vendredi 29 février 2008

VMworld 2008: NetApp sur la route de la "virtual data"

Juan de Zulueta, vp channels EMEA chez NetApp, revient sur l'actualité du géant du stockage, et son positionnement dans le domaine des technologies de virtualisation...

Que représente un événement comme le VMworld pour NetApp?

Cela permet de démontrer notre "commitment" dans la virtualisation aussi bien pour nos partenaires que pour nos clients. Nous les avons rencontrés, de façon à, premièrement, annoncer nos ambitions, et deuxièmement s'assurer qu'ils vont pouvoir utiliser nos solutions. La virtualisation chez NetApp n'est pas une nouveauté. Notre engagement sur l'intégration de solutions de type VMware est très fort et nombreux sont nos partenaires qui désormais proposent des solutions de virtualisation pour résoudre des problématiques impossibles à adresser avec les solutions physiques traditionnelles.

A quand remonte votre relation avec VMware?

Nous travaillons avec les équipes de VMware depuis déjà de nombreuses années, mais il est vrai que nous nous sommes encore plus rapprochés depuis un an, de façon à aligner nos forces de R&D afin de développer conjointement des solutions permettant d'adresser un certain nombre de problèmes particuliers. Nous avons ainsi récemment annoncé notre logiciel SnapManager pour VMware (Exchange, Oracle, SQL server). Cette solution permet en utilisant des lignes de commande VMware d'automatiser à la fois la gestion des machines virtuelles et un ensemble de processus de gestion de stockage.

Vous restez spécialisé dans le stockage?

Oui, NetApp est définitivement tourné vers les solutions de virtualisation du stockage. Nous avons réalisé très vite que l'utilisation du stockage virtuel apportait de nombreux avantages. Par exemple, on est capable d'apporter des solutions de déduplication. Si un client met en place 350 ou 500 postes virtuels, nous pouvons lui créer ses postes sur une seule machine physique. Ce qui induit une réduction de consommation de l'espace de stockage, une plus faible consommation électrique et une réduction de la taille du centre de données. Dans certains cas l'économie peut être de l'ordre de 90%, l'on divise par dix la capacité de stockage nécessaire à l'infrastructure. Avec NetApp nos clients peuvent également réaliser du "Thin provisionning", c'est-à-dire que les données se stockent les unes après les autres, séquentiellement, donc il n'y a pas d'espace alloué non utilisé. Tout l'espace disponible est utilisé. Selon les applications l'on est capable de gagner beaucoup d'espace de stockage des données. Nos solutions de protection et de restauration des données, permettent de dimensionner correctement les sauvegardes.

Virtualisation et sécurité, un cocktail dangereux?

La virtualisation induit la création de ce que l'on nomme en anglais un "single point of failure". Car virtualisation rimant avec consolidation, cela peut effectivement poser un problème en termes de sécurité, voire un risque supplémentaire. Cela nécessite donc de mettre en place des solutions de sécurité "haut de gamme". En revanche, pour ce qui est des pannes, la virtualisation permet de simplifier le système de restauration et de conservation des données.

Comment se porte le marché français de la virtualisation?

Le marché français est un moteur. Nous travaillons beaucoup avec IBM (notamment la gamme de serveurs) et Bull, qui se sont orientés très fortement vers les solutions de virtualisation. Nous avons également lancé une campagne de recrutement de partenaires auprès d’HP de façon à ce que ces derniers puissent se diversifier sur le marché en intégrant une solution NetApp dans leurs environnements.

L'industrie de la virtualisation est-elle complètement lancée? Quelle est votre ambition pour 2008?

Il semble que le mouvement est désormais bien amorcé. Par conséquent, nous avons créé une division spécialement dédiée à la virtualisation. Sa mission est de réaliser un alignement de nos différentes solutions, de mettre en place des infrastructures de référence, surveiller les implémentations, de travailler avec nos partenaires du monde du serveur (IBM et Fujistu Siemens) de développer les supports marketing et techniques de rentabiliser cet investissement. Il faut accélérer, le phénomène, car cela apporte des avancées spectaculaires. Avec cette approche, nous espérons devenir, en terme de logiciels de réplication, le premier fournisseur au monde courant 2008. Pour l’instant nos résultats sont très encourageants.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/27/vmworld_2008__netapp_sur_la_route_de_la__virtual_data_

jeudi 28 février 2008

VMworld 2008 : Unanimité autour d'OVF, format pour transporter les machines virtuelles

VMware vient d'annoncer OVF (Open Virtual Machine Format) avec le soutien de Microsoft, XenSource (Citrix), IBM, HP et Dell

Alors que VHD (Virtual Hard Disk), soutenu par Microsoft et Citrix, tout comme VMDK (virtual machine disk format) de VMware, sont des formats pour constituer des disques virtuels, OVF a pour vocation de décrire l'intégralité d'une machine virtuelle. Cela comprend, bien sûr, l'ensemble des disques virtuels (au format VHD ou VMDK), mais aussi la configuration virtuelle complète du matériel (processeur, mémoire, réseau et stockage).

