entreprise pour gérer les machines (demandes de création, approbations, suivi de l'archivage, etc.). Le paramétrage s'effectue via une interface Web graphique qui permet notamment de sélectionner les machines virtuelles au sein d'un groupe prédéfini et de spécifier et contrôler des ressources déployées pour ce groupe.

Lifecycle Manager automatise également la configuration des machines virtuelles en fonction des règles prédéfinies. Afin de simplifier le suivi et le contrôle, il propose un journal Web dans lequel sont consignées toutes les demandes de machines et les approbations. Toutes les ressources allouées à une machine sont automatiquement réintégrées dans un pool lorsque celle-ci est archivée ou supprimée, ce qui devrait simplifier la gestion des moyens disponibles pour la création de nouvelles machines.

Enfin, Lifecycle Manager peut aussi calculer le coût du matériel situé dans un environnement, option très pratique pour les prestataires de services, par exemple, qui disposent ainsi d'une solution pour refacturer leurs clients. Lifecycle Manager peut même s'interfacer avec les solutions d'administration du marché ou encore les systèmes de gestion pour inclure, dans ce dernier cas, le coût d'une architecture au budget d'un projet par exemple.

Disponible en version d'évaluation sur le site de VMware, Lifecycle Manager est commercialisé à partir de 895 dollars par CPU. Une version sans limite de machines, destinée plus particulièrement aux grands comptes, est également prévue, moyennant 20 000 dollars.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-gere-aussi-le-cycle-de-vie-des-machines-virtuelles-25793.html

lundi 7 avril 2008

VMware loin devant ses concurrents pour les DSI américains

Les décideurs américains plébiscitent toujours VMware, loin devant les autres offres de virtualisation

Un sondage conduit par Changewave, fait le point sur la situation sur le marché de la virtualisation des serveurs à fin janvier et de son évolution depuis octobre 2007. Les réponses de 1368 décideurs informatiques américains donnent VMware largement en tête sur ses concurrents. Tant en terme de base installé que de satisfaction des utilisateurs.

Entre octobre et janvier, VMware est parvenu à gagner 3% de parts de la base installée pour atteindre 58%. Il est le seul parmi les cinq poids lourds du marché à progresser. Tous les autres -Microsoft, Citrix, IBM, Oracle- baissent ou stagnent. Les deux plus fortes baisses reviennent à Microsoft et Citrix qui perdent respectivement 4 et 6 points. Un tassement que les deux éditeurs doivent pouvoir justifier par l'imminence de l'arrivée de nouvelles versions.

54% d'utilisateurs satisfaits

ChangeWave met en avant une autre explication : la grande satisfaction ("very satisfied") exprimée par 54% des utilisateurs de VMware. Seul IBM, avec 51%, évolue au même niveau, mais il ne s'agit pas des mêmes environnements technologiques. Citrix arrive à la suite, mais loin derrière (32%), suivi par Oracle (25%). C'est Microsoft qui ferme la marche.

A la suite de cet état des lieux, ChangeWave s'est penché sur les perspectives d'avenir. Parmi les 10% de décideurs qui prévoyaient d'acheter des produits de virtualisation dans les trois mois, 76% choisiront VMware. C'est 5 points de mieux qu'en octobre. L'ensemble des concurrents perd un point à l'exception de Microsoft qui en gagne 13. Notons que les décideurs peuvent s'équiper auprès de plusieurs fournisseurs.

Un contexte général qui se dégrade

ChangeWave analyse en deux temps l'ensemble des opinions collectées. Il constate ainsi que VMware continue de gagner des parts de marché. Mais cet engouement intervient dans un contexte général qui se dégrade. L'institut note un net renversement de la tendance des perspectives d'investissement en logiciel des entreprises américaines. Pour la première fois depuis avril 2006, celles qui prévoient d'investir moins au cours des trois prochains mois (22%) sont plus nombreuses que celles qui prévoient d'investir plus (16%). Si la sécurité et le décisionnel sont parmi les plus affectés, la virtualisation s'en sort bien avec des prévisions d'achat stables par rapport à octobre.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-loin-devant-ses-concurrents-pour-les-dsi-americains-25777.html

vendredi 4 avril 2008

VMware préfère la bataille technologique à la bataille des prix

Encore jeune, le monde de la virtualisation vit déjà une intense concurrence. Mais VMware défend pied à pied son avance technologique plutôt que de jouer uniquement sur la tarification

Positionné de façon très hégémonique sur le marché de la virtualisation, VMware continue de défendre bec et ongle son avance technologique. Pour preuve les arguments avancés en faveur de l'hyperviseur ESX sur son blog par Reza Malekzadeh, directeur marketing produit de VMware à l'international. ESX serait capable d'optimiser la gestion de la mémoire vive, contrairement à ce que peuvent faire XenServer 4 et la bêta d'Hyper-V.

Ce qu'il appelle "surdimensionnement de la mémoire" repose sur deux technologies de gestion de la mémoire. La première permet à plusieurs machines virtuelles de partager des contenus similaires en RAM et donc d'économiser de l'espace mémoire. "Sans baisse notable de performances", précise Reza Malekzadeh. La seconde consiste, lorsqu'une machine virtuelle est inactive, à forcer le transfert de son empreinte mémoire sur disque. L'espace libéré profite alors aux autres.

