mercredi 26 mars 2008

Sun veut simplifier la virtualisation du poste de travail

Sun Microsystems a annoncé la disponibilité générale de Virtual Desktop Infrastructure 2.0 (VDI)

Cette solution permet de déployer et d'administrer des environnements de travail sur n'importe quel type de client (terminal de client léger, PC, PDA, smartphone, etc.), et ce quelque soit le type de système d'exploitation (Windows, Linux, Mac OS X ou Solaris). Il va même plus loin, en permettant à VDI 2.0 de s'appuyer non seulement sur son hyperviseur maison xVM server, mais également sur celui de son concurrent principal VMWare.

Parmi les marchés ciblés avec ce produit, il y a les clients habituels de Sun - secteur public ou organismes financiers - mais également les opérateurs de télécommunications ou de centres d'appels. Sun explique notamment que la possibilité de créer des groupes d'utilisateurs partageant des environnements similaires leur permettrait de diminuer considérablement le nombre de licences dont ils ont besoin.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sun-veut-simplifier-la-virtualisation-du-poste-de-travail-25676.html

VMWare administre la virtualisation avec le PowerShell de Microsoft

La virtualisation bientôt plus simple à administrer en environnement Microsoft

C'est ce que promet VMWare, avec son VMWare Infrastructure (VI) Toolkit for Windows. Cette boîte à outils permet d'utiliser PowerShell, les commandes en ligne de Windows Server, pour administrer une infrastructure virtuelle à base d'ESX 3.x et de Windows Server 2003.

VMWare précise avoir écrit plus d'une centaine de "cmdlets" (scripts) et supporte une communauté pour faciliter le partage. La version finale de VMware Infrastructure (VI) Toolkit pour Windows est promise pour le second semestre de cette année.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-administre-la-virtualisation-avec-le-powershell-de-microsoft-25675.html

samedi 22 mars 2008

Pour la NSA, la virtualisation crée de nouvelles menaces et de nouvelles solutions sécuritaires

Pour éviter les dangers de la virtualisation sans se priver de ses bénéfices, l'agence américaine collabore avec l'industrie pour de nouvelles formes de sécurité informatique

Souvent décriée, la NSA (National Security Agency), agence de surveillance américaine, collabore régulièrement avec les industriels pour améliorer la sécurité des produits informatiques, tout en se ménageant un accès discret. Dernier sujet en date : la virtualisation.

Sur ce sujet, la NSA a travaillé - entre autres - avec VMWare, IBM, AMD et Trusted Computing Group pour identifier les risques que pose cette technologie et comment y remédier. Pour Don Simard, directeur solutions commerciales à la NSA, le risque majeur concerne la puissance de calcul de certains composants d'un PC : « les cartes graphiques et réseaux ne sont après tout que des ordinateurs miniatures qui voient tout ce qui se passe dans les machines virtuelles. »

Elles pourraient donc potentiellement héberger des spywares ou d'autres logiciels malveillants, qui contourneraient ainsi les mesures de sécurité classiques de la machine. Face à ce risque, AMD a introduit dans son protocole AMD-V, un « vecteur d'exclusion » qui indique quelle extension matérielle peut accéder aux machines virtuelles ou non. De même, Intel propose une architecture spécifique pour la virtualisation, Intel VT.

Si la virtualisation peut être une menace, elle peut aussi apporter une couche de sécurité supplémentaire, en permettant l'installation d'une couche chargée de la sécurisation de l'ordinateur indépendante du système d'exploitation principal et de ses éventuelles failles. A condition, précise Don Simard, que cette couche ne soit pas elle-même compromise par une conception et une implantation médiocre sur les produits commerciaux.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-pour-la-nsa-la-virtualisation-cree-de-nouvelles-menaces-et-de-nouvelles-solutions-securitaires-25659.html

vendredi 21 mars 2008

Microsoft livre la version RC de son Hyper-V

Les partenaires et les clients de Microsoft peuvent télécharger cette version Release Candidate (RC) qui fonctionne sous Windows Server 2008...

Il s'agit d'une avancée relativement importante dans le domaine de la virtualisation. Rappelons qu'une version bêta de l'Hyperviseur "made in Microsoft" était intégrée dans le pack Windows Server 2008. La mouture annoncée aujourd'hui par le géant de l'édition est une mise à jour qui rapproche un peu plus le code de la solution de sa version finale.