Charme de la coopétition, le format OVF est soutenu par l'association DMTF (Distributed Management task Force).

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmworld-2008-unanimite-autour-d-ovf-format-pour-transporter-les-machines-virtuelles-25463.html

VMworld 2008 : avec Vmsafe, VMware place la sécurité entre les mains d'éditeurs tiers

L'environnement virtuel est à coup sûr mieux que le réel et plus sécurisé pour faire fonctionner un logiciel

C'est l'un des messages qu'a souhaité faire passer Mendel Rosenblum, cofondateur de VMware et actuel directeur de recherche, à l'occasion de VMworld 2008 à Cannes. La société, dont les annonces autour de la sécurité étaient très attendues lors de la conférence, a ainsi présenté sa technologie VMsafe, une suite d'API qui sécurise la machine virtuelle VMware. Plutôt que de proposer une simple suite, VMware, qui contrôle l'intégralité de l'infrastructure virtuelle, a ainsi décidé d'ouvrir son système aux éditeurs tiers pour fournir la brique sécurité qui faisait, selon certains fournisseurs, défaut à l'éditeur.

VMsafe s'intègre au niveau de l'hyperviseur de la marque et surveille ainsi les entrées/sorties, le CPU, la mémoire et les unités de stockage. La technologie permet de scanner plusieurs machines virtuelles pour détecter les virus et autres malwares, explique Mandel Rosenblum lors d'une brève démonstration.

Vingt partenaires ont déjà répondu présents et ont décidé de développer des produits autour de VMsafe. On retrouve McAfee, Sophos, Trend Micro, Symantec, F5, IBM, Tripwire parmi les plus connus.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmworld-2008-avec-vmsafe-vmware-place-la-securite-entre-les-mains-d-editeurs-tiers-25461.html

VMworld 2008 : EMC rappelle ses liens privilégiés avec VMware

Très discret sur son contrôle de VMware à près de 90%, EMC profite toutefois de cette position pour placer ses produits en adéquation avec ceux de sa filiale

C'est ainsi que l'outil Recovery Manager d'administration de PRA de VMware sera rapidement intégré avec les solutions de réplication à distance d'EMC : RecoverPoint, MirrorView, SRDF et Celerra Replicator.

Au niveau des logiciels de sauvegarde, les fonctionnalités de déduplication de données d'Avamar ont été optimisées pour fonctionner avec VMware. Quant à EMC Replication Manager, il permet des réplications au niveau des applications Exchange, SQL Server et Oracle en environnement VMware.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmworld-2008-emc-rappelle-ses-liens-privilegies-avec-vmware-25464.html

IBM invente la salle de serveur virtuelle en 3D

Si la virtualisation est au coeur des salles de serveurs, celles-ci restent bien ancrées dans le monde physique. Plus pour longtemps : les chercheurs d'IBM rêvent de les installer dans des mondes virtuels

Avec son « 3-D Data Center », IBM pousse la virtualisation des salles de serveurs à ses limites les plus extrêmes. Plutôt que d'installer des serveurs virtuels dans un environnement physique réel, les chercheurs de la société veulent créer un monde virtuel d'où il serait possible d'accéder à l'ensemble des données de l'entreprise, quelque soit leur emplacement physique de stockage. Pour les administrateurs systèmes, « c'est une nouvelle façon d'observer ses systèmes d'information et d'interagir avec eux » explique Michael Osias, l'un des chercheurs à la tête du projet. « Les objets ne sont pas juste des visualisations. Vous pouvez penser à eux comme des petites machines. »

Concrètement, cette salle de serveur virtuelle permettra d'identifier du premier coup d'oeil les systèmes sous-utilisés, ou au contraire d'éviter les surcharges en détournant des processus de zones au bord de la saturation (en terme de charge de travail ou de ventilation, si une canicule frappe l'une des salles de serveurs) à des zones plus calmes. En s'appuyant sur des logiciels maison ou issus du monde Open Source (comme Open Simulation), les chercheurs d'IBM affirment pouvoir modéliser ainsi n'importe quelle salle de serveur, quel que soit le matériel installé - physiquement ou via des serveurs virtuels. A une seule condition : qu'il y ait une API réseau. Pour des raisons de sécurité, ces salles 3-D sont en effet implantées sur l'intranet de la société et non directement sur le Web.

Passant du stade du projet au beta-test, ce « 3-D Data Center » n'a été pour l'instant implanté que chez un client suisse, Implenia, spécialisé dans la construction et l'immobilier.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ibm-invente-la-salle-de-serveur-virtuelle-en-3d-25462.html

mercredi 27 février 2008

VMworld 2008 : VMware peaufine la virtualisation du poste de travail

« Le bureau virtuel est le futur de la virtualisation. »

Ainsi s'exprime Diane Greene, PDG de VMware, à l'occasion de VMworld 2008 à Cannes, annonçant clairement la couleur. La virtualisation du poste de travail est bien un créneau sur lequel la société avance. Et elle compte bien développer ses offres existantes, Virtual Desktop infrastructure (VDI) et ACE sur ce marché très prometteur. IDC estime que le marché de la virtualisation du desktop devrait dépasser le milliard de dollars d'ici à 2011.