Du coup, à configuration égale, VMware permet le chargement de 14 à 40 machines virtuelles suivant la charge applicative attendue. XenServer et Hyper-V bêta, qui ne savent pas gérer le surdimensionnement mémoire, plafonnent à 7 machines virtuelles. Ramené au nombre de machines virtuelles exploitable par système, l'hyperviseur de VMware reste donc moins cher.

La concurrence contrainte à jouer sur les tarifs

Citrix et Microsoft se sont engagés de leur coté dans une course-poursuite après le leader incontesté. Leur argument maître ? Le prix. Fidèle à son habitude lorsqu'il rentre sur un marché, Microsoft pratiquera la stratégie de la terre brûlée. De toute évidence, Hyper-V sera gratuit pour le plus grand nombre. De quoi couper l'herbe sous le pied de la concurrence. De son côté, Citrix insiste aussi sur la modicité de ses tarifs.

Un sujet sur lequel Vmware, longtemps intraitable, se fait désormais lui-aussi beaucoup plus conciliant. Mais ce n'est que contraint et forcé que l'éditeur continuera de baisser ses tarifs. Il tient à continuer de démontrer qu'il dispose d'une longueur d'avance technologique sur ses rivaux.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-prefere-la-bataille-technologique-a-la-bataille-des-prix-25766.html

jeudi 3 avril 2008

Citrix présente XenServer 4.1 avec des tarifs attractifs et la bénédiction de NetApp

Coup triple pour Citrix : les améliorations apportées à la version 4.1 de la virtualisation XenServer s'accompagnent d'un accord avec NetApp sur le stockage et d'un mode de facturation au système

Citrix accompagne la disponibilité de XenServer 4.1, d'un intéressant accord sur le stockage avec NetApp et d'un mode de facturation au système plutôt qu'au processeur.

La version 4.1 de XenServer intègre une cinquantaine d'améliorations qui portent essentiellement sur les performances. On notera que, dans la version Platinium, promise pour ce mois-ci, XenServer intègrera Provisionning Server.

D'après Guillaume Le Tyrant, directeur marketing produit chez Citrix France, Provisionning Server permet d'exécuter une "charge applicative" (qu'il s'agisse d'un couple natif OS-Application ou d'une ou plusieurs VM) à la demande. Cela permettrait ainsi, selon lui, de répondre aux besoins tant des adeptes de la virtualisation que de tous ceux qui utilisent encore des configurations physiques. "Ce qui est encore le cas le plus souvent".

Citrix est aussi tout à la joie d'annoncer que la console de XenServer 4.1 intègre la gestion des API de Data OnTap de NetApp. Autrement dit, on peut lancer les outils de NetApp à partir de XenServer pour cloner une machine virtuelle ou pour réaliser un snapshot. Ces fonctionnalités semblent bien proches de celles dont on dispose avec SnapManager for Virtual Infrastructure, fruit d'un accord signé par NetApp et VMware.

Citrix joue la tarification au serveur

Enfin, Citrix joue l'effet d'annonce avec une tarification non plus au processeur, comme le font VMware et Microsoft, mais au serveur. Selon l'éditeur, cela dispenserait du casse-tête de gestion des licences et permettrait de réaliser des économies, la facture devenant indépendante du nombre de machines virtuelles créées.

Les prix affichés par Citrix pour la version d'entrée de gamme de XenServer 4.1 commencent à 600$ par an et par serveur et à 900$ pour une licence perpétuelle. Toutefois, Citrix précise que ces tarifs s'appliquent uniquement pour les OS 64 bits installés sur des serveurs dotés de quatre processeurs au plus.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-citrix-presente-xenserver-41-avec-des-tarifs-attractifs-et-la-benediction-de-netapp-25753.html

mercredi 26 mars 2008

Sun veut simplifier la virtualisation du poste de travail

Sun Microsystems a annoncé la disponibilité générale de Virtual Desktop Infrastructure 2.0 (VDI)

Cette solution permet de déployer et d'administrer des environnements de travail sur n'importe quel type de client (terminal de client léger, PC, PDA, smartphone, etc.), et ce quelque soit le type de système d'exploitation (Windows, Linux, Mac OS X ou Solaris). Il va même plus loin, en permettant à VDI 2.0 de s'appuyer non seulement sur son hyperviseur maison xVM server, mais également sur celui de son concurrent principal VMWare.

Parmi les marchés ciblés avec ce produit, il y a les clients habituels de Sun - secteur public ou organismes financiers - mais également les opérateurs de télécommunications ou de centres d'appels. Sun explique notamment que la possibilité de créer des groupes d'utilisateurs partageant des environnements similaires leur permettrait de diminuer considérablement le nombre de licences dont ils ont besoin.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sun-veut-simplifier-la-virtualisation-du-poste-de-travail-25676.html

VMWare administre la virtualisation avec le PowerShell de Microsoft

La virtualisation bientôt plus simple à administrer en environnement Microsoft

C'est ce que promet VMWare, avec son VMWare Infrastructure (VI) Toolkit for Windows. Cette boîte à outils permet d'utiliser PowerShell, les commandes en ligne de Windows Server, pour administrer une infrastructure virtuelle à base d'ESX 3.x et de Windows Server 2003.

VMWare précise avoir écrit plus d'une centaine de "cmdlets" (scripts) et supporte une communauté pour faciliter le partage. La version finale de VMware Infrastructure (VI) Toolkit pour Windows est promise pour le second semestre de cette année.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-administre-la-virtualisation-avec-le-powershell-de-microsoft-25675.html