Hyper-V, permet, à l'instar d'autres solutions de virtualisation de consolider son infrastructure en créant des VM (Virtual Machine.)

Bill Hilf, general manager de la division Windows Server explique à l'occasion de ce lancement : “Nos clients déploient actuellement Windows Server 2008. Nous voulions proposer une solution de virtualisation encore plus complète afin de les aider à optimiser leurs infrastructures IT. Jusqu'à présent, la virtualisation était trop compliquée pour la plupart des organisations. Preuve en est, l'on estime que seulement 10% des serveurs sont virtualisés. Notre objectif est de faciliter les déploiements de cette technologie qui est vitale pour rester compétitif. ”

Pour mémoire, rappelons que le lancement de la première version bêta de l'hyperviseur, remonte à décembre 2007. Microsoft a accéléré le développement autour de sa solution et l'éditeur commence à rattraper son retard sur le pionner de cette technologie, VMware.

Afin d'améliorer la qualité du produit final, Microsoft lance, comme à son habitude une campagne de collaboration avec ses clients et ses partenaires. Concrètement, ces derniers peuvent signaler des bugs au service client de Microsoft. Parmi la liste des partenaires, citons les plus importants, à savoir AMD, Intel Dell, Fujitsu, Hitachi, HP, IBM, NEC, et Unisys.

L'Hyper-V de Microsoft fonctionne sur les plates-formes suivantes Windows Server 2003 Service Pack 2 (SP2), Novell SUSE Linux Enterprise Server 10, Windows Vista SP1 et Windows XP SP3.

Précisons que pour la partie serveur, le support des versions 64-bit (x64) de Windows Server 2008 Standard, Enterprise et Datacenter, en Anglais Allemand et Japonais, est assuré. Selon nos informations, la version finale de l'Hyperviseur devrait être livrée dans le courant du mois d'août 2008.

La version RC de l'Hyper-V de Microsoft est téléchargeable sur ce lien.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/19/microsoft_livre_la_version_rc_de_son_hyper_v

mercredi 19 mars 2008

Passe d'armes entre Microsoft et VMWare sur le coût de la virtualisation

Microsoft considère que le prix est un élément de différentiation sur le marché de la virtualisation

C'est ce qu'a indiqué Barbara Gordon, vice-présidente de l'éditeur pour les ventes aux entreprises sur la zone EMEA, lors d'une interview accordée à notre confrère CIO UK, à l'occasion de la conférence European CIO Summit récemment organisée par l'éditeur. Une pique destinée à VMWare (et à ses tarifs confortables), qui réplique que là n'est pas le problème.

« Je constate que les utilisateurs cherchent à réduire leurs coûts et que la virtualisation constitue une approche crédible, juge Barbara Gordon. Mais on peut aussi se demander si elle fournit aujourd'hui une option financièrement intéressante et si elle justifie l'investissement qu'elle implique. »

L'hyperviseur de Microsoft sera là dans quelques mois

Et Barbara Gordon d'estimer que les solutions actuellement proposées (sous-entendu par VMWare) sont vraiment chères. « Microsoft peut apporter de la valeur à ce marché », assène-t-elle. Interrogée sur le nombre de versions que proposera Hyper V, la vice-présidente a précisé que l'approche sera de proposer des solutions qui s'adapteront à l'environnement. « Nous aurons une offre très large. »

L'éditeur de Redmond a livré en décembre dernier la version bêta de son hyperviseur Hyper V. La disponibilité définitive de l'offre interviendra dans le courant de cette année, mais probablement pas avant six mois. Microsoft a d'ailleurs essuyé des critiques sur l'absence d'Hyper V dans son offre Windows Server 2008 lancée en février. On s'attend à ce que l'arrivée d'Hyper V ait principalement un impact sur le coût des licences et du support.

L'offre sera commercialisée à la fois sous la forme d'un produit indépendant et dans une version intégrée aux différentes éditions de Windows Server 2008.

VMware devra ajuster sa tarification, selon Gartner

Pour le cabinet d'études Gartner, le chef de file de la virtualisation, VMware, a opéré sur ce marché sans rencontrer de concurrents pendant six ans. « Nous prévoyons que Microsoft s'octroie une part de marché très significative dans les entreprises de taille moyenne, puisque VMware est déjà très implanté dans les grandes entreprises. La concurrence est une bonne chose et l'arrivée de Microsoft va forcer VMware à ajuster sa tarification pour rester compétitif. »

Interrogé sur ces assertions par CIO, Martin Niemer, responsable marketing senior chez VMware, ne voit aucun signe qui permettrait de penser « que les clients ne comprennent pas les enjeux de la virtualisation ». Pour lui, même si l'hyperviseur était fourni gratuitement, ce qui, rappelle-t-il « ne sera pas le cas de Microsoft Hyper V », le problème réside dans le nombre de machines virtuelles qu'il est possible de faire tourner sur un même serveur.