Si Diane Greene juge cette analyse « agressive », la société poursuit ses expérimentations sur le segment. VMworld 2008 a ainsi été témoin de la démonstration en avant-première de deux technologies sur lesquelles VMware travaille.

Côté utilisateur d'abord, Offline VDI permet de travailler sur son environnement de travail virtualisé depuis un serveur distant, en mode déconnecté. Une fois reconnecté, la machine virtuelle est copiée sur le serveur, assurant la synchronisation de l'ensemble. Côté administrateur, Scalable Virtual Image permet la configuration et le déploiement de plusieurs images de machines virtuelles à partir d'un master central. « Cela permet de gérer tout les desktops virtualisés à partir d'une unique image. De plus, il réduit les besoins en stockage », ajoute Jerry Chen, directeur d'Enterprise Desktop chez VMware.

Dans la foulée, VMware a annoncé intégrer les technologies de Thinstall, société rachetée en début d'année et qui permet d'exécuter en toute sécurité une application sans installation, technologie devenue pour l'occasion Application Virtualization Technology.

« La combinaison de toutes ces offres desktop constitue le futur du VDI, explique Jerry Chen. Les pays émergents peuvent par exemple être une cible ».

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmworld-2008-vmware-peaufine-la-virtualisation-du-poste-de-travail-25449.html

VMworld 2008 : VMware complète sa caisse à outils d'administration

Lab Manager, Lifecycle Manager, Stage Manager et Site Recovery Manager ont en commun leur tentative de réponse aux difficultés d'administration qu'engendre la virtualisation

VMware enrichit de quatre logiciels sa batterie d'outils d'administration pour centres serveurs. L'annonce a eu lieu en ouverture de la manifestation VMworld Europe qui se déroule du 26 au 28 février à Cannes. Les trois outils se nomment Lab Manager, Lifecycle Manager, Stage Manager, et Site Recovery Manager.

Lab Manager s'adresse aux développeurs et leur permet de réaliser le provisioning (réservation de ressources) des machines virtuelles en environnement 'multi-tier'. L'outil permet d'assurer ensuite le suivi des paramétrages. Stage Manager prend en charge les tâches d'administration, en particulier celles de test et d'intégration avant la mise en service. Lifecycle Manager automatise les tâches d'entretien et de mise à jour des VM jusqu'à leur suppression. Enfin, Site Recovery Manager, comme son nom l'indique, assure la centralisation et l'automatisation des plans de reprise d'activité.

Attendu, ce train d'annonces vise à apporter aux adeptes de la virtualisation les outils indispensables pour éviter l'anarchie qui guette les centres serveurs envahis par des machines virtuelles et, partant, difficiles à administrer.

VMware fait même miroiter l'idée que la virtualisation, dans le cas des PRA (plan de reprise d'activité), réduit les pré-requis nécessaires à ce genre d'opérations. Dispensé grâce à elle de la nécessite de disposer de configurations quasi-identiques, la virtualisation permettrait même de mettre les PRA les plus exigeants à portée des PME.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmworld-2008-vmware-complete-sa-caisse-a-outils-d-administration-25453.html

mardi 26 février 2008

Novell met 200 M$ sur PlateSpin, expert en data-conversions de datacenters

Pourquoi Novell mise 200 millions de dollars 'cash' sur une start-up de 5 ans? Ce spécialiste de la gestion des flux de datacenters promet de gérer demain la virtualisation entre Windows, Linux et Unix, entre XenServer, VMware et Hyper-V...

L’acquisition de PlateSpin Ltd, créée il y a 5 ans à peine, va coûter 205 millions de dollars 'cash'. Il faut croire que la jeune mariée les vaut. Dans son communiqué, Novell parle d'"étendre son leadership dans le domaine de l’interopérabilité", d'"élargir son leadership dans les datacenters de prochaine génération"

A y regarder de près, la start-up s'est effectivement spécialisée dans la gestion des flux de données virtualisés ou non au sein des datacenters, qu'il s'agisse de data de traitement en temps réel ou de data à sauvegarder et à stocker pour reprise après incident ou pour archive. On n'est pas si éloigné que ça du concept d'Open Enterprise de Novell, qui, en faisant accointance avec Microsoft, a jeté des passerelles entre des univers cloisonnés.

"Nos clients vont pouvoir franchir les frontières physiques et virtuelles en termes d'infrastructures (...) PlateSpin fournit une vaste gamme de solutions de gestion des charges de travail (workloads), permettant de rassembler les données, applications et systèmes d'exploitation sur un même serveur hôte physique ou virtuel". Ainsi, sont rendues disponibles de "remarquables fonctions rapides de consolidation des serveurs, de transfert des datacenters et de reprise après sinistre".

Chez Citrix comme chez Microsoft, déjà partenaires de PlateSpin, on voit cette acquisition d'un bon oeil: "Novell va pouvoir offrir un ensemble plus riche d'outils de management des systèmes d'infrastructure virtuelle comme XenServer (Citrix) sur un datacenter de plus en plus hétérogène", explique Peter Levine, dg de Citrix. Pour Microsoft, "PlateSpin apporte des outils qui aident à interopérer entre Windows et Linux. (...) La combinaison des capacités de PlateSpin en P2V (physical to virtual), V2V (virtual-to-virtual) et de leurs outils d'analyse , combinées à la virtualisation interopérable entre Novell (ZenWorks Orchestrator) et Microsoft (Hyper-V) va permettre de franchir sereinement les barrières entre environnement physiques et virtuels".

Une offre sur 3 piliers

PlateSpin a réussi son développement avec 3 produits logiciels:

- PowerRecon assure un suivi et une planification des ressources, permettant d'établir des prévisions sur les montées en charge des ressources serveurs et processeurs. Il convertit automatiquement les données sur l'utilisaton des ressources IT en valeur facturable selon la périodicité souhaitée ; il édite des relevés pour retrofacturation auprès les entités métiers utilisateurs.

Il permet aussi de contrôler et de limiter l'expansion (anarchique?...) des machines virtuelles.

- PowerConvert est une solution ("la toute première!", affirme Asmodec, son distributeur en France) qui permet de découpler les données, les applications et les systèmes d’exploitation de la couche matérielle sous-jacente, de reconfigurer et d’optimiser les ressources et de les relier automatiquement à n’importe quelle machine physique ou virtuelle.

PowerConvert supprime toute dépendance entre l’infrastructure matérielle x86 et le logiciel serveur installé sur celle-ci. Cette solution respecte le niveau d’exigence de service défini par le datacenter, le tout depuis un point de contrôle unique et à distance des machines sources ou cibles.

La solution permet donc de consolider des serveurs à l’aide de serveurs lames ou de machines virtuelles; de récupérer des données depuis des machines physiques ou virtuelles ; de migrer facilement vers VMware Infrastructure 3, ou de migrer entre serveurs d'environnements virtuels hétérogènes ou vers du matériel en leasing; de restaurer et archive indépendemment du matériel, de sauvegarder, de restaurer des machines virtuelles?

En gèrant le flux, au niveau du réseau local du datacenter, entre les différents serveurs - serveurs de traitement, serveurs de stockage et d'archivage, il assure, de façon automatique, les conversions entre serveurs physiques, machines virtuelles et images archivées, quel que soit l'endroit où les données se trouvent.

Power Converter fonctionne en 3 temps:
1- détection: inventaire des serveurs du réseau à l’aide des noms d’hôte ou de l’IP et des codes d’accès. Cela permet de déterminer le rôle ou l’application de chaque serveur et de planifier la migration ou établir la liaison avec le serveur de sauvegarde ;
2- Configuration: pour lancer une migration de serveur ou une sauvegarde, un "clic souris" fait glisser des 'charges de travail' (workloads) de l’environnement source vers l’environnement cible. - serveurs physiques, lames, machines virtuelles, images archivées... L’utilitaire de vérification système valide la conversion et configure automatiquement la tâche, selon diverses options (attributs du système d’exploitation, optimisation du serveur cible... conversion à la volée ou Live Transfer, etc.)
3- Conversion: immédiate ou différée. Les serveurs source et cible sont contrôlés ; les charges de travail sont transférées de manière transparente. Visualisation du process (job view) ou configuration d'alertes par e-mail ; configuration automatique de la charge de travail du serveur pour l’environnement cible en effectuant les modifications nécessaires sur les pilotes, le noyau et autres.

-Forge: une appliance qui assure le "disaster recovery"; capable de protéger jusqu'à 25 charges de travail "serveurs" : en cas d'interruption ou d'incident sérieux, il permet de reprendre le traitement virtualisé, après restauration des données, jusqu'à ce que la plate-forme défectueuse soit rétablie.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/25/novell_met_200_m__sur_platespin__expert_en_data_conversions_de_datacenters

lundi 25 février 2008

Virtualisation : Stratus commence avec VMware

Stratus, spécialiste des systèmes à tolérance de pannes, annonce qu'il a développé un driver pour supporter l'hyperviseur ESX de VMware

Cette société, qui a choisi le créneau de la tolérance de pannes avec des systèmes à base de composants standards (Xen, Linux, Windows Server), supportait déjà GSX. Agnostique, Stratus travaille au développement de drivers à tolérance de pannes pour d'autres hyperviseur, dont Hyper-V de Microsoft et Virtuozzo de Parallel.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-virtualisation-stratus-commence-avec-vmware-25416.html

La virtualisation chamboule aussi les pratiques de sauvegarde

Ce qui fonctionne pour sauvegarder un serveur physique et son applicatif ne marche plus sur un système où s'entassent des machines virtuelles

Face un serveur physique qui fait tourner une petite dizaine de serveurs virtuels, les approches traditionnelles de sauvegarde montrent leurs limites. La démarche qui consiste à réaliser une sauvegarde pour un serveur ne fonctionne plus lorsqu'une machine héberge plusieurs environnements qui peuvent différer du tout au tout.