« Si vous ne pouvez pas en faire fonctionner autant que vous voulez et que cela vous oblige à installer deux serveurs, indique Martin Niemer, cela multiplie votre coût par deux. C'est là que se situera la décision et cela dépend de ce que veulent faire les utilisateurs. » Il juge que l'intérêt de VMware est d'offrir une palette de solutions répondant à différentes situations.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-passe-d-armes-entre-microsoft-et-vmware-sur-le-cout-de-la-virtualisation-25621.html

samedi 15 mars 2008

Virtualisation du poste client : Microsoft achète Kidaro

En achetant Kidaro, Microsoft met la main sur une suite d'administration des postes clients virtualisés, mais il en réserve l'usage aux grands comptes adhérents à la Software Assurance

Microsoft annonce avoir mis la main sur la société israélienne Kidaro, spécialiste de la virtualisation des postes clients depuis 2004. Si l'éditeur garde secret le montant de la transaction, il s'épanche sur le rôle stratégique que Kidaro va jouer au sein du Desktop Optimization Pack*, cette boîte à outils de gestion du parc micros constituée à coup de rachats par Microsoft pour redonner un peu d'intérêt à la Software Assurance, son contrat spécial grands comptes.

Moyennant un supplément de cotisation, Kidaro servira à faciliter le déploiement, l'utilisation et la gestion de postes clients virtualisés Virtual PC 2007. La plateforme Kidaro comprend un outil de cryptage, un pare-feu et des outils de reporting.

La restriction à une catégorie limitée de clients de l'accès à Kidaro confirme la frilosité de Microsoft en matière de virtualisation. On vient d'ailleurs d'apprendre que la décision de Microsoft d'autoriser dans son contrat d'usage la virtualisation sur l'ensemble des versions de Vista devait moins à une "ouverture" d'ordre stratégique qu'à la crainte d'une procédure pour abus de position dominante du plus mauvais effet...

En revanche, la limitation de Kidaro aux clients de la Software Assurance a de quoi réjouir Citrix. Tant que Microsoft maintiendra cette politique, il aura les coudées franches pour proposer ses outils de virtualisation du poste client sans craindre la concurrence du Géant.

* Le Desktop Optimization Pack se compose d'Application Virtualization, de Ms Asset Inventory Service, de Ms Advanced Group Policy Management, de Ms Diagnostics and Recovery Tools et de Ms System Center Desktop Error Monitoring.

[NdR : Encore une fois Microsoft abuse ! Non seulement il faut acheter la SA, mais encore DOP, les concurrents vont effectivement se réjouir !]

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-virtualisation-du-poste-client-microsoft-achete-kidaro-25600.html

lundi 10 mars 2008

Sun virtualise les PC: retour du 'network computer'?

Il y a quelques années, Oracle avait proposé une alternative économique aux PC, avec son fameux Network Computer. Sun remet ça. Virtualisation aidant, le concept est aujourd'hui plus abouti

De temps à autre, les clients légers sortent de leur réserve. Leur intérêt est évident : lorsqu'ils sont fabriqués en quantité, leur prix est nettement inférieur à celui d'un PC. Avec le développement d'Internet, Oracle avait tenté d'étendre ce marché à l'aide du fameux Network Computer (NC)… Ce fut un échec.

Aujourd'hui, Sun Microsystems revient sur une forme équivalente. Cette fois, le haut débit et la virtualisation ont changé la donne. L'idée est de vendre aux entreprises un terminal comprenant une unité centrale minimaliste et un écran, le tout au prix de 200 dollars (soit environ 130 euros). Le système d'exploitation (Windows ou Linux) et les données sont virtualisés au sein de data centers. L'ordinateur virtuel sera également accessible à partir des PC classiques (fixes ou portables) et des téléphones mobiles.