En milieu virtuel encore en phase de maturation, on en est aussi à la phase de tâtonnement sur les sauvegardes. Selon le Gartner Group, trois approches valent la peine que l'on s'y intéresse. La plus fréquente est d'installer un agent par machine virtuelle (VM) et de s'appuyer ensuite sur l'arsenal traditionnel utilisé pour les sauvegardes. La deuxième consiste à utiliser des images des VM prises au quotidien ou des snapshots (instantanés) des volumes. La troisième fait appel à une fonctionnalité intégrée à VMware, VCB (VMware consolidated backup), qui procède à des sauvegardes par incrément régulier.

La méthode par agent se heurte à des limites de volume et de licences. Réaliser une sauvegarde complète par VM implique la gestion de volumes énormes et réclame souvent une licence logicielle par VM. De plus, cette méthode manque de souplesse. Elle prive les administrateurs de granularité dans leur démarche.

Mirroring intelligent en poupe

Pour l'avenir, ce sont les politiques de mirroring intelligent qui semblent avoir le vent en poupe. L'idée consiste à établir un miroir des VM et à y appliquer des algorithmes de déduplication afin de gagner de l'espace. C'est ainsi que procède la DSI en charge d'un laboratoire de recherche biologique d'UCLA. Elle utilise pour ce faire SnapShot et SnapMirror de Network Appliance.

Il reste aussi la solution de mettre en place des outils de sauvegarde permanents. Cette pratique, rare en environnement Windows, tant par manque d'utilité pratique que pour des raisons de limitations techniques de Windows Server, bénéficie d'un regain d'intérêt dès lors que l'on envisage de travailler sur une configuration qui fait tourner l'ensemble des applications d'un site. Il convient alors de se tourner vers des outils comme vRanger de Vizioncore ou esXpress de PDH Technologies.

Quel que soit le choix ou le panachage choisi, le Gartner Group souligne bien que la virtualisation ajoute aussi, dans le cas de la sauvegarde, une dose de complexité supplémentaire.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-virtualisation-chamboule-aussi-les-pratiques-de-sauvegarde-25421.html

vendredi 22 février 2008

Sun étoffe la virtualisation des datacenters avec xVM Ops Center

Sun étoffe son offre de virtualisation xVM avec un nouveau produit d'administration dédié aux centres de données

Sun Microsystems a décidément une actualité très chargée sur le marché de la virtualisation. Après le rachat de VirtualBox et le lancement de xVM Server, voici un nouveau venu ; xVM Ops Center. Spécifiquement adapté aux centres de données, ce logiciel d'administration permet de contrôler un vaste ensemble de serveurs, à partir d'une unique console. Les architectures matérielles concernées comprennent une large gamme de serveurs Sun Fire, Netra et Blade.

La découverte automatique des serveurs sur le réseau (même éteints) et la gestion d'inventaire automatisent l'administration du parc informatique. L'installation des systèmes d'exploitation, logiciels et mises à jour accélère le déploiement et la maintenance des serveurs physiques et virtuels.

Enfin, un outil de surveillance et de reporting permet d'évaluer rapidement l'état de l'ensemble du système. xVM Ops Center gère les environnements hétérogènes fonctionnant indifféremment sous Linux (Red Hat Enterprise et SuSE) ou Solaris (pour SPARC et x86). Le support de Windows n'est que partiel, mais évoluera lors des prochaines versions.

Fidèle à sa stratégie open source, Sun a commencé à livrer le code de xVM Ops Center sur le site www.openxvm.org. Une version de ce produit placée sous licence GPL 3 sera ainsi disponible au cours de ce trimestre.

La société tirera par conséquent l'essentiel des revenus de diverses offres de service : l'abonnement au logiciel avec un contrat d'assistance sera facturé de 100 à 350 dollars par serveur et par an (en fonction des options choisies). L'offre Satellite Server, à 10.000 dollars par an, comprendra, pour sa part, un service d'installation et de formation sur site.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/20/sun_etoffe_la_virtualisation_des_datacenters_avec_xvm_ops_center

mardi 19 février 2008

Virtualisation, open source : le nouveau visage de Sun

Une participation dans le développement de Xen, une solution de virtualisation orientée serveur et le rachat d'Innotek… la virtualisation prend une importance stratégique dans l'avenir de Sun

Sun Microsystems travaille de longue date à l'avancée de solutions open source de virtualisation. Ainsi, la société participe activement au développement de Xen, en compagnie de XenSource, IBM, Intel, HP, Novell et Red Hat. Xen est un hyperviseur destiné essentiellement aux systèmes d'exploitation serveur.

Il fonctionne selon deux modes distincts : soit les systèmes d'exploitation « clients » sont supportés sans adaptation, soit ils doivent être partiellement réécrits pour être utilisables sous Xen. Cette dernière solution est un passage obligé si le processeur hôte ne propose pas un support matériel de la virtualisation (Intel VT-x ou AMD-V). Elle a cependant l'avantage de présenter au système émulé une machine virtuelle très performante en utilisation serveur.

Fin 2007, Sun a lancé une solution clé en main, xVM Server, concurrente directe de VMware Server ou Microsoft Hyper-V. Elle comprend Xen, des outils d'administration et une version adaptée de Solaris. Cet ensemble est dors et déjà disponible sous OpenSolaris et Solaris Express. Il profite bien entendu du système de fichiers ZFS et des fonctions de tolérance de panne intégrées à l'OS.

Sun ajoute une solution cliente à son offre

La compagnie a acquis récemment le logiciel VirtualBox, via le rachat de la société allemande Innotek (pour un montant non divulgué). Comme nous l'avions déjà signalé, cette acquisition permet à Sun de « fournir le complément à la solution xVM Server ». Dans la pratique, VirtualBox est une alternative viable à VMware Workstation et Microsoft Virtual PC.

Le logiciel, aujourd'hui livré dans sa version 1.5.4, fonctionne sous Windows (32 bits ou 64 bits), Mac OS X (pour processeurs Intel) et Solaris x86. VirtualBox est également disponible pour de nombreuses distributions Linux (32 bits ou 64 bits), avec des modules précompilés pour un large panel de noyaux. Il fournit un support optionnel des fonctions de virtualisation présentes au sein des processeurs de dernière génération.

Quelque soit le système hôte, l'ordinateur émulé sera de type x86 32 bits. De nombreux systèmes d'exploitation clients peuvent être installés, sans modification (y compris lorsque la virtualisation matérielle est absente) : Windows, Linux, OS/2, Solaris… À l'instar de VMware, des « additions logicielles » permettent de tirer la quintessence de Windows ou Linux, en facilitant le partage des ressources entre le système hôte et le système émulé (souris, fichiers, etc.).

Actuellement, VirtualBox existe en deux versions. La première se place sous licence open source, alors que la seconde, sous licence fermée, offre des modules complémentaires : serveur RDP (Remote Display Protocol) pour une utilisation à distance, support des périphériques USB (y compris à distance, via RDP) et support transparent des périphériques iSCSI. La version commerciale ajoute donc toutes les caractéristiques nécessaires aux hébergeurs. À l'heure actuelle, Sun n'a pas communiqué sur l'avenir de ces compléments - qui concurrencent certaines fonctionnalités de Xen - ni sur leur passage éventuel sous une licence open source.

Un futur Microsoft ?

In fine, ce dernier rachat concrétise un peu plus la vision open source de Sun, laquelle couvre le marché des serveurs (OpenSolaris, ZFS, MySQL), de la virtualisation (xVM et VirtualBox), de la programmation (OpenJDK et Netbeans) et des applications clientes (OpenOffice.org). En quelques années, le groupe a étoffé son offre logicielle au point de devenir un concurrent sérieux des grands éditeurs, tel Microsoft. Cependant, si l'offre est similaire, la stratégie se veut différente : en diffusant gratuitement ses logiciels, Sun favorise son activité de service, ainsi que la vente de serveurs. Ce mouvement n'est pas sans rappeler celui initié par IBM avec des outils tels Eclipse et la suite bureautique Lotus Symphony ou Novell avec OpenSUSE et Mono.

Les applications de base tendent donc à devenir des commodités que les fabricants souhaitent livrer gratuitement avec leur ordinateur ou leur serveur. Face à ce mouvement, les éditeurs de logiciels qui ne proposent pas de service sont désormais contraints d'aller chercher de nouveaux marchés… dans le domaine des applications web.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/18/virtualisation_open_source_le_nouveau_visage_de_sun

vendredi 15 février 2008

Sun rachète VirtualBox, le "dernier hyperviseur OpenSource"

Innotek, éditeur allemand de VirtualBox, technologie de virtualisation sur architecture x86, est en phase de rachat par Sun

Innotek, qui revendiquait jusque-là le titre de "dernière solution de virtualisation Open Source de niveau professionnelle", venait juste d'annoncer la version bêta de VirtualBox pour OpenSolaris. Toutefois, les développeurs d'Innotek gardaient secret le code d'éléments clés pour une utilisation en entreprise : l'affichage à distance d'une VM, la gestion d'un port USB et d'un accès ISCSI virtuel.

VirtualBox aurait été téléchargé 4 millions de fois

L'hyperviseur de VirtualBox fait partie de ceux qui tournent au-dessus d'un système d'exploitation. En l'occurrence, il s'agit de Windows, de Linux, de Mac OS X et d'OpenSolaris. L'hyperviseur peut accueillir tous les Windows (de 3.x à Vista, en passant par NT 4.0 et 2000) et d'autres OS tels Linux (2.4 et 2.6), OpenBSD, OS/2 et Netware. Sun présente ce rachat comme devant renforcer la position de son offre xVM sur les postes clients.

Le rachat de l'Allemand Innotek par Sun fait suite à ceux de l'Anglais Propero et du Suisse Dunes Technologies par VMware l'an dernier. Les développeurs européens contribuent ainsi à leur manière au développement de la virtualisation.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sun-rachete-virtualbox-le-dernier-hyperviseur-opensource-25331.html

NetApp sauvegarde instantanément les VM sous VMware

Avec SnapManager pour la Virtual Infrastructure de VMware, NetApp assure que ses utilisateurs pourront réaliser des "snapshots", sauvegarder et restaurer les machines virtuelles sous ESX

Par ailleurs, toutes les autres versions de SnapManager (pour Exchange, SQL, Oracle etc) sont désormais capables de fonctionner en environnement hypervisé.