L'offre est donc séduisante (elle l'était aussi pour le NC). D'une part, l'utilisateur n'a plus à se soucier des problèmes d'administration (sauvegarde, installation de logiciels, virus, etc.). D'autre part, Sun à toutes les clés en main pour proposer une offre complète (serveurs, système d'exploitation, solutions de virtualisation, clients légers, etc.). Reste à espérer que l'entreprise pourra effectivement distribuer la partie matérielle de sa solution pour seulement 200 dollars.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/09/sun_virtualise_les_pc__retour_du__network_computer___

lundi 3 mars 2008

VMworld 2008 : Sun et VMware signent un accord flou

L'accord signé entre VMware et Sun aurait pu être considéré comme le partenariat le plus complet de ceux annoncés à VMworld, s'il ne brillait aussi par l'ambiguïté de ses termes

C'est sur le point désolant de la langue de bois qu'il décroche donc le premier prix.

Tout juste peut-on comprendre que Sun va proposer la suite VMware Infrastructure sur ses serveurs x64. Contrairement aux autres fournisseurs de serveurs qui se sont rués sur l'hyperviseur ESX, l'accord entre Sun et VMware porte sur les outils d'administration. Il est vrai qu'en matière d'hyperviseur, Sun est déjà bien loti avec sa propre technologie, à laquelle il a ajouté celle d'Innotek, et celle de Citrix.

Mais Sun dispose aussi d'une suite d'administration, xVM Ops Center. Et rien n'est précisé sur l'interaction entre cet outil et Virtual Infrastructure de VMware. Est-il nécessaire de préciser que confondre virtuel et irréel peut être néfaste ?

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmworld-2008-sun-et-vmware-signent-un-accord-flou-25480.html

samedi 1 mars 2008

VMworld 2008 : SteelEye Technology lance Protection Suite

L'éditeur a profité du VMworld Europe de Cannes pour présenter Protection Suite pour VMware Infrastructure 3, et Citrix XenServer

Cannes. SteelEye Protection Suite pour VMware Infrastructure 3 est construit sur une nouvelle technologie gérant la mise en cluster simultanée de serveurs physiques et virtuels. L'éditeur annonce en parallèle son adhésion au programme "Citrix Global Alliance" avec le lancement de SteelEye Protection Suite pour Citrix Xen Server.

SteelEye Protection Suite pour Citrix XenServer garantit la continuité d’exploitation de l’environnement de virtualisation ; il intègre, de plus, les technologies de réplication de données et de haute disponibilité permettant de monitorer et, le cas échéant de restaurer l’ensemble de l’environnement Xen.

La solution complète les technologies de haute disponibilité présentes (VMware HA et VMware Consolidated Backup), en fournissant des technologies avancées de réplication de données et de haute disponibilité pour gérer et permettre la restauration automatique de chaque composant de l’environnement VMware infrastructure 3.

SteelEye propose différents outils de gestion des données et des applications, tous intégrés dans une solution unique aisément déployable.

Alors que VMware protège les machines virtuelles des défaillances matérielles, LifeKeeper de SteelEye protège des incidents systèmes ou applicatifs au sein de la machine virtuelle.

Que ce soit sous Linux ou sous Windows, LifeKeeper contrôle les applications et toutes leurs dépendances (systèmes de données, drivers, adresses IP et connexions de données) pour s’assurer que tout incident est automatiquement détecté et corrigé.

La restauration peut comporter le redémarrage de l’application dans la même machine virtuelle, la migration de l’application vers une autre machine virtuelle sur le même serveur, la migration vers une machine virtuelle sur un autre serveur ou la reprise sur un nouveau serveur physique.

Le prix de la solution n'a pas été communiqué.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/28/vmworld_2008___steeleye_technology_lance_protection_suite

VMworld 2008 : BMC se voit comme "la Suisse de la virtualisation"

BMC Sofwtare veut étendre son Leadership dans l'automatisation des services et de la virtualisation. Peter Armstrong corporate strategic pour l’Europe, répond aux questions de silicon.fr

Cannes. Profitant de cet évènement cannois, BMC a annoncé la disponibilité immédiate de Tripwire Enterprise for VMWare ESX Server, la première solution du marché permettant de garantir la conformité et la sécurité des environnements virtualisés en fonction de règles.

Commercialisé exclusivement par BMC et Tripwire Inc., Tripwire Enterprise for VMware ESX Server aide les directions informatiques à contrôler l'intégralité de leurs services métier pour obtenir et préserver un état connu, sécurisé et conforme de leurs infrastructures. Dans le cadre de ce partenariat stratégique ayant pour objectif d'automatiser la conformité continue des environnements informatiques hétérogènes, les clients de BMC pourront bénéficier de l’ajout de Tripwire for VMware ESX Server à leurs solutions existantes BMC Software Service Automation.

Ce nouveau produit sans agent pour VMware ESX Server permet d’assurer une conformité continue avec les standards opérationnels, réglementaires ou de sécurité. Tripwire Enterprise for VMware ESX Server offre une solution immédiatement opérationnelle et des politiques d'évaluation des configurations spécifiques permettant aux entreprises d’adopter une gestion proactive.

Tripwire propose une association entre des politiques basées sur les benchmarks CIS et la capacité de détection des changements de l’infrastructure non conformes aux politiques de sécurité permettant de contrôler l’ensemble des changements de configuration susceptible d’affecter l’hyperviseur.

La parole à Peter Armstrong

"La virtualisation va permettre de créer des data centers dynamiques. Les données et les applications, tout sera automatisé. La mission de BMC, est d'aider la gestion de ces données, car cela peut rapidement s'avérer être un calvaire pour un responsable IT. La consolidation des data centers est une bonne chose, seulement il faut pouvoir maîtriser ce qui se passe dans un environnement virtuel. C'est une vraie révolution pour les administrateurs. BMC est un partenaire stratégique privilégié de VMware depuis plus de quatre ans. D'un point de vue technique, les ingénieurs de VMware développent des API avec l'architecture BMC en tête. Nous travaillons également avec HP, SUN, IBM. Pour nous, il est important de travailler avec tous les acteurs afin d'offrir la plus grande interopérabilité. Car c'est aussi cela la virtualisation. Nous sommes un peu la Suisse de la virtualisation"

"Il me semble qu'il s'agit d'une priorité, pourtant, j'ai le sentiment que pour l'instant, les responsables IT, cherchent encore le meilleur hyperviseur et pas encore une solution d'accompagnement. BMC a une longue expérience de l'administration des systèmes, et nous souhaitons apporter notre expertise dans le domaine de la virtualisation. Nous comprenons les problèmes de mise en conformité, de gestion des données et des risques. Toutes ces problématiques ne disparaissent pas dans un environnement virtuel, elles sont simplement différemment gérées. La virtualisation doit être simple, sinon cela ne sert à rien d'utiliser cette technologie."

"Je pense d'ailleurs que les administrateurs sont conscients de ce problème. Il y a un exemple qui illustre bien ce phénomène, certains responsables consolident leurs centres de données, mais ils préfèrent conserver leur hardware dans un coin au cas ou... cela montre bien qu'il existe une certaine crainte quant à la gestion des données dans un environnement virtuel. Conséquence, ils ne profitent pas de la consolidation."

"La force de BMC est d'aider les administrateurs à comprendre la virtualisation et de faire le lien entre l'ancien monde physique et la nouvelle approche de virtualisation. Il faut également encore évangéliser les futurs utilisateurs de ces solutions. Il n'y a pas que VMware qui propose de la virtualisation. Les débats sur la virtualisation sont souvent trop techniques. Il est impératif de le simplifier et montrer concrètement ce que cela apporte en terme de gain de productivité. Car finalement, la seule raison pour l'IT d'exister, c'est pour le "business". Et au final, c'est le "board of directors" qui décide et signe le chèque après discussion. Alors, arrêtons de parler avec des acronymes, il faut rester pragmatique et simple."

"Si un administrateur va voir son supérieur en lui expliquant qu'il a découvert une technologie qui permet d'économiser 50 millions d'euros par an, il a plus de chance de voir un jour la virtualisation s'imposer dans son écosystème. La principale différence entre BMC et la concurrence, c'est que nous voulons adresser les problèmes de business pas les problèmes techniques. L'unique raison pour adopter la virtualisation est de maintenir la croissance d'une entreprise. L'IT est un "business service", c'est essentiel de bien comprendre cela. Il faut expliquer l'apport de la technologie aux entreprises et pas uniquement l'aspect technique."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/28/vmworld_2008___bmc_se_voit_comme__la_suisse_de_la_virtualisation_

VMworld 2008 : NetIQ étend ses outils de conformité et d’évaluation

La conformité aux meilleures pratiques de sécurité de l’industrie conforte les entreprises lors de la migration des applications sur des machines virtuelles de production

Cannes. De nombreuses entreprises optent pour la virtualisation en raison de ses perspectives d'économies de coûts. Cependant, pour passer d'un environnement VMware de test à une plate-forme de production, elles doivent s'assurer que les applications déployées sur des machines virtuelles bénéficient des mêmes gages de performance, de disponibilité et de sécurité que dans le "monde physique".