Network Appliance annonce par ailleurs une mise à jour de son OS OnTap 7G qui améliore les possibilités de déduplication et de provisionnement sur l'ensemble de ses lignes R200 et FAS.
La disponibilité générale de ces annonces se situe vers le mois d'avril.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-netapp-sauvegarde-instantanement-les-vm-sous-vmware-25333.html

jeudi 14 février 2008

Citrix adopte la Xen attitude

C'est avec la bénédiction officielle de Microsoft que Citrix vante sa virtualisation à tous les étages du système d'information en présentant une gamme qui adopte le nom Xen pour tous ses produits

Après plus d'une décennie passée dans l'ombre de Microsoft à évoluer sur le marché de l'affichage distant, Citrix fait une apparition remarquée sous le soleil resplendissant de la virtualisation. Fort du rachat de la technologie Xen en août dernier, l'éditeur commercialise une logithèque entièrement revue à la sauce VM (virtual machine). A sa décharge, il est aujourd'hui un des rares à pouvoir revendiquer le mot de virtualisation en commettant le moins d'abus de langage.

C'est ainsi que Presentation Server devient Xen App et prend désormais en charge la "virtualisation" des applications, que celle des serveurs est assurée par XenServer 4.1 et que XenDesktop assure la virtualisation complète des postes de travail.

En clé de voûte marketing au nouveau Citrix, on trouve le concept de "delivery center". Dans l'esprit de ses promoteurs, ce terme, qui remplace celui de "data center" permet d'insister sur les capacités de pilotage dynamique qu'ils revendiquent avec l'outil Workflow Studio. Un gestionnaire de processus qui permet de déclencher des actions (déplacement d'une VM, par exemple) en fonction de certains événements (modification de la charge, etc.).

Sur le papier, Citrix est aujourd'hui l'acteur le mieux placé sur les différents aspects de la virtualisation.

Il affiche un spectre plus large que celui de VMware. S'ajoute à cette exhaustivité, son étroite collaboration avec Microsoft. Ce dernier, en position de challenger, utilise Citrix comme propulseur. Celui-ci oeuvre à pouvoir commercialiser son offre avec, indifféremment, son hyperviseur Xen ou Hyper-V, celui de Microsoft. Les deux hyperviseurs supporteront le même format (VHD, Virtual Hard Disk) et pourront être administrés par les outils de Citrix.

De là à se demander si Microsoft, qui se perd en amabilités sur Citrix, ne va pas commercialiser sous son nom une partie de l'offre Citrix, il n'y a qu'un pas. On notera d'ailleurs que Citrix a calé l'agenda de ses annonces sur celui de Microsoft : l'éditeur a attendu l'annonce de Windows Server 2008, faite aujourd'hui par Microsoft France sur les TechDays avec une quinzaine de jours d'avance sur le reste du monde, pour effectuer sa propre annonce.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-citrix-adopte-la-xen-attitude-25323-page-1.html

Sun veut acquérir Innotek, spécialiste de la virtualisation

Sun s’apprête à mettre la main sur Innotek, société 'open source' de Stuttgart experte en virtualisation

VMWare compte un adversaire de plus. Le fabricant de serveurs annonce sa volonté d'acquérir l’allemand Innotek, un éditeur de solution de virtualisation open source basé à Stuttgart, en Allemagne. Les termes financiers de l’acquisition n’ont pas été révélés.

La solution de virtualisation d’Innotek, VirtualBox, fonctionne sous Linux, Windows, Mac OS et Solaris. Depuis son lancement en janvier 2007, l’application a été téléchargée plus de 4 millions de fois selon Sun. Donc une belle opportunité pour le constructeur devenu 'évangéliste' du Libre.
"VirtualBox fournit à Sun le complément à notre future solution xVM Server", assure Rich Green, executive vice-president de Sun.

L’américain profitera de l’occasion pour prolonger son offre de virtualisation en direction des postes 'clients' en entreprises. La société allemande pourra également tirer parti de ce rapprochement en s’appuyant sur le réseau de partenaires du fabricant de son futur groupe.

Cette acquisition va donc permettre à Sun de proposer une alternative à VMWare.
Dans son coin, un autre géant -Microsoft- peaufine son offensive . La firme de Redmond lance son propre système de virtualisation Hyper-V (ex 'Viridian'), en même temps que Windows Server 2008.

Rappelons qu’en janvier dernier, Sun a finalisé l'acquisition de MySQL, l'éditeur de la célèbre base de données 'open source', pour la coquette somme d'un milliard de dollars. Ici, il ne devrait s'agir que de quelques millions d'euros...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/13/sun_veut_acquerir_innotek__specialiste_de_la_virtualisation

jeudi 7 février 2008

Virtualisation : les alternatives à VMware se précisent

VMware contrôle 95 % du marché de la virtualisation de serveurs. Mais des alternatives se précisent

Notamment celle de Novell, conçue autour de Xen, déjà opérationnelle et celle annoncée de Microsoft. Face à l'hégémonie de VMware, ces deux acteurs prévoient de s'intéropérer pour mieux faire contrepoids.