Pour sécuriser cette migration et la maintenance des environnements virtualisés, NetIQ Corporation, une société du groupe Attachmate, annonce avoir intégré les standards et bonnes pratiques. Sa solution : NetIQ Secure Configuration Manager aux benchmarks CIS (Center for Internet Security) pour VMware ESX Server 3.x.

Un nombre de plus en plus important d’entreprises reconnaissent les avantages économiques des environnements virtualisés – plus particulièrement dans une période où les économies d'énergie figurent au premier plan des préoccupations.

Néanmoins, les analystes de Gartner prévoient qu’en 2009, 60 % de la production réalisée sur des machines virtuelles sera moins sécurisée que leur équivalent physique dans la mesure où l’implémentation de machines virtuelles va à l’encontre de certaines des disciplines les plus établies de la gestion de la sécurité d’un centre de données.

Pour garantir la protection des applications contre d’éventuelles vulnérabilités et menaces, l’automatisation des mesures de sécurité est un élément crucial du passage effectif en production des projets en test en environnement VMware. La conformité de NetIQ Secure Configuration Manager au benchmark CIS pour VMware ESX Server 3.x permet aux entreprises d’avoir la certitude que la configuration de leurs serveurs ESX répond aux exigences du CIS et par conséquent de protéger leurs ressources VMware contre des attaques en deni de service et les mettre à l’abri de différentes autres vulnérabilités de sécurité.

Ulrich Weigel, EMEA Product Line Director de NetIQ, commente cette réalisation : "La migration vers une infrastructure virtualisée exige de conserver les mêmes niveaux de service – notamment en matière de performance, de disponibilité et de sécurité – que dans un environnement physique traditionnel pour ne pas mettre en péril les économies réalisées par consolidation."

"Il est donc vital de disposer d’un environnement complet de gestion des systèmes et de la sécurité pour protéger les applications critiques et fournir aux administrateurs une visibilité intégrale de leur environnement d’exploitation. Nos solutions permettent de garantir que les serveurs sont correctement configurés pour respecter les bonnes pratiques de sécurité de l’industrie et accélérer le passage en production des projets VMware dans des conditions idéales de confiance - sans mettre en péril les perspectives de réduction des coûts qu’ils présentent."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/28/vmworld_2008___netiq_etend_ses_outils_de_conformite_et_d_evaluation

VMworld 2008 : NEC virtualise le poste de travail

Denis Gallon, responsable du développement commercial de l'offre de virtualisation de NEC, revient sur la solution imaginée par le groupe nippon afin de virtualiser le "desktop", VPCC, pour Virtual PC Center...

Cannes. - VPCC a été lancé il y a un peu plus d'un an, et symbolise l'esprit d'innovation du groupe japonais. Pour mémoire, rappelons que NEC se trouve dans le 'top trois' en matière de dépôt de brevets. Sur 18 milliards de dollars de chiffre d'affaires monde, 2,7 milliards d'euros sont réinjectés directement dans la R&D.

NEC qui est une société à 100% BtoB est en train d'investir massivement dans la virtualisation.

Quid de VPPC?

VPCC est différent. Cette offre est disponible commercialement en Europe depuis avril dernier. Le positionnement de Virtual PC Center est simple. Il s'agit d'une offre packagée qui intègre la brique Vmware VDI (Virtual Desktop Interface) avec une console de supervision et de management qui se nomme Sigma System Center qui va gérer toutes les hyperactions du poste de travail. Il s'agit d'une console unique, GUI, donc très ergonomique, qui est capable de manager toutes les couches basses. Du point de vue de l'administrateur, tout doit être simple à manager. Les mots d'ordre sont, intégrer, développer, maintenir. Avec cette offre, nous nous engageons via notre SLA (Service Level Agreement) sur la partie support VMware pendant toutes les phases de mise à jour et cela sur quatre ou cinq ans.

Quelles sont les forces de cette approche?