VMware, champion des 'operating systems' de virtualisation affiche un grand nombre de qualités. Mais aussi quelques petits défauts - affirment certains responsables de production. C'est une technologie de virtualisation propriétaire et donc assez onéreuse. Elle laisse peu de latitude à l'administrateur et exige de prendre une licence par serveur. Cette licence interdit en outre de procéder à des mesures comparatives de performances. Or ces performances (l'overhead notamment) ne seraient particulièrement pas idéales dans l'environnement Microsoft Windows Server'?

VMware n'est donc quasiment pas utilisé dans l'hébergement Web mutualisé où les prix sont très tirés. Ce créneau repose sur la chaîne de logiciels libres dite 'LAMP' (Linux, Apache, MySQL et PHP). Pour comprimer ses coûts, les hébergeurs préfèrent utiliser des outils de virtualisation développés par les communautés du Libre, donc gratuits. Parmi eux, figure le 'moteur' de virtualisation Xen, dont Microsoft est d'ailleurs, lui-même, à l'origine.

Au fil du temps, ce moteur a si bien mûri, qu'il peut désormais rivaliser avec VMware lui-même.
« Sur une base Xen, avance Marc Triboulet, directeur de Non Stop Systems, société de services spécialisée dans la haute disponibilité, nous pouvons fournir 95 % des fonctionnalités de VMware, à un coût cinq fois moindre. »

On retrouve ce moteur Xen également dans la solution de virtualisation de Virtual Iron Software. Ainsi, Novell l'a également intégré en standard à son Suse Linux Enterprise Server pour en faire une plate-forme capable d'accueillir directement plusieurs machines virtuelles sous Linux, Unix et/ou Microsoft.

RedHat a fait de même pour son serveur Enterprise Linux 5 et sa Enterprise Linux Advanced Platform, en y intégrant, en outre, la virtualisation de l'accès au stockage. La valorisation de Xen a atteint des sommets l'été 2007, lorsque Citrix a racheté pour 500 millions de dollars XenSource, société spécialisée dans les services d'intégration autour du noyau Xen.

Mais ce noyau Xen, pas plus que VMware, n'est la solution idéale pour les environnements Microsoft Windows Server. La firme de Bill Gates peaufine donc sa propre technologie de virtualisation de serveurs, Viridian, basée sur un moteur 'hyperviseur', HyperV, qui lui est propre - et sera en standard dans Windows Server 2008.

« Ce moteur, explique Bernard Ourghanlian, directeur technique de Microsoft France, sera le seul du marché à donner accès à la totalité des périphériques supportés par notre environnement. Son noyau de moins d'un méga-octers sera également plus fin que celui de Xen, afin d'apporter la garantie d'être toujours disponible. »

Ces alternatives pourront-elles prendre la place de VMware dans les centres de données opérant les applications critiques des entreprises ? Novell y travaille. Déjà, Oracle a préféré ses Suse Linux Enterprise Servers et leur technologie de virtualisation pour fournir ses services de capacités 64 bits à la demande.

Le géant de l'automobile BMW a fait le même choix pour disposer de grappes de serveurs virtuels. Novell a également introduit l'an dernier Zenworks Orchestrator, outil de gestion dynamique des ressources virtualisées avec Suse et VMware. Cet outil permet de contourner les barrières de VMware et de gérer ainsi la virtualisation de façon autonome, indépendante, en installant un agent sur les machines virtuelles elles-mêmes, renseignant l'administrateur sur leur niveau d'activité.

Celui-ci peut alors écrire des 'joblets', des scripts d'équilibrage de charge automatique, déplacer sans risque les machines virtuelles d'un serveur virtualisé à l'autre, éteindre et rallumer les machines physiques selon les besoins du moment. « Nous dépassons ainsi VMware en souplesse fonctionnelle, pour un coût trois fois moindre », argumente Philippe Desmaison, ingénieur avant-vente de Novell. Le premier à avoir implémenté Zenworks Orchestrator en France est Nexto, pour sa propre infrastructure d'hébergement.

Viridian, l'alternative attendue de Microsoft

Par ailleurs, l'alternative Microsoft (Viridian) attendue avec Windows Server 20008 aura du mal, seule, à détrôner VMware. Linux et Windows étant appelés à régner dans les datacenters de demain, Microsoft ne part pas seul : il promet d'offrir l'interopérabilité avec la virtualisation de Novell, au niveau administration/supervision (format XML).

D'où leur accord croisé de fin 2006, entre Microsoft et Novell, qui permet déjà à des serveurs Windows d'entrer dans une virtualisation Suse Linux (Novell). Il reste à développer, en sus, de vrais outils d'administration, eux-mêmes interopérables. Les deux partenaires les promettent, d'autant qu'on ne voit pas les responsables SI accepter de faire cohabiter, dans leur datacenter, deux systèmes de virtualisation étanches...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/06/virtualisation___les_alternatives_a_vmware_se_precisent