Provisionning, déploiement, patch...toutes les itérations sont gérées de façon centralisée. La solution est ouverte sur le "grand monde", c'est-à-dire que ça discute HP Openview, IBM Tivoli, etc. Le terminal est également une des originalités de la solution. En face de la machine virtuelle, l'on peut mettre plusieurs choses, un client léger ou un poste Vista, souvent en connexion RDP, qui est à mon avis une technologie limitée. Dans des interfaces de plus en plus riches, le RDP est insuffisant. Par exemple, dans les hôpitaux, les outils diagnostic vidéo sont très appréciés, mais il important que les images IRM soient fluides et pas saturées. Le terminal dispose de deux cerveaux, un processeur et un système on chip qui gère les flux. Les flux (graphique, vidéo et son) sont interceptés au niveau de la machine virtuelle. Ils sont ensuite injectés dans le tuyau et décompressés au niveau local. Résultat, l'on peut faire de l'ascendant et du descendant sur une bande passante variant de 0 à 2 M/bits. Cela n'encombre pas le réseau.

Peut-on tout virtualiser ?

Un bémol tout de même. J'estime qu'il est encore trop tôt pour affirmer qu'il est possible de virtualiser une application comme Autocad. Une workstation reste une workstation. Par contre, l'e-learning, le flash en plein écran pour l'éducation, les applications CRM, fonctionnent parfaitement, le tout sur un master Vista, XP Pro SP2 ou Linux (Ubuntu, Fedora)...selon les besoins. Cerise sur le gâteau, nous proposons la VoIP sur un mode SIP (Voice over IP) avec le fameux SoC (System on Chip), il est donc possible de connecter un kit main libre...

Quelle a été la réaction du marché depuis le mois d'avril?

VPCC adresse tous les secteurs. De la PME aux grands comptes, toutes les entreprises de plus de 50 utilisateurs. Notre plus gros client dispose de 10.000 machines. Il y a déjà plus de 100 projets actifs identifiés dans la zone EMEA. Des déploiements sont en cours au Maroc en Hongrie et en Turquie, des pays qui ne disposent pas d'énormes infrastructures réseau.

Plus d'informations sur l'offre VPCC sont disponibles sur ce site.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/28/vmworld_2008___nec_virtualise_le_poste_de_travail

VMworld 2008 : McAfee et VMware partenaires dans la sécurité

Un signe fort lancé en direction des septiques du niveau de sécurité des systèmes virtuels...

Cannes. L'éditeur américain et le pionnier de la virtualisation viennent de signer un accord OEM (original equipment manufacturer) concernant le fameux Server ESX. Le but de l'opération est de sécuriser les environnements virtuels. McAfee va donc intégrer à son offre la solution de sécurité étiquetée VMware : VMsafe. L'éditeur annonce également avoir signé un accord OEM afin d'utiliser la technologie ESX Server de la filiale d'EMC.

En parallèle à cette grosse annonce, McAfee précise que la version bêta de sa nouvelle appliance Email et Web Security pour les infrastructures virtuelles est disponible.

"Avec la popularité grandissante des solutions de virtualisation et le "rush" des sociétés vers cette approche économique et écologique la sécurité de cette technologie est en passe de devenir une priorité. Ce rapprochement avec VMware va nous permettre d'élaborer de nouvelles solutions encore plus performantes" explique le vp worldwide strategic de McAfee, David Scholtz.

VMsafe: un nouveau modèle de sécurité

Avec cette annonce, McAfee devient le premier éditeur de sécurité à adopter la technologie VMware VMsafe. VMsafe a été présenté sur le VMworld Europe qui se déroule actuellement à Cannes.

Le "Chief Technology Officer" de VMware, Christopher Bolin a d'ailleurs fait une démonstration remarquée de cette solution sur le salon. Il a déclaré à cette occasion : "McAfee et VMware sont désormais capables de sécuriser les environnements virtuels d'une façon aussi performante que dans les systèmes à 100% physique."

McAfee va également intégrer dans ses futures offres la technologie VMware ESX Server 3i. Des versions de ces solutions seront à terme intégrées aux produits VMware. L'éditeur met également à disposition des bêta-testeurs et développeurs sa nouvelle appliance de sécurisation des Emails pour les plates-formes virtuelles : Email & Web Security Virtual Appliance.

Comme pour les environnements classiques cette appliance permet aux entreprises de se protéger des spams, de nombreuses malwares et des sites vérolés.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/28/vmworld_2008___mcafee_et_vmware_partenaires_dans_la_